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l’UE sous tutelle FMI/ USA

Publie le mercredi 1er décembre 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Trichet salue l’’alignement de l’’UE sur le FMI

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a salué mardi la décision européenne de s’’aligner sur le Fonds monétaire international (FMI) concernant la participation du secteur privé à la gestion d’’une crise de la dette souveraine.

L’’Union européenne a décidé d’’établir clairement la participation du secteur privé au MES (Mécanisme européen de stabilité), structure de gestion des crises. Ce dernier entrera en vigueur en 2013, en s’’inspirant des principes en vigueur au sein du Fonds monétaire international.

Il se substituera à l’’actuelle Facilité européenne de stabilité financière (FESF). "J’’ai appelé les Etats à clarifier leur position et à éviter toute ambiguïté vis-à-vis des investisseurs, des épargnants et des professionnels des marchés", a-t-il déclaré devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen.

"Je le dis de manière très explicite : l’’Europe sera en phase totale avec la politique et les pratiques du FMI pour ce qui concerne la participation du secteur privé ; la position rendue publique dimanche dernier par les Etats est une clarification utile".

déclaration de mise sous tutelle politique de l’’europe au FMI , donc des USA

le FMI etant une antenne etatunisiennes

vassalisation complete de l’’europe aux parametres d’’ajustements du FMI et des USA

le sauvetage de l’’europe sera sous tutelle politique des USA

quel bilan de 10 ans d’’euro

Messages

  • TRICHET EN PERDITION CHERCHE BOUEE DE SAUVETAGE :

    ......En tant que plan destiné à ramener le calme sur les marchés, le sauvetage est un échec. A un point tel qu’à peine décidée, la résolution d’imposer un partage des pertes, un haircut, au secteur privé et au secteur bancaire à partir de 2013, cette décision a été rapportée. On est revenu quasi immédiatement à la situation antérieure, c’est à dire une situation de type FMI avec discussions politiques et traitement cas par cas. En gros et pour simplifier, l’abandon du haircut, c’est l’abandon de la voie des restructurations des endettements.

    C’est par ce reniement, par cette pirouette, cette volte-face que se révèle la vérité. A savoir que toute cette question du crédit souverain, des PIIGS, du Club Med, est de la poudre aux yeux. Le problème n’est pas là. Il n’est pas là où l’on voudrait que l’on regarde, il est dans ce qui est escamoté.

    Le vrai problème, c’est la situation du secteur bancaire. Le problème du crédit souverain n’est qu’un révélateur d’une part et un alibi d’autre part. Il faut renverser la perspective, cesser de marcher sur la tête et remettre l’édifice analytique sur ses pieds.

    Chart

    La crise du crédit souverain en Europe est l’équivalent de la crise des subprimes aux Etats-Unis avec des similitudes frappantes. A la faveur d’une liquidité excessive, motivé par des recherches de profits exagérés, le secteur bancaire a octroyé des prêts pourris, le caractère « pourri » de ces prêts étant dissimulé par le rating, c’est à dire en fait par l’illusion de la convergence européenne. La politique des banques européennes a été autant à courte vue et autant critiquable que celles des banques américaines. On s’interroge sur la gestion de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne, pourquoi ne pas s’interroger sur les raisons qui ont poussé les banques à leur accorder les crédits qui, maintenant, constituent problème. Cette crise des subprimes européens révèle que le secteur bancaire a commis des erreurs colossales, des imprudences inexcusables, dont les montants sont disproportionnés, non seulement en regard de leurs fonds propres, mais aussi en regard de la taille de leur pays d’origine. Les banques allemandes ont 140 milliards d’euros de créances sur l’Irlande, soit 4,2% du GDP allemand. Et la même chose pour les banques britanniques, françaises, belges, etc. Nous vous renvoyons aux chiffres publiés par la BRI, vous y trouverez non seulement les chiffres des engagements sur l’Irlande, mais ceux absolument effrayants sur le Portugal et l’Espagne
    Quelles sont les banques potentiellement les plus affectées par la crise de la dette européenne ? (cliquez sur le lien)

    Le problème fondamental, le problème qui est à la racine de la crise, ce n’est pas l’insolvabilité des PIIGS, du Club Med et autres, c’est le fait que les solutions habituelles pour résoudre le problème sont impossibles à mettre en œuvre. C’est le fait que les banques ne peuvent plus faire face. Elles ne peuvent continuer à empiler les créances sur les Etats souverains et elles ne peuvent pas non plus accepter de les restructurer.

    Paradoxe majeur, alors que dans la présentation qui en est faite par les gouvernements, dans la crise européenne, l’Allemagne apparaît comme un pôle de solidité, dans la réalité, elle est le maillon faible, elle est le mauvais élève. Avec un peu d’humour, nous dirions le mauvais élève qui essaie de jouer au professeur. Dès lors que l’on rétablit le problème dans sa nudité, dans toute sa clarté, l’Allemagne est non pas la solution, mais le problème : le colosse aux pieds d’argile, le château de cartes. Le core européen est gangrené. Le Centre est miné, rongé par les dettes « pourries ».

    Tant que la mystification et les mensonges persisteront, ne vous attendez pas à ce que les « solutions » donnent des résultats positifs. C’est normal puisque les solutions s’attaquent à l’apparence du mal et non à sa réalité profonde.

    Les marchés sont plus informés et plus intelligents que les gouvernants car ils bénéficient de la dissymétrie de l’information. Les banques qui dominent les marchés connaissent leurs situations réelles et celles de leurs confrères ou consœurs. Contrairement aux affirmations des politiques, elles ne spéculent pas, elles prennent des décisions de gestion, les décisions de gestion qui s’imposent pour leur survie : elles réduisent leurs risques, elles achètent des protections, elles refusent de continuer à financer malgré les cadeaux de la BCE. Ce qui apparaît comme des dysfonctionnements de marché ou des comportements immoraux n’est en réalité que de la gestion sous contrainte. Sous contrainte de survie.

    Ce renversement de perspective qui reconstitue les chaînes de causalité et les remet dans le bon ordre est essentiel. Il permet de comprendre

    1) que l’Allemagne ne peut sauver l’Europe puisque c’est elle qui est la plus atteinte

    2) que les plans type FMI, fonds de soutien et autres ne servent qu’à aggraver la situation car ils réduisent la solvabilité globale et augmentent la masse des endettements

    3) que l’Europe est condamnée à rester unie, que l’éclatement est impossible.

    Les débiteurs tiennent les créditeurs par la barbichette. Pire, les débiteurs ont presque plus intérêt à sortir de l’Europe que les créditeurs. L’Allemagne ne peut sortir, ce serait précipiter la perte de son secteur bancaire et accessoirement, il faut le dire en passant, celui de son secteur exportation.

    L’euro va continuer, les bail-out vont se multiplier. Les mensonges aussi. Les Pères Fouettard rigoureux allemands vont manger leur chapeau, nécessité fait loi. Les défauts sont impossibles, les éclatements de la zone euro sont hors de propos. La seule perspective est celle de la monétisation.

    Quel est le rapport avec notre introduction ? Il est évident.

    Vous l’avez compris. Tout tourne autour de la pratique politique fondée sur l’opacité, la non-transparence, la manipulation, la mystification, l’inversion des causes et effets, etc.

    ........L’effet de Wikileaks est ailleurs.

    Il est dans le basculement qui fait chuter le Pouvoir.

    Dans le dévoilement de ce qu’il est réellement, c’est à dire un menteur, un manipulateur non crédible.

    La parole de Pouvoir, au-delà de son contenu, qui peut être vrai ou faux, a une caractéristique essentielle : elle a un poids. Et c’est ce poids qu’elle est en train de perdre avec les révélations de Wikileaks, avec les erreurs de Bernanke, avec les contorsions européennes. Ce qui est en cause, ce qui constitue l’unité de nos propos disparates, ce ne sont ni les vessies, ni les lanternes, mais le pouvoir de faire prendre les vessies pour des lanternes.

    Buno Bertez 30 novembre 2010

    http://lupus1.wordpress.com/2010/12/01/a-propos-des-vessies-et-des-lanternes-par-bruno-bertez/#more-17045

    Les chiffres qui parlent :

    4.589 milliards d’euros d’aides au secteur financier en Europe

    mercredi 01 décembre 2010, 14:19

    Au total 4.589 milliards d’euros d’aides publiques ont été mises à disposition du secteur financier européen depuis octobre 2008 et le début de la crise bancaire, selon un état des lieux publié aujourd’hui par la Commission européenne.

    Ce chiffre correspond aux aides auxquelles la Commission, gardienne de la concurrence en Europe, a donné son feu vert. Il recouvre non seulement des injections de liquidités ou des prêts préférentiels accordés à des banques à titre individuel, mais aussi des plans nationaux d’aide mis à disposition du secteur mais pas forcément activés, une bonne part de garanties intervenant seulement en cas de défaut…

    Les sommes effectivement dépensées sont donc inférieures. Bruxelles précise que les aides utilisées ont atteint 957 milliards en 2008 et 1.107 milliard en 2009, dont 76 % pour des garanties. Elle ne donne pas de chiffre pour 2010.

    lesoir.be belga

    … les aides publiques « traditionnelles » (pour la recherche, l’emploi, les industries vertes…) pour la seule année 2009 ont représenté 73,2 milliards d’euros.

    http://www.express.be/business/fr/economy/e4e7cc6f7b392c09764c42b2cb516e89-821/136625.htm

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=18949

    • En tant que citoyen lambda,j’ai une solution issue de simple bon sens paysan:puisque tout est pourri,et l’argent devenu virtuel,qu’on annule purement et simplement les dettes de tous les pays !la conséquence serait un assainissement ,pas de sdf ,pas de pauvreté supplémentaire...rien ! les banquiers et autres sbires pourront meme continuer à manger du caviar et à grossir un peu plus !où est le problème ?La vie et le monde n’appartiennent à personne !les droits que certains s’arrogent en pondant des lois sont fictifs,virtuels et aux yeux de l’existence ,insensés !alors stop !arretons ce film qui a assez duré,n’y croyons plus !

    • LORS DE LA REUNION DES BILDERBERG EN 2009

      Il a été décidé que le FMI serait le MINISTERE DES FINANCES mondial

      et l’OMS le le MINISTERE MONDIAL de la SANTE

      Michèle DRAYE