Accueil > quel calme....
les européens se retrouvent tous à cause des dirigeants à financer et produire des gilets de sauvetage à la queue leu leu , à coups de centaines de milliards d’euros et d’etranglements sociaux
pour sauver l’europe des banques
pas une critique , pas une explication mediatique...
quel calme....la paix en europe
Messages
1. quel calme...., 22 novembre 2010, 07:57, par Meurisse
J’ai fait très fort. Voulant examiner certains "sites" de près, j’ai donné des renseignements sur mon adresse mel et ai "hébergé" les sus-dits dans mes favoris !!! Je suis naïve et en informatique et en politique. Que puis-je faire ????
1. quel calme...., 22 novembre 2010, 10:09
change d adresse electro..........
2. quel calme...., 22 novembre 2010, 10:16
Dette des Etats : l’Irlande devient BCE-phobe...
par Philippe Béchade
Vendredi 19 Novembre 2010
Vous ne trouverez pas beaucoup de journalistes dans la presse française pour venir vous expliquer de quoi il retourne en Irlande.
Ne leur en veuillez pas, ils sont rarement compétents sur le sujet — et s’ils l’étaient, ils auraient trop peur de vous ennuyer avec un mélange indigeste de politique intérieure, d’erreurs stratégiques assumées (pour complaire à Londres ou Wall Street), de fierté nationale (la sacro-sainte indépendance si chèrement arrachée à la couronne britannique).
Et il ne faut pas négliger cette autre particularité de l’Irlande : la pluie. Ah, si vous saviez ce qu’il tombe sur Dublin au mois d’octobre, novembre et décembre... C’est presque aussi déprimant qu’en janvier, février, mars et avril : sept mois de fortes pluies entrecoupées d’averses !
Les Irlandais sont habitués, pas nos journalistes qui s’y font aussi rares que les touristes à la mauvaise saison. Laquelle dure en réalité neuf mois et demi par an... nos amis irlandais nous pardonneront cette plaisanterie, ils revendiquent d’en être les auteurs.
Et s’il pleut des ennuis sur les banques irlandaises durant des mois, cela ne présente aucun caractère inhabituel aux yeux d’un peuple qui voue un culte aux bottes en caoutchouc et aux pardessus en toile cirée. Lorsqu’ils les remisent au placard, ça leur fait tout drôle.
Si les banques locales devaient échapper à la faillite grâce à la solidarité européenne ou disparaître comme le recommande implicitement la BCE — c’est comme si l’averse de milliards d’euros (déjà 50 milliards engloutis pour permettre la survie d’Anglo-Irish et Allied Irish Banks puis Bank of Ireland) qui dure depuis deux ans cessait soudainement : ce serait presque perçu comme une anomalie climatique !
A ce propos, il est assez cocasse de noter que c’est d’abord la spéculation immobilière qui menace d’acculer l’Irlande à la faillite, tout comme Dubaï à l’automne dernier. Ces pays représentent les deux extrêmes en matière de pluviométrie, avec une sécheresse désespérante à l’est de la péninsule arabique et des précipitations sans fin à l’ouest du continent européen.
Trop de soleil ou trop de pluie semble embrouiller les esprits. En dehors des questions de climatisation ou de déshumidification, il n’est pas inutile de rappeler que Dubaï comme l’Irlande constituent de véritables paradis fiscaux pour les entreprises ; cela prouve bien que l’absence de taxes et impôts ne garantit en rien la prospérité et le plein emploi à court, moyen ou long terme.
Nous touchons là un des aspects les plus choquants du dossier irlandais. En effet, ce pays a profité au maximum des aides européennes dans les années 90, tout en jouant en solo sa partition sur le plan fiscal, sur le dos de ses bailleurs de fonds continentaux — lesquels ont vu beaucoup d’entreprises délocaliser leur siège social dans la zone des docks de Dublin.
Il s’agit d’une sorte de Delaware ou de Monaco local... mais avec un ratio d’ensoleillement inversement proportionnel à celui de la riviera méditerranéenne.
La morale de cette histoire, c’est que ce sont les contribuables des pays fondateurs d’une Europe élargie qui s’apprêtent à payer une deuxième fois pour les nouveaux entrants. La première fois, c’était dans la louable intention de favoriser leur rapide "mise à niveau". La seconde fois, c’est pour leur éviter la faillite après qu’ils se soient exonérés des règles auxquelles les pays "vertueux" se conformaient — en pratiquant soit le dumping fiscal dans le cas de l’Irlande, soit la falsification à grande échelle de la comptabilité nationale dans le cas de la Grèce.
Mais que ceux qui vouent ces mauvais joueurs ou ces tricheurs aux gémonies s’interrogent sur le laisser-faire qui a prévalu durant presque une décennie. Que penser de l’étrange cécité à l’époque de ceux qui fustigent aujourd’hui l’ampleur du désastre et constatent que les milliards d’aides accordées ces derniers mois ne règlent aucun problème sur le fond ?
Qu’il nous soit également permis d’ironiser sur les commentaires de Tim Geithner. Ce dernier estime que le problème irlandais pourrait être rapidement réglé si les Européens intervenaient rapidement pour déverser sur l’Irlande un flot de liquidités... vraisemblablement inspiré du TARP mis en place aux Etats-Unis au début de l’automne 2008.
Cela reviendrait à offrir à Dublin les moyens de nationaliser ses banques avec l’argent du contribuable allemand, français et même grec ou espagnol ! On peut comprendre que Bruxelles hésite — sauf si l’Irlande se plie à toute une série d’exigences qui se heurtent à un refus catégorique — et le FMI également, puisque son principal bailleur de fonds est américain et qu’il ne veut pas rajouter un dollar pour ça !....
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20101119-3194.html
1. quel calme...., 22 novembre 2010, 11:46, par pilhaouer
Lourd cet article à prétentions humoristico-climatiques.
Voici la bio wikipedia de son auteur :
"Philippe Béchade rédige depuis dix ans des chroniques macroéconomiques quotidiennes ainsi que de nombreux essais financiers. Intervenant quotidien sur BFM depuis mai 1995, il est aussi la ’voix’ de l’actualité boursière internationale sur RFI depuis juin 2002. Analyste technique et arbitragiste de formation, il fut en France l’un des tout premiers ’traders’ mais également formateur de spécialistes des marchés à terme. Rédacteur aux Publications Agora, vous trouvez chaque jour ses analyses impertinentes des marchés dans La Chronique Agora."
Un trader "impertinent "sur BC !!!
3. quel calme...., 22 novembre 2010, 12:03, par yapadaxan
Les peuples d’Europe emmagasinent de la colère. De façon silencieuse.
Notons que les partis socialistes n’y trouvent rien à redire. Ils sont dans leur élément. En gestionnaires responsables, ils se soucient des institutions européennes, de la santé des Etats et du dynamisme des banques.
Ségolène et Aubry ne cachaient pas leur satisfaction, l’autre jour, en direct de l’Internationale socialiste : le PS grec de Papandréou avait obtenu la majorité électorale. Où donc y avait-il un quelconque souci ?
En revanche, ne négligeons pas les approches critiques d’organisations de gauche qui dénoncent l’offensive capitaliste qui place les Etats (et donc les peuples) sous la férule des plans de rigueur et des crédits énormissimes consentis par les banques aux dits Etats.
C’est loin, très loin d’être suffisant, certes, pour l’heure.
Mais quand même...
On assiste à une régression sans précédent de la condition des salariés.
Néanmoins, une grave question se pose : quid des groupuscules d’extrême droite qui enregistrent, partout en Europe, une progression électorale indubitable ?
Car c’est un fait. L’instabilité économique et sociale ne va pas tarder à devenir un chaos politique...