Accueil > mort au travail

mort au travail

Publie le jeudi 19 juillet 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Présente dans les livres d’Arthur muler « mort d’un commis voyageur », la souffrance au travail extrême réapparaît aujourd’hui
Au moment où un homme de 55ans magasiner sur le site de l’usine PSA de Mulhouse et employé depuis 29 ans par le constructeur automobile, s’est suicidé lundi 16 juillet 2007 sur son lieu de travail les journaux :le monde et le figaro font remarquer qu’il s’agit du sixième suicide au sein du groupe.
le journal l’humanité l’explique par les conditions de travail
pour libération « le rapport entre travail et suicide fait désormais débat longtemps tabou »
En effet pour de nombreuses activités ,la quantité du personnel a été divisé par quatre avec la même productivité et de ce fait le climat de travail s’est dégradé avec des pressions qui peuvent s’apparenter à des menaces y compris sur les arrêts maladie sans compter l’isolement des salariés, la suppression généralisée des pauses, le stress au travail .Les suppressions d’emplois à répétition et la mise en concurrence des salariés par l’individualisation vont créer une désespérance.

Pour –la CGT « un salarié mort sur son lieu de travail doit nous interroger sur ses motivations », Sud Renault a obtenu une expertise indépendante.
Le délégué CGT a fait marquer ce suicide avec difficulté sur le registre des accidents du travail
Reconnaissance difficile à obtenir car seulement 40 suicide ont été reconnu à ce jour comme accident du travail depuis 1997 alors que le rapport du conseil économique et social en relate entre 300 et 400 suicides liés aux mauvaises conditions de travail.
Martine Lozano

Messages

  • Merci de corriger : "Mort d’un commis-voyageur" (très bonne référence en effet) d’Arthur Miller ( et non muler).

  • Et une cadre de chez Areva qui vient de se défenestrer...

    C’est une hécatombe... c’est abominable et doit nous faire réagir.

    hier ou avant hier je ne sais plus , il ya vait un très bon papier dans l’huma, une interview qui appelait les syndicats à poursuivre les directions de ces groupes meurtriers devant les tribunaux pénaux pour incitation au suicide.

    Je suis tout à fait pour cette action.

    Pour avoir passé plusieurs années dans un cabinet d’affaires type anglo saxon, modèle ultra libéral donc, où on n’hésitait pas à virer des collaboratrices ayant 7 ou 8 ans de "maison", à leur première grossesse, et en être partie effectivement in extremis avant qu’ils n’aient ma peau (ghysique et morale , puisque j’avais refusé justement , de témoigner en faveur des associés contre mon confrère virée pendant sa grossesse, j’a i été "placardisée" pendant 3 ans, je n’ai eu aucune des augmentations ni des bonus auxquels avaient droit tous les autres, et j’en passe) je vois très bien ce que représente ce type de situation extrême où travailler devient synonyme d’angoisses, de fatigue intense, de dépression , d’écoeurement etc etc

    Je l’ai vécu plus que dans ma chair (et je n e suis pas la seule à avoir connu cela dans ce milieu , où, petite précision, le marché du travai lest volontairement saturé et où quand on se fait virer on n’a pas droit au chômage, ce qui signifie levier de pression énorme)

    J’ai appris récemment qu’une collaboratrice que je connaissais bien a été victime d’un grave accident de moto en rentrant chez elle à 23.30 après le boulot, complètement lessivée par des mois et des m ois de travail à 70 ou 80 heures par semaine ( y compris le week end donc) pour une paie de 2.500 euros nets...

    Donc solidarité et action à 10.000 % avec tous les salarié-e-s exploité-e-s , humilié-e-s et harcelé-e-s par des groupes capitalistes pour la seule loi du profit...

    Le travail ne doit pas être une torture !

    La Louve

  • Il est temps de prendre conscience du calvaire que vivent des salariés.
    J
    ’ai vécu la pression pendant 2 ans au sein d’ un centre social à cause d’une folle qui nous servait de patronne.
    Je ne dois mon salut qu’à mes collègues qui vivaient la meme détresse et avec qui on s’est sérré les coudes.

    Alors si dans votre entourage vous avez des collègues en détresse ne les lachez pas.

    Anne