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mort au travail

Publie le mercredi 1er août 2007 par Open-Publishing

Présente dans les livres d’Arthur miller « mort d’un commis voyageur », la souffrance au travail extrême réapparaît aujourd’hui.
Au moment où un homme de 55ans magasiner sur le site de l’usine PSA de Mulhouse et employé depuis 29 ans par le constructeur automobile, s’est suicidé lundi 16 juillet 2007 sur son lieu de travail ;le journal :le monde fait remarquer qu’il s’agit du sixième suicide au sein du groupe.
Le journal l’humanité l’explique par les conditions de travail
Pour libération « le rapport entre travail et suicide fait désormais débat longtemps tabou ».

En effet pour de nombreuses activités, la quantité du personnel a été divisé par quatre avec la même productivité et de ce fait le climat de travail s’est dégradé avec des pressions qui peuvent s’apparenter à des menaces y compris sur les arrêts maladie sans compter l’isolement des salariés, la suppression généralisée des pauses, le stress au travail. Les suppressions d’emplois à répétition et la mise en concurrence des salariés par l’individualisation vont créer une désespérance.
L’organisation du travail génère du stress(plan chronométrage pour gagner des gains de productivité et supprimer des postes de travail
Les primes à la production toujours bonne à prendre par ces temps qui courent où les salaries sont bloquées et très bas poussent tout le monde à dénoncer tout le monde t à suspecter ceux qui sont en arrêt maladie.
D’ailleurs ils reçoivent régulièrement des lettres type pour les inciter à revenir.
C’est aussi la gestion par la peur où des rumeurs sont lancées de fermeture de site injustifiées.

On apprend aussi le suicide d’une femme ingénieur e qui s’est défenestrée du siège parisien du groupe nucléaire AREVA ;

Pour –la CGT « un salarié mort sur son lieu de travail doit nous interroger sur ses motivations », Sud Renault a obtenu une expertise indépendante.
Le délégué CGT a fait marquer ce suicide avec difficulté sur le registre des accidents du travail
Reconnaissance difficile à obtenir car seulement 40 suicides ont été reconnus à ce jour comme accident du travail depuis 1997 alors que le rapport du conseil économique et social en relate entre 300 et 400 suicides liés aux mauvaises conditions de travail.
Martine Lozano