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Soupçon de connivence entre Nicolas Sarkozy et son frère

Publie le mardi 26 octobre 2010 par Open-Publishing
7 commentaires

Le député PCF André Gérin a dénoncé ce mardi à l’Assemblée la collusion d’intérêts entre Nicolas Sarkozy et son frère Guillaume, délégué général d’un groupe d’assurances de renom, dans le cadre de la réforme des retraites.

Soupçon de connivence entre Nicolas Sarkozy et son frère

Le député du Rhône André Gérin a surpris ce mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée, au cours des questions au gouvernement, en brandissant une photographie représentant le président Nicolas Sarkozy et son frère Guillaume.

A travers ce photo-montage -détournant une affiche électorale de l’UMP-, le parlementaire mettait en rapport la réforme des retraites et le fait que le groupe d’assurance Malakoff-Médéric, dont Guillaume Sarkozy est le délégué général, développe des produits d’épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l’Etat.

André Gérin a refusé de remettre aux huissiers qui le lui demandaient la photo. Les députés de la majorité ont alors protesté et la séance a été brièvement suspendue.

Georges Tron, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, a répondu au député communiste que la gauche avait déjà combattu les précédentes réformes des retraites en 1993 et 2003, sans les remettre en cause ensuite.

La société Malakoff-Méderic s’était déclarée "injustement mise en cause", lorsque le site internet d’information Mediapart a mis en avant la semaine dernière la fonction du frère du chef de l’Etat, en pleine protestation nationale contre la réforme des retraites.

Sur le site internet de la société, Guillaume Sarkozy déclare : "Pour demain, Malakoff-Médéric va proposer de nouveaux produits, va vouloir expérimenter, va vouloir innover et nous offrirons à nos clients (...) une vision cohérente, globale, transparente, lisible, de leur protection sociale".

source et liens :

http://www.lexpress.fr/actualite/soupcon-de-connivence-entre-nicolas-sarkozy-et-son-frere_931322.html

Messages

  • N’oubliez pas le troisième frère : Pierre-Olivier Sarkozy.

    Pierre-Olivier Sarkozy est directement intéressé par la mort de la retraite par répartition.

    Pierre-Olivier Sarkozy souhaite le passage à la retraite par capitalisation car c’est son métier : dans l’entreprise Carlyle, Pierre-Olivier Sarkozy est "co-head et managing director du Global Financial Services Group".

    En clair : il est chargé de gérer des fonds, de les investir pour qu’ils rapportent le plus possible, et il est donc chargé de gérer notamment des fonds de pension (c’est le système de la retraite par capitalisation).

    Lisez cet article du 6 mars 2008 :

    Un Sarkozy chez Carlyle, l’autre décore Albert Frère : y a-t-il un lien ?

    Deux événements récents, en apparence anodins, ont un double point commun, l’un évident, l’autre plus difficile à repérer.

    Carlyle, géant new-yorkais du private equity (76 milliards de dollars en gestion), vient d’engager Pierre-Olivier Sarkozy. Ce dernier était précédemment co-patron de FIG Investment Banking, une division du suisse UBS. Chez Carlyle, il deviendra, dès le mois d’avril, co-head et managing director du Global Financial Services Group.

    Cette section est très neuve. Fondée en juin 2007, elle n’a pas encore bouclé de transaction mais a déjà attiré quelques pointures, notamment Sandy Warner, ex-président de JPMorgan Chase. Pierre-Olivier Sarkozy a été engagé pour « ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers », indique la firme dans un [communiqué] daté du 3 mars.

    Entré chez UBS après avoir été « débauché » de chez First Boston Corporation, il en a rapidement gravi les échelons. Selon le site Internet du magazine [Forbes], Pierre-Olivier Sarkozy était n° 10 de l’institution helvétique en 2002, conseillant des opérations pour un total de 312 milliards de dollars ; en 2007, il était n° 5 (514 milliards de dollars).

    Parmi ses faits d’armes, citons la vente de la banque MBNA à Bank of America pour 35 milliards de dollars en 2006. Plus près de nous, il a conseillé ABN Amro dans le cadre de la cession de sa filiale américaine LaSalle à la même Bank of America.

    L’homme est donc de valeur - Forbes titre d’ailleurs son portrait « Big Apple Dealmaker » - mais il ne compte pas, en passant chez Carlyle, complètement couper les ponts avec UBS : « Je continuerai de travailler avec UBS en tant que conseiller et, en retour, de profiter du soutien d’UBS pour les efforts d’investissement de Carlyle dans les services financiers. »

    http://trends.rnews.be/fr/economie/actualite/banque-et-finance/un-sarkozy-chez-carlyle-l-autre-decore-albert-frere-y-a-t-il-un-lien/article-1194641944910.htm

  • Le Clan Sarkozy ! un film a voir prochainement dans le pays...Il va falloir les attaquer la ou cela fait mal...

  • voir la vidéo par ce lien
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/retraites-quand-gauche-accuse-nicolas-sarkozy-rouler-frere-49108

    ’article 32 de la réforme des retraites rend obligatoire, dans certains cas, l’épargne retraite. La gauche accuse l’exécutif de développer ainsi la retraite par capitalisation, alors que Guillaume Sarkozy, à la tête du groupe Malakoff-Médéric, compte être présent sur ce marché lucratif.

    Les sénateurs, la semaine dernière, avaient déjà mené la charge, durant les débats sur la réforme des retraites. Le député communiste André Gérin a repris le flambeau à l’Assemblée nationale ce mardi. En cause, les dispositions sur l’épargne retraite. Selon un amendement voté au Sénat, la moitié des sommes perçues par un salarié au titre de la participation aux résultats de l’entreprise est, sauf avis contraire du salarié, obligatoirement versée sur le plan épargne pour la retraite collectif (Perco), forme de retraite par capitalisation. La gauche y voit une menace pour la répartition et craint un « basculement systémique ».

    Aux questions d’actualité, à l’Assemblée nationale, André Gérin dénonce une « escroquerie politique ». « Une retraite peut en cacher une autre. La retraite par répartition cache la retraite par capitalisation. L’art 32, c’est de la dynamite contre la retraite par répartition, une modification profonde de la réglementation de l’épargne retraite, qui ouvre un marché de 40 à 100 milliards d’euros, avec les compliments de Parisot », lance le député.
    « Bingo pour les assureurs et les banques »

    François Fillon fait la moue. Gérin continue sa diatribe : « Bingo pour les assureurs et les banques. Voilà la vérité, avec une intrigue à la clef. Car un homme peut en cacher un autre. Tablant sur une baisse de 8% des retraites, Guillaume Sarkozy, le frère du président de la République, veut s’occuper de ce pactole, avec le groupe Malakoff-Médéric, et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), dès le 1er janvier 2011. Or la CDC gère les fonds des retraites par répartition. Le gouvernement a-t-il décidé de mettre la CDC au service de la capitulation ? », lance André Gérin, qui, sûrement sous le coup de l’émotion, fait un lapsus entre capitalisation et capitulation. Ce qui, pour lui, doit revenir au même.

    Alors que George Tron, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, commence à répondre, André Gérin sort une photo : c’est l’affiche de campagne du candidat Sarkozy, en 2007, « Tout est possible », pour le coup détournée. Nicolas Sarkozy se retrouve avec son frère, Guillaume. « Donnez votre photo à M. le huissier », demande Accoyer. André Gérin commence à descendre l’hémicycle. Les huissiers bloquent. Le président de l’Assemblée décide de suspendre la séance, quelques dizaines de secondes… (à voir dans la vidéo ci-dessus).
    « On ne me fera pas croire que c’est une coïncidence »

    Il y a quelques jours, les sénateurs socialistes et communistes avaient déjà porté l’estocade dans l’hémicycle. « La création d’un fonds de pension avec Guillaume Sarkozy, on ne me fera pas croire que c’est une coïncidence », dénonce le sénateur PS Martial Bourquin. Il craint que le gouvernement ne cherche à obtenir « un système par répartition affaibli qui ne règle pas la question des recettes », pour favoriser le développement de l’épargne retraite. Et d’ajouter : « C’est une stratégie préméditée »

    Le sénateur communiste Guy Fisher dénonce lui une « offensive insidieuse ». « Il y a un lobby du monde bancaire, des assurances et des mutuelles qui n’a jamais été aussi actif. On sait que la fédération française des sociétés d’assurance, les grands groupes, notamment le groupe Malakoff-Médéric, présidé par Guillaume Sarkozy, sont aujourd’hui prêts à capter une partie de cet épargne ».
    « Tout ceci ne fera que se développer, bien entendu »

    A droite, on défend cette volonté de développer l’épargne retraite. Pour Philippe Marini, sénateur UMP, rapporteur général de la commission des finances, « c’est ce qui se passe aujourd’hui. Tous ceux qui ont de l’épargne s’efforcent de l’accumuler pour leur retraite. Ce n’est pas condamnable ». Il prend exemple sur l’accession à la propriété ou l’achat de « quelques studios pour les louer à des étudiants », forme d’épargne en vue de la retraite, selon le sénateur. Quant aux Perco, « ça monte en puissance. Tout ceci ne fera que se développer, bien entendu. C’est la nature des choses ».

  • « Georges Tron, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, a répondu au député communiste que la gauche avait déjà combattu les précédentes réformes des retraites en 1993 et 2003, sans les remettre en cause ensuite. »

    Que Georges Tron(c) s’offre un Fi(ll)on comme çà il n’aura plus besoin de chier par la bouche.

    ceci étant il a raison...

  • soupçon ??????

    je dirais soupçonS. car on n’a pas encore tout vu !

  • Les imbrications de la FAMILLE SARKOZY avec le monde de la spéculation bancaire et d’ASSURANCE PAR CAPITALISATION ne fait aucun doute, ce n’est pas sûr à 100% MAIS à 2000%.
    Ces imbrications entre autres englobent le GROUPE CARLYLE (armement), groupe bien connu pour ses magouilles avec l’ancien président GEORGE BUSH et ses imbrications de milliardaires juifs.