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FEMMES, CAMARADES, COPINES... ON vous aime... et pas que le 8 MARS !

Publie le mardi 8 mars 2011 par Open-Publishing

Puisque parfumeurs et "féministes" sans aucune classe puisque niant la Lutte de ce nom vont occuper la une des médias du décervelage, en ce 8 Mars récupéré, Bella Ciao , qui nous offre un lieu de débat nos sensibilités parfois en opposition n’empêche pas la fraternité d’un côté de barricade, me donne l’occasion de mettre TROIS FEMMES en lumière,

Espagnoles mais dont les machistes, les sexistes diraient"Nom de Dieu, celles là elles en avait !!"...

Du courage, voyons

 :)..

En mémoire de FEMMES qui certainement, comme parfois nous ici, voire plus durement, ne s’épargnèrent pas...

Au nom de leur engagement d’inspiration, de formation différentes voire opposées.

Avec certainement l’accord unanime des mecs-ce qui est rare- de pouvoir rajouter un oeillet rouge accompagné d’une corbeille de"bisous" à La Louve et ses copines..


« DOLORES » la Communiste

( quand j’ai la flemme je fais du copier coller.)

le"NO pasaran" a fait le tour du monde.

Mais s’il y a eu des heures glorieuses et complexes dans l’Internationalisme prolétarien , ce salut aux Brigadistes reste pour moi un grand "classique" de la fraternité révolutionnaire.

Extraits du discours de Dolores Ibarruri (La Pasionaria)
Texte complet en espagnol ici ;
http://espana36.voila.net/brigades/brigade2.htm

"Barcelone, 15 novembre 1938

Adieu aux Brigades Internationales

« "Mères ! Femmes ! Lorsque les années auront passé et que les blessures de la guerre seront cicatrisées ; lorsque le souvenir des jours de détresse et de sang se sera estompé dans un présent de liberté, d’amour et de bien-être ; lorsque les rancœurs seront mortes et que tous les espagnols sans distinction connaîtront la fierté de vivre dans un pays libre, alors, parlez à vos enfants.

Parlez leur des hommes des Brigades Internationales.

Dites-leur comment, franchissant les océans et les montagnes, passant les frontières hérissées de baïonnettes, épiés par des chiens dévorants avides de déchirer leur chair, ces hommes sont arrivés dans notre pays comme des croisés de la liberté. [...]

Ils abandonnèrent tout : tendresse, patrie, foyer, fortune, mères, épouses, frères, sœurs et enfants, et vinrent nous dire : Nous voici. Votre cause, la cause de l’Espagne, est la nôtre. C’est la cause de toute l’humanité éprise de progrès !

Aujourd’hui, ils s’en vont. Beaucoup d’entre eux, des milliers, restent ici, avec comme linceul, la terre espagnole, et tous les espagnols se souviennent d’eux avec une émotion profonde. [...]

Camarades des Brigades Internationales ! Des raisons politiques, des raisons d’État, l’intérêt de cette même cause pour laquelle vous avez offert votre sang avec une générosité sans limites, font que vous repartez, certains de vous dans leur pays, d’autres vers un exil forcé.

Vous pouvez partir la tête haute. Vous êtes l’histoire, la légende, l’exemple héroïque de la solidarité et de la démocratie universelle [...].
Nous ne vous oublierons pas ;

et quand l’olivier de la paix se couvrira de nouveau de feuilles mêlées aux lauriers victorieux de la République espagnole, revenez ! "

Federica Montseny, l’ANARCHISTE MINISTRE

Les amis hispanisants retrouveront cette video avec plaisir

« Née le 12 février 1905 à Madrid, fille des anarchistes catalans Joan Montseny (Federico Urales) et Teresa Mane (Soledad Gustavo), fondateurs de la Revista Blanca, en 1898.
Federica milite très jeune à la C.N.T. Avec son père, elle fait reparaître la Revista Blanca, puis une nouvelle publication qui deviendra mensuelle La Novel.la Ideal ("Le roman idéal" : romans de propagande libertaire, parlant d’antimilitarisme, d’entraide, d’amour libre, etc.).
En 1930, elle prend pour compagnon Germinal Esgleas.
En 1936, elle est au comité régional de la C.N.T. et au comité péninsulaire de la F.A.I.
Ministre de la santé du nouveau gouvernement républicain avec trois autres membres de la C.N.T (cette participation d’anarchistes au gouvernement sera largement controversée), elle fait voter une loi légalisant l’avortement.
A la fin de la guerre, elle est contrainte à l’exil, en France. Avec son compagnon, ils continuent à soutenir les anarchistes, et connaissent tous deux les prisons françaises.
Une fois libérée, Federica reprend la lutte, en France, à Toulouse.
Disparue le 14 janvier 1994 à Toulouse, Federica Montseny était l’une des dernières grandes figures de l’Espagne libertaire.
Federica Montseny est l’auteur d’un livre-témoignage : "Pasion y Muerte de los Espanoles en Francia" (Toulouse - 1950) »

Teresa Rebull, la "TROTSKYSTE" du P.O.U.M

« Elle est née en 1919 à Sabadell, cette une chanteuse catalane.

Elle a été militante du POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste). Après la Guerre civile espagnole, elle s’établit à Banyuls-sur-Mer, où elle participe à la Résistance contre l’occupant nazi.

Après la Seconde Guerre mondiale, elle prend contact avec la gauche parisienne et rencontre Sartre, Juliette Gréco et Albert Camus. Après mai 68, elle participe au mouvement de la Nova Cançó catalane, enracinée dans sa contrée d’adoption.

Elle a mis en musique des poèmes de poètes comme Joan Salvat-Papasseit (Mester d’amor, 1977), avec qui elle va recevoir le Prix Charles Cros, Josep Sebastià Pons (Camí de l’argilada, 1986) et Maria Mercè Marçal.

En 1992, elle a reçu la Croix de Sant Jordi.

En 1999, elle a publié son autobiographie, Tot cantant.

En 2000, elle publia le disque Tot Cantant, suivi en 2006 de Visca l’amor, d’après le poème éponyme de Joan Salvat-Papasseti »t.

Teresa, que j’ai entendu chanter au Liceo DE barcelone en 1983 explique mieux que je ne le ferai ce que de particulièrement difficile fut le combat féministe au sein du P.OU.M..

Elle n’est pas la seule qui souligne que, beaucoup plus que les "anars" ou les"Communistes du PCE", l’Organisation se réclamant de Trotsky..était d’approche très machiste..

une militante raconte :

""La sincérité de ces dernières, leur héroïsme éventuel, ne suffirent pas à désarmer le machisme des « militants », qui, à grand renfort d’amalgames, exclurent les femmes des tranchées et les renvoyèrent dans leurs foyers. En juillet 1937, elles ont pratiquement toutes disparu, sauf quelques figures exceptionnelles. Comme Mika Etchebéhère, militante du Poum, qui fut même capitaine (la seule gradée de l’armée régulière)... avant d’être « priée » d’évacuer en direction de l’état-major, en 1938.."


Est il utile ici de rappeler ce que le 8 Mars représente vraiment ?

Peut être pour quelques jeunes "passants"

C’est LENINE qui décrête que le 8 Mars 1921 inaugurera ce qui devient la JOURNEE de la FEMME.

On pourra retrouver des éléments historiques ici

http://8mars-online.fr/historique-du-8-mars

citation
« La création d’une "Journée internationale des femmes" est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire.

La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. »

Remarque qui ne se veut pas ironique....(ou si peu..)

61 ans après Lénine, Mitterand officialisa la Journée des FEMMES ..

AC