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Le film l’Atlantide : docufiction ou autophobie communiste en action !

Publie le jeudi 31 mars 2011 par Open-Publishing
27 commentaires

L’Atlantide, de Maurice Failevic, Marcel Trillat et Pierre Bigot, est un film de propagande anticommuniste qui se présente sous la forme d’un documentaire historique portant sur le Parti communiste français (PCF).

Le film est sous-titré "Une histoire du Communisme", bien qu’il soit plus propagandiste qu’historique et qu’il ne traite pas du communisme en général, mais seulement du Parti communiste français (PCF).

Selon les auteurs du Film "Nous avons voulu comprendre comment et pourquoi le mouvement communiste, porteur d’une immense espérance pendant 70 ans, a pu s’effondrer en quelques années".

Les auteurs du film parviennent à cette conclusion en s’appuyant sur la chute de l’Union soviétique et des pays du socialisme réel en Europe, qualifiés de staliniens, ainsi que sur le recul des partis communistes eurocommunistes (Parti commnuniste italien (PCI), Parti communiste espagnol (PCE) et Parti communiste français (PCF) entre autres qu’ils jugent encore trop proches de l’Union soviétique !

Les auteurs du film feignent d’ignorer l’existence de pays socialistes comme la Chine, le Viet-Nam, Cuba qualifiés de "dictatures qui n’ont rien de communiste". Ils ignorent également la croissance des Partis communistes qui déplorent la fin de l’Union Soviétique et la chute du Mur de Berlin, comme les PC en Grèce, au Portugal, en Inde, en Afrique du Sud, etc.

Le film se compose d’entrevues accordées principalement par des ex-communistes comme Pierre Juquin, ancien dirigeant du PCF qui se considère en 2011 comme le comme « le porte-drapeau d’un mouvement où cohabitent d’anciens membres du PCF, des trotskistes, des écologistes et des inorganisés. » [1] ou par Roger Martelli, autre ancien dirigeant du PCF pour qui "Il existe toujours un appareil politique, qui délivre des cartes et qui conserve légalement le sigle de « PCF » ; mais le Parti communiste français historique, avec sa contradiction fondamentale, n’existe plus." [2] et Lucien Sève, aussi ancien dirigeant du PCF pour qui la "forme parti" est dépassée [3]

Seule, l’entrevue d’Henri Malberg, et celle d’André Chassaigne, malgré leur eurocommunisme et leur antisoviétisme, donnent une note un peu plus positive du PCF et de son avenir pour rétablir un semblant d’équilibre. Mais les sources sont partiales, parce que partielles et sectaires.

Ainsi une entrevue pourtant accordée aux réalisateurs par Henri Alleg, héros du mouvement communiste international et théoricien marxiste de valeur n’a pas été jugée digne de figurer dans le film.

Elise, la filleule de Marcel Trillat, pose d’une façon qui paraît bien "organisée avec le gars des vues" des questions "ingénues" pour tenter de donner l’impression que le mouvement communiste n’attire plus les jeunes. Pourtant le Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF) réaffirme son adhésion au socialisme et au communisme et au mouvement communiste international au grand dam de Lucien Sève, autre interviewé du film, qui nous dit dans une lettre publique :

« Et voici que le Mouvement des jeunes communistes adopte un texte d’orientation (l’Humanité du 19 avril) qui fixe pour objectif la construction d’un "socialisme du XXIe siècle" comme "phase transitoire" vers "une société d’émancipation individuelle et collective" qu’on évite de nommer communisme… Gravement coupables sont ceux qui ont mis dans la tête des jeunes communistes d’aujourd’hui cette idée historiquement indéfendable [...] et stratégiquement nocive » [4]

Le film L’Atlantide, de Maurice Failevic et Marcel Trillat s’inscrit dans la mouvance archaïsante de l’eurocommunisme et constitue un bon exemple d’autophobie communiste en pleine action.

[1] Pierre Juquin http://fr.wikipedia.org

[2] http://www.communistesunitaires.net...

[3] http://communistesdemontrouge.fr/sp...

[4] http://communistesdemontrouge.fr/

http://lepcf.fr/L-atlantide-film

Messages

  • M.Pierre Kulemann,

    Veuillez vous rendre sur le site Médiapart et lire l’interview des auteurs avant de déblatérer sur ce travail de mémoires.
    Si vous n’êtes pas abonné, je me ferais un plaisir de vous communiquer leurs propos. Fournissez-moi un adresse mail ?

    • Que Lénaïg Bredoux (la journaliste) et Médiapart me pardonne ce copié/collé. Il me semble que certain ferait mieux de se taire avant de dégueuler leur bile. Qu’il lise les ex. Innombrables, inutile de les citer.

      Titre de l’interview : Documentaire : nous étions des communistes, « mais pas des salauds »

      Chapô : Marcel Trillat est l’auteur de nombreux documentaires, notamment Femmes précaires et Silence dans la vallée. Maurice Failevic a tourné beaucoup de fictions, comme C’était la guerre et Jusqu’au bout. Le premier fut communiste jusqu’en 1987. Le second l’est toujours. Ils sont amis de plus de quarante ans. De cette histoire commune, ils ont voulu faire un documentaire, diffusé jeudi soir sur France-2 (à 22h50), qui tente de raconter l’histoire des communistes, ou plutôt l’histoire du PCF. Ou comment une « extraordinaire organisation porteuse de tant d’espoirs » a pu être balayée par l’histoire en quelques années. Rencontre.

      Avec votre histoire militante et malgré les nombreux documentaires existants déjà sur le PCF, pourquoi avez-vous choisi de faire ce film ?

      Marcel Trillat. J’ai une filleule, qui s’appelle Élise. Elle est fille d’anciens communistes et petite-fille d’une héroïne de la résistance, dirigeante de la CGT, militante du parti jusqu’au bout. Élise m’a demandé des comptes. Elle me disait : « Pourquoi vous n’avez pas su défendre vos valeurs ? vous n’avez pas su combattre l’inacceptable ? Et maintenant, nous, les jeunes, on a Sarkozy et on a plus personne pour nous défendre »... On a essayé de lui répondre.

      Est-ce pour cela que vous affichez une volonté de pédagogie tout au long du film, avec un récit chronologique ?

      Maurice Failevic. Pour répondre à Elise, il fallait partir du début. Il fallait comprendre dans quel contexte la révolution soviétique a commencé... Il fallait reprendre à la guerre de 14. On s’est aussi aperçu que c’était intéressant de raconter cette histoire à travers des subjectivités différentes, puisque Marcel a quitté le parti en 1987, et que moi j’y suis toujours.

      Marcel Trillat. On se connaît depuis 1965, on a été dans la même cellule de Cognac-Jay dans les 1960 et 1970. Mais quand on en parle entre nous, on n’a pas vécu, on n’a pas vu, les mêmes choses.

      Avez-vous fait des découvertes sur ce qu’était votre parti à l’occasion de ce film ?

      Marcel Trillat. On a au moins redécouvert que le moule forgé au début reste jusqu’au bout. Le parti reste dans le moule bolchevique, tel qu’il était imposé dans les années 1920 avec les conditions drastiques fixées par Moscou. Et il n’arrive pas à sortir de cette gangue : le chef continue d’avoir un rôle déterminant jusqu’au bout.

      Maurice Failevic. Cette organisation du parti dont on a hérité est née en 1905, après la première révolution russe, et elle est reprise en 1917 alors qu’elle était le produit d’un contexte très particulier où il fallait une discipline de fer, un chef, une organisation militaire. Cela a ensuite été imposé aux autres partis, d’où cette organisation très centralisée, fonctionnant avant-guerre comme une armée, avec cette toute-puissance du chef. C’est un péché originel que j’ai découvert en faisant le film...

      Marcel Trillat. (en riant) Il a vu ce qu’il ne voulait pas voir ! (puis sérieux) Il faut dire que Maurice était, pendant la guerre, un enfant juif planqué par des Justes. Et le soir, il y avait la carte d’Europe et les petits drapeaux qui suivaient l’avancée de l’armée Rouge. C’est pratiquement inscrit dans ses gènes que l’armée Rouge l’a sauvé. Pour lui, il a une dette à la vie, à la mort vis-à-vis des Soviétiques. Et c’est très douloureux de remettre en cause ce grand frère...

      Mais comment avez-vous géré vos sensibilités différentes pendant le tournage du film ?

      Maurice Failevic. C’est quand il a fallu monter, et faire des choix draconiens, qu’il y a eu des discussions quelquefois violentes...

      Marcel Trillat. Parfois on était à deux doigts de s’attraper par le colbac, tellement c’était fort, tellement c’est une épopée incroyable. Par exemple, il y avait des choses qui étaient pour lui impossibles à regarder en face, comme le pacte germano-soviétique.

      Maurice Failevic. Moi je me souviens surtout de l’histoire du foyer de Vitry (détruit par la mairie en 1980). Pour moi, c’était un fait divers sans trop d’importance. Marcel a lui insisté. On s’est vachement engueulé. On a fini par le traiter, et je le regrette pas. Mais je me souvenais pas que cet événement avait eu un tel impact...

      Marcel Trillat. Pourtant, lorsque ça s’est produit, ça a été un coup de tonnerre. La cellule de Cognac Jay, dont Maurice était aussi un membre actif, a demandé à voir Marchais. Il nous a reçus, il nous a engueulés : « Quoi vous voulez dire que je suis raciste ? » En tout cas, les communistes comme moi, le lendemain de cette affaire, rasaient les murs. Parce que c’était une honte, contraire à toutes nos valeurs. Par ailleurs, une militante du parti, qui était aussi militante au MLAC (mouvement de libération de l’avortement et de la contraception, ndlr), nous a raconté que quand elle tendait la main à ses camarades pour les saluer en cellule, les femmes lui répondaient : « Tu t’es lavé les mains au moins ? » Et ça, Maurice, ça le rendait malade de mettre ça dans le film. Et on ne l’a pas mis. Autre exemple : en 81, Marchais appelle à voter Giscard, d’une manière un peu enrobée...

      Maurice Failevic. Moi je n’avais pas vu, ni entendu ça par exemple... De manière générale, dans nos disputes, Marcel avait tendance à charger un peu, et moi j’avais tendance à mettre en avant des choses positives.

      Après tout ce travail, avez-vous trouvé une réponse pour Élise ?

      Marcel Trillat. Ce communisme n’était pas du communisme... Les révolutions ont toujours deux ailes, une aile sociale – pour s’émanciper des injustices – et une aile de liberté. Et toutes les révolutions plus ou moins consciemment coupent la deuxième aile. Or une révolution qui n’établit pas une démocratie, ça crève. C’est systématique. Les militants ont réussi à se convaincre que la démocratie, c’était pour après. Pour eux, il fallait d’abord construire le socialisme...

      Maurice Failevic. J’ai une explication a contrario : maintenant que tout cela s’est écroulé, on voit bien la difficulté à retrouver un enthousiasme, une envie de luttes... Il y a aussi l’idée qu’une militante aborde dans le film en disant qu’on était tellement dans les luttes, dans les boîtes, contre la guerre d’Algérie ou du Viêtnam que ça nous aurait troublés de prendre en compte tout ça... Cela nous aurait désarmés.

      Vous dites que vous n’avez pas voulu faire une saga nostalgique. Mais n’êtes-vous pas vous-mêmes porteurs d’une nostalgie, au sens d’un espoir détruit ?

      Marcel Trillat. C’est sûr. Le parti était un rempart pour les exploités, et leur donnait de l’espoir, l’espoir de vivre, de se cultiver. Les cellules étaient formidables : c’étaient des lieux de rencontres, d’échanges, d’engueulades formidables. Parce que là, sauf exception, on pouvait tout dire. C’était vraiment un lieu de fraternité et d’abolition des frontières sociales. Aujourd’hui, on voit plein d’orphelins à gauche qui essaient de retrouver des lieux comme ceux-là... Cela leur manque, cet intellectuel collectif. Il faut absolument que quelque chose d’autre se reconstruise. Nous, on est des naïfs... on espère que quelque chose va se faire autour du Front de gauche. On espère. Mais en même temps, on en a vu d’autres... Et on se dit que peut-être, on ne sera plus là pour le voir.

      Maurice Failevic. On espère quand même, mais c’est difficile. Y’a des résistances dans le parti. Je les condamne pas mais il y a une sorte de dévotion dans le parti qui est restée. Le parti aujourd’hui est fait de militants formés à une autre époque, ils portent le poids de ce qu’ils ont vécu. Pour eux, le parti est sacré. Ils lui ont tout donné.

      Dans le documentaire, Henri Malberg, dirigeant du PCF, dit qu’il est communiste, « mais pas un salaud ». Ce film a-t-il répondu à un besoin de légitimation de votre propre parcours politique ?

      Marcel Trillat. Pour moi, oui. Ce film, c’est voilà pourquoi j’ai été communiste et voilà pourquoi je ne le suis plus. Mais j’assume complètement cet héritage. Et je suis fier en 1956 d’avoir été communiste, et non pas socialiste (à cause de l’Algérie, ndlr). Malheureusement, il y a tout de suite eu la Hongrie ! Y’a des gens qui ont tendance à regarder de haut les anciens communistes et qui pourraient regarder dans leur cour. Que dire de l’aveuglement des maoïstes par exemple ? Chacun à sa façon a eu des aveuglements. Cela mérite d’être apporté à la réflexion de tout le monde mais pas d’être stigmatisé.

      Maurice Failevic. Moi, j’ai surtout voulu comprendre mon histoire. J’ai découvert des choses...

      L’enregistreur est coupé. Trillat et Failevic continuent de débattre, sur Gide et son Retour d’URSS, sur ceux qui auraient voulu ou pu voir, et dénoncer. Et de se demander : l’histoire aurait-elle pu être différente ?

  • J ATTENDS DE REGARDER CE DOCUMENT CE SOIR POUR ME FAIRE MON IDEE , je relève simplement que pour MR KULEMAN , la CHINE est un pays communiste , ce qui provoque des doutes sur la fiabilité du reste de sa critique ...

    • Faivelic et Kuleman ont un point commun : ils sont restés scotchés au "pécéisme"

      C’est une maladie que j’ai eu, que je n’ai peut-être pas totalement vaincu mais contre laquelle je lutte

      CE qui ne me fait pas que des amis...
      .
      Les symptômes ?

      , Chez des Ex nostalgiques et parfois bien sympas, chez des encartés en souffrance ou gardiens hargneux de la dernière ligne "mutante", chez d’actuels ou ex militants PC n’osant pas avouer toutes les circonstances atténuantes qu’ils votent à Staline,cela se diagnostique par des trucs bien connus..

      L’ incapacité d’affronter le besoin d’analyse marxiste de la Société de ce millénaire et le besoin de parti révolutionnaire sans se référer en permanence à ce qu’ a été, reste et ne sera plus le Parti communiste Français.

      Pour me faire mieux comprendre :

      J’ai longtemps dit"Le Parti" ou "Nous"

      Y compris ..quelques temps après mon départ.

      Aujourd’hui je dis"ILS"ou "le PCF"

      Certains ne comprendront pas : mais que c’est douloureux !!

      Tant pis pour mes chevilles : il faut un sacré courage...Je comprends ceux qui ne s’aventurent pas dans la thérapie

      A.C

  • Je viens de "quitter" mon téléviseur car heure trop tardive. Je pense que ce documentaire essaie d’être honnête.

    Je signale que je ne suis pas dégouté du communisme mais de sa langue de bois (mes parents étaient au Parti, je connais...) et de son aveuglement sur certains sujets.

    Même si cela fait mal, on doit accepter de se regarder pour être positif et non figé.

    Ma contribution sera t’elle censurée comme d’hab ?

  • Ce Kulemann est complètement taré !!! ou alors, il n’a pas vu ce doc rematquable !!

    • Doc remarquable ? oui, surtout si on compare avec ce qu’on entend couramment dans la lucarne. D’ailleurs est-ce un hasard si les bourges au pouvoir l’ont relégué entre 22h50 et 1h50 ? C’est bien connu, faut protéger les prolos de la "pornographie" !

      Doc parfait ? Non, parce que quelques intervenants mentent sciemment (Werth dans les calculs, plusieurs fois arrondis, des victimes du stalinisme en URSS), par omission (rôle de Juquin, et Fiterman dans l’affaire de la "dictature du prolétariat" en 1976) ou par auto-justification ("la faute à Marchais", les mêmes + Poperen + Piquet...).

      Des hauts ? Oui, avec Lise London, Séguy, Malberg, Chassaigne, tous les inconnus de base et Lordon pour la contextualisation de 81 en France, en Europe, et dans le Monde, et aussi Ferro pour son témoignage sur l’URSS (Sève aussi).

      Des bas ? Bien sûr, quelques uns, des raccourcis forcément sommaires (Ferro : Troski = Staline...). Rien sur la contradiction NEP-Socialisme dans un seul pays. Du coup, on ne peut expliquer le goulag que par les supposés penchants "caligulesques" de Staline ; quid de l’industrialisation sans capitaux extérieurs et de son corollaire : l’exode rural forcé (collectivisation), force de travail sous payée (goulag = travail forcé).

      Et rien sur l’aspect démobilisateur de la démarche "programme commun" (accord d’en haut, indépassable, désamorçage de la critique anticapitaliste...) On attendait Martelli sur le sujet, il préfère s’attarder sur la perception, datée 1975, du 20° congrès du PCUS, évènement qui, en 2011, se réduit, quoiqu’en pense Martelli, à un règlement de compte entre poststaliniens en compétition pour le pouvoir. Martelli, qui se permet, au passage, de trafiquer la formule de Thorez "Jamais le peuple français ne fera la guerre à l’URSS" ne mérite pas la place qui lui est accordée dans ce document.

      Au total ce document est à ranger auprès de ce qui, jusqu’à aujourd’hui, s’est fait de mieux sur le PCF

    • Je n’ai vu que la première partie et enregistré la seconde que je regarderai ce soir.

      J’ai aimé la façon dont les témoignages insistent sur l’engagement militant, héritier de la double matrice : révolutionnaire française et soviétio-internationaliste.

      Emouvant rappel de ce qu’ avoulu dire"ETRE UTILE"aux autres pour des centaineset es centaines de milliers de copains à qui nous devons d’échanger ici.

      Làdessus, Malberg et son "Non je ne suis pas un salaud" résume bien ce que je pense
      .
      Mais il a tort de râler parce qu’il ’y a qu’au PC qu’au demande des "comptes"..

      Les autres (SFIO , DROITES) après tout, n’étaient pas là pour être aux côtés des Masses...

      Mille Rosenberg assasinés par le Capitalisme ,c’est de la lutte de classes !

      Un seul communiste fusillé , torturé par le Stalinisme c’est un coup de poignard à un engagement humaniste !

      Des choses intéressantes sur l’aveuglement vis àvis de Staline : les communistes français ne furent pas plus atteint de cécité"" que certains hommes de droite (il faut lire des textes de de Gaulle , de Churchill etc)

      Ce qui me dérange un peu c’est que , du moins dans la première partie, personne ne revient sur le fait que la grande tragédie des Partis Communistes(du PCF donc) fut de ne pas comprendre (j’ai fait partie bien plus tard de ce sresponsables qui ne se sont jamais posé cette question de FOND), qu’il n’ y avait aucun avenir à long terme pouru ne Orga qui ne prenait pas MARX au mot sur ce qu’il a de fondamental

      "Les MASSES font l’Histoire"

      Pas par délégation à un PARTI qui ne peut être que l’ OUTIL UTILE à ce qu’elles soient en capacité d’exercer ce rôle moteur, même s"LE PARTI" peut etre animé des meilleures intentions du monde et doté des dirigeant s les plus vertueux...

      Assez"ridicule" , FERRO tirant un trait d égalité entre Staline et Trotsky..

      Non pas que l’un et l’autre(LENINE aussi !) avaient pris des libertés avec Marx, non pas que Kronstadt ne soi pas soit de"complicité" coupable anti-SOVIET.., mais LENINE n’a pas"accouché" de deux jumeaux dont il soit décent de dire que celui qui a été assassiné parl’autre était de la même nature que l’assassin

      Je n’ai jamais eu d’atomes avec les troskystes.., c’est le moins qu’on puisse dire...

       :)

      Mais quand même :

      La perversité du stalinisme aurait mérité qu’au delà de Lise London, on évoque ce que d edouloureux demeure en mémoire quand, comme moi, on a au fer rouge dans sa tête et à jamais , la contradiction d’un PC cher aux miens :
      Seule Orga prolo de masse à envoyer ses jeunes Brigadistes au secours de la République espagnole..mais..encadrés par un Marty , bras armé d’une liquidation d’opposants poumistes ou dela CNT-FAI..sur ordre de Iinternationale..

      La seconde partie, risque, je pense, m’"énerver"un peu plus..

       :))

      Je commenterai après avoir vu.

      A.C

    • 90 133 je partage ton avis sur ce document que j ai trouvé finalement assez objectif ( il manquait toutefois la position des dirigeants actuels du PCF ) et émouvant en tout cas pour ceux qui comme moi font partie des ex . car il est difficle de guérir totalement de la maladie "pécéienne" comme la nomme ALAIN CHANCOGNE , encore qu en ce qui me concerne ce que je ressens après des années de souffrance ce n ’est pas un manque du PCF , mais un manque de ne plus pouvoir militer et partager des combats dans une organisation communiste digne de ce nom . Ce manque transparaissait même dans les témoignages de certains qui sont passés au PS comme FITERMAN ET JUQUIN .

      Par contre j ai été un peu peiné de voir G SEGUY reprendre à son compte l’argumentation selon laquelle le déclin du PCF n ’était pas dû au programme commun , mais à la décision de G MARCHAIS d abandonner ce programme commun,
      approuvé bien sur par JUQUIN , le même JUQUIN qui quelques instants plus tard se contredisait en racontant une discussion privée avec MITERRAND ou ce dernier reconnaissait avait utilisé le programme commun pour affaiblir le PCF .

      Tout bien pesé , il y a longtemps que je n avais pas vu un document dun telle qualité , avec ses imprécisiosn et quelques inexactitudes et des rappels qui font mal , mais il faut savoir regarder la réalité en face , si on veUt éviter de reproduire les mêmes erreurs .

    • L’opinion de Séguy correspond tout à fait à ce que j’ai ressenti à l’époque. Marchais avait juste oublié la dernière phrase du Manifeste : "Prolétaires (de tous les pays) unissez-vous", le drapeau de l’unité, unique ADM d’un parti prolétarien !

    • La lecture,le vécu de l’épisode programme commun est tres différente d’un communiste à l’autre .

      J’ai été un défenseur de cette politique d’union mais d’union sur un programme assez radical,il n’y a qu’à le relire pour s’apercevoir que ladgauche plurielle de 1997 était complétement à droite !

      Dans macellule dans le 20 eme en 1975 on ena monté des marches,on en a fait des maifs où toute la celulle défendait ce programme et cette ligne ,pas d’opposition,juste une méfiance vis à vis du PS .

      Et lors de l’actualisation du programme alors le PC a totalement raison de dire que le PS vide le programme de son contenu .

      Je me rappelle la une de l’huma dimanche avec le clignotant arriere droit d’une renault qui clignote et le titre :

      Le PSvire à droite !!
      Et bien malgré cela la ligen de continuité de l’union est approuvé et défendu par les camarades ,et je suis d’accord ;

      Déja bien sur j’ai des discussions tres vives avec des potes de la LCR .
      je ne crois pas un seul instant que le PCF soutiendra au gouvernement une politique de droite !

      J’ai vu mes parents militer,contre la droite,contre la guerre d’algérie,celle du viet nam ,j’ai vu les camarades sur tous les fronts,une defense acharnée du monde du travail,des heures et des heures prises sur leur temps pour défendre la classe ouvriére alors les pareoles de lasLCR me paraissent incroyables et dictées par un anticommunisme féroce .

      Qaund leprogramme commun est encore une fois vidé de son maigre contenu avec à peine 110 propositions,là je me demande où on va .

      et quand le soir du 10 mai le pcf est à15% je sais que le rapport de force ne permettra pas d’empecher une politique de droite qui s’annonce déja .

      je quitte le pcf dés l’annonce qu’il va au gouvernement !!!!

      Jusqu’au bout le pcf soutiendra l’union,et c’est pas de son fait si la rupture a lieu.
      Même maintenat que je suis au npa,je ne suis pas de l’avis de ceux qui dise que le PCF a cassé l’union pour ne pas arriver en second ou bien pour empécher l’arrivée de mitterand au pouvoir .

      A Paris une rencontre avec roland Leroy à huis clos avec des camarades ,il est redit que l’union est la seule chance de renverser la droite,il est dit aussi que la dérive droitriere du PS est un fait total mais qu’il est possible de le"tirer vers la gauche"

      Ce fut une erreur tragique,je me suis totalemnt trompé,et c’est mespotes de laLCRou de LO qui virent juste.

      Alors il y a eu une ligne sur le vote révolutionnaire à droite (les consignes furnet données de voter giscard !!) mais cela fut négligeable et surtout cela se se fit pas contre des années et des années de défense de l’union,et fut surtout un geste de désespoir plus que de volonté politique de casser l’union .

      c’est un gachis énorme cette mort du pcf,et c’est du coté des sciences humaines aussi qu’il faut se tourner pour comprendre comment des militants sincéres préferent se renier que d’admettre qu’on les trompe,qu’on les utilise,et oui c’est trés trés difficile d’admettre qu’on s’est fait avoir,qu’on pas compris ce que d’aiutres avaient tres tres bien vu .

      le regard sur soi,le regard des autres ,de nos camarades qu’on quitte,de ceux dont on se rapproche apres les avoir bien engueulés !!
      mais comment faire autrement ?sinon on arrive à se mépriser.

      Si je suis antiraciste,antifascite,si je défendrai jusqu’au bout les salaries,les prolos cela vient du pcf .

    • 90 76 , nous sommes tous les deux des ex , mais j ai l impression que nous n avons pas milité dans le même parti : le PCF , tu prétends que le parti n est pas responsable de la désunion , OK , c est le PS qui a sabordé le programme commun, mais qui a été à l origine de ce programme commun dont le contenu était d ’une pauvreté désespérante avec ces 110 propositions qui ne pouvaient que satisfaire le PS tant elles étaient ambigues et susceptibles d’interprétations favorables au capital ?

      Qui n a pas eu le courage politique de rompre avec le PS et les rad de gauche ? QUI LA VEILLE DU DEUXIEME TOUR DES PRESIDENTIELLES APPELAIT A VOTER FRANCOIS MITTERRAND AVEC UN APPEL AU VOTE EN PREMIERE PAGE DE L HUMA et dans le même temps convoquait en secret ses cellules et ses sections pour demander aux communistes de voter et de faire voter GISCARD ? : le PCF qui prétendait être le parti qui disait ce qu’il faisait et faisait ce qu’il disait !!!

      c "est pourquoi je suis en désaccord avec ce qu ont dit SEGUY , JUQUIN ET FITERMAN dans le documentaire de TRILLAT ET FAILEVIC : le parti n a pas décliné parce qu’il a abandonné le programme commun mais au contraire parcequ’il a poussé trop loin la logique de l’union à tout prix croyant être suffisemment fort pour faire plier la sociale démocratie sans mettre les masses en action .

      le PCF avec le programme commun a commis l’erreur historique de croire que l’unIon pouvait se réaliser par un accord programmatique au sommet en demandant au peuple de croire qu’il était possible de réaliser le changement par la délégation de pouvoir et a ses militants de se contenter d ’être les vendeurs du bouquin .

    • C’est marrant de voir le déclin du PCF commenté par ses auteurs qui "regardant de l’extérieur" semblent se complaire dans une sorte de confort quelque peu obscène dans la situation actuelle.
      ils disent presque tous qu’ils se sont trompés tout en ayant l’air de se satisfaire de leur position actuelle sur tous les plans. Ce n’est pas eux qui souffriront le plus de la crise.
      Bref le PCF devra tourner la page sur ces opportunistes, s’il en a encore la force, car il en reste encore pour charger le seul parti en France qui fut dangereux pour les capitalistes.

    • c’est un gachis énorme cette mort du pcf,et c’est du coté des sciences humaines aussi qu’il faut se tourner pour comprendre comment des militants sincéres préferent se renier que d’admettre qu’on les trompe,qu’on les utilise,et oui c’est trés trés difficile d’admettre qu’on s’est fait avoir,qu’on pas compris ce que d’aiutres avaient tres tres bien vu .

      certains commentaires montrent quel gachis il y a eu et comment des militants sincères ont été broyés.

  • J’ai regardé les 2 fims avec beaucoup d’émotion. Ils retracent ce que de vieux militants( J’ai 77 ans) ont vécu avec justesse.
    Je me permettrais de rajouter une donnée qui a contribué à l’affaiblissement du PCF : c’est l’élection présidentielle à partir de 1965. Lorsque Mitterrand dit à Berlin qu’"il prendra 3 millions de voix au PCF", cette allégation découle du caractère de cette élection.

  • Pourquoi stp, tant de besoin de polémique insultante.?
    Tu écris :

    Sans rire le collègue précèdant,Alain C préfère "voir le documentaire pour commenter ". Il fait cependant de nombreux commentaires tous sentencieux sans avoir vu le film. Avant de manifester un début d’honnêteté,en avouant qu’il ne sait pas de quoi il parle(le film qu’il n’a pas vu) ,il fait preuve d’"un peu de mauvaise foi "pour expliquer que les bolchéviks n’étaient pas d’accord entre eux au sujet de la Terreur.

    or j’ai écrit :

    Je n’ai vu que la première partie et enregistré la seconde que je regarderai ce soir

    Et concluant ce que j’ai ressenti je note

    La seconde partie, risque, je pense, m’"énerver"un peu plus..

     :))

    Je commenterai après avoir vu

    Vois tu, ta façon de volontairement tenter de me faire passer pour un con en dénaturant mon propos a un nom qui n’est pas étranger au débat : c’est stalinien.

    Par ailleurs, si je considérais que tu mérites un échange, , je t’interrogerais pour savoir OU je parle de différents entre bolchéviques quant à ce que tu appelles la Terreur.

    Il suffit de me relire pour voir que j’ai noté simplement que Ferro me semble un peu "gonflé" de dire "Trotsky c’est pareil"

    Je n’ai jamais parlé d’un Trosky ""enfant de choeur.." ;(quoique Staline était séminariste. ;)

    Durant des décennies les trotskystes les plus"enragés" m’ont traité de stalinien.

    Que ce soit con et injuste n’autorise aucun Ferro à mettre un trait d’égalité sur les deux compagnons de Lénine.

    C’est tout ce que je dis, et on peut discuter avec moi sans se croire obligé de recourir à des procédés que je méprise.

    A.C

  • Trillat dit :

    Y’a des gens qui ont tendance à regarder de haut les anciens communistes et qui pourraient regarder dans leur cour. Que dire de l’aveuglement des maoïstes par exemple ? Chacun à sa façon a eu des aveuglements. Cela mérite d’être apporté à la réflexion de tout le monde mais pas d’être stigmatisé.

    stigamatisation, rejet, croyance en la détention de la vérité, esprit de chapelle

    mais ça n’a pas changé et c’est valable pour la majorité des orgas , enfin vu ce qu’elles nous montrent par leur écrits et leurs discours publics.

    la tour de babel de la sociale ...................

  • Pas si avisé que çà l’observateur ! Le concept de "dictature du prolétariat" n’est pas de Lénine, mais de Marx (Critique du programme de Gotha-1875). Pour le comprendre aujourd’hui, il convient de préciser la signification des mots "dictature" et "prolétariat" qui en un siècle ont subi des évolutions importantes. Pour Marx, le mot "dictature" n’a rien à voir ni avec Mussolini, Franco, Hitler ou Staline, ni avec les Napoléon 1&3, ce mot signifie que dans un parti prolétarien (A Gotha il s’agit du SPD allemand) les intérêts du prolétariat (classe de ceux qui doivent travailler pour vivre) doivent, systématiquement, "dicter" toute position politique !

    Or c’est sur la signification moderne du mot "dictature" que le staff de Marchais (Juquin-Fiterman surtout) a surfé en 76 pour essayer de contourner, électoralement, le parallèle mortifère PCUS-PCF (eux ils sont pour la dictature du prolétariat, pas nous...). Le résultat sera négatif sur toute la ligne, ralentissement sérieux des adhésions, critiques acerbes sur la gauche du parti, de la direction du PCUS qui admet mal de ne pas être considérée comme démocratique par un parti "frère" (C’est cela qui motivera, deux ou trois ans après, le voyage de Marchais à Moscou pour approuver l’intervention en Afghanistan). Négatif aussi sur sa droite ou Mitterand s’en sort par une pirouette payante aussi bien en externe qu’en interne au PS (Grace au programme commun le PCF devient démocratique......).

    Quand aux électeurs communistes, dont certains sont surpris d’apprendre qu’ils ont, pendant longtemps, voté pour un parti de « dictature », ce débat leur passe largement au dessus de la tête, ils vont continuer de dévaler la pente du « vote utile ». Après tout, deux candidats pour un seul programme, c’est beaucoup, on vote pour celui qui a le plus de chance de battre la droite, c’est à dire pour le PS et basta.

    Eclate alors le vice de fabrication du programme commun que Marchais, aussi bien que Mitterand, avait noté dés sa signature (rapport secret au CC juin 72). Il va, courageusement, avec panache parfois, prendre la tête d’une longue bataille, à contre-courant qui sera finalement perdue, et que les prolos, faute de pouvoir faire prévaloir leurs intérêts (dictature....), paieront plein pot.

    Mais les dégats de l’abandon du concept de « dictature du prolétariat » agissent toujours. Qui profite des privatisation d’EdF, de FT etc.. les prolétaires ou les bourgeois (ceux qui vivent du travail des autres) ?

  • J’ai donc visionné hier au soir, la seconde partie, enregistrée la veille.

    Je connais quelques uns des intervenants, notamment Juquin , Mireille Bertrand ..

    Claude Poperen aussi puisqu’il fut un des organisateurs de la liquidation ses Orgas communistes de Billancourt , avant de quitter le Pc et rejoindre son frère au P.S.

    Ou Fiter l’a rejoint.

    Mireille "suivait" ma Fédé , elle a été au nom du C.C celle qui aux législatives partielles de 1976en Médoc, était censée"aider"

    Je n’en dirais pas plus, par gentillesse

    Juste quand même une anecdote"Dis Alain , tu crois que c’était le moment de divorcer en pleine campagne électorale"

    Je n’ai jamais demandé à Philippe Herzog ce qu’il pensait de cette réflexion imbécile d’une camarade..qu’il connaissait très bien...

    Passons..

    .Mais une chose m’a fait vraiment rigoler :

    Le numéro de la soi disante incompréhension de la rupture du PCG
    , les deux ou trois membres del’ex direction expliquant leur suivisme par "trouille "des réactions d’un G.Marchais auquel il fallait obéir, !

    c’est GROTESQUE . et les intervenants ne réalisent pas leur aveu :

    Cela signifie que Marchais était entouré de sans-couilles ???.!!

     :)))

    Que je sache, Marchais ne pouvait pas, comme Staline, t’envoyer au poteau ou au goulag !

    Juquin, dont j’apprécie beaucoup les analyses empreintes de nostalgie sur son ex Parti se fout de nous !

    Il oublie qu’en 1978, avec moi et tant d’autres nous avons avec enthousisame contribué à l’ECHEC de lagauche, en organisant , comme en 81, le"vote révolutionnaire"..

    Llabres d’ailleurs , depuis son départ a expliqué tout cela !

    De qui se moque Juquin en parlant d’une discussion à bâtons rompus dans la bibliothèque de mitterand..alors que le PC avait quitté le gouvernement..depuis juillet 84 ?

    Tonton lui avait prété un livre ?

     :)

    Pourquoi ne l’interroge ton pas sur les conditions de cet entretien ?

    Serait ce tabou que d’expliquer comment Mitterand co-organisa la candidature Juquin , pour affaiblir le score déjà fragilisé de Lajoinie ?

    Pourquoi ne pas dévoiler comment en février 85, Fiterman lâchant Juquin, sauva sa place..?

    Alors que nous étions un certain nombre de dirigeants à TOUT connaitre de ce que fut la tentative avortée du groupe Juquin -Rigout -etc..de "virer" la direction" marchaisienne" ?

    La préparation et la tenue du 25° Congrès de février1985, j’ai été la dedans jusqu’au cou..avec conviction:je mets au défi quiconque de l’actuelle direction du PCF de venir ici me contredire.

    Autre moment pitoyable :

    Seguy a til besoin qu’on lui rappelle , lui qui parle de son désaccord avec la décision de rupture en 1977, de sa descente dans certaines UD.., des argumentaires donnés aux plus"solides". ;pour démontrer la trahison par Mitterrand ,du PCG ?

    Donc :ou il été un faux- cul pétochard,à l’époque ou il ment aujourd’hui.

    Je le laisse choisir..

    Pourquoi l’impasse sur les débats de 83 après le virage de Mauroy , quand les ministres et ceux qu’on nomme"rénovateurs" s’accrochaient pitoyablement aux Safranes ?


    En définitive, un bon document.

    Un des meilleurs que j’ai vu

    Contradictoirement, seul SEVE, selon moi, pose la vrai question

     :Il n’y a jamais eu DE COMMUNISME dans ce monde parce qu’aucun Parti,aucune direction n’a été marxiste !

    Les états d’âme d’un SEGUY sur ""-fallait il rompre ou pas"- c’est hors sujet, on s’en tape !

    FALLAIT pas de programme COMMUN, point barre !

    La démarche d’alliance au Sommet, les travailleurs dessaisis de leur intervention pour FAIRE l’HISTOIRE , un Parti NON révolutionnaire parce que NON DEMOCRATIQUE ET NON autogestionnaire, c’est objectivement"ANTI-COMMUNISTE"

    LE PCF a été une école formidable de dévouement , un drôle d’os dans la gorge du Capital., un outil qui a continué à des rapports originaux entre la classe ouvrière de ce Pays et le Capital

    LES PC dans le monde, , l’ URSS et le fameux "camp socialiste".. ont été de drôles d’atouts pour que le mouvement de libération anticolonialiste ne butte pas sur des répressions encore plus terribles que celles que l’Impérialisme a pu hélas commettre de Madagascar à Santiago du Chili en passant par les Aurès, et le Vietnam..

    .Tant qu’il a, peu o prou, malgré ses erreurs été perçu comme l’AVOCAT inconditionnel de ceux qui souffrent, le PCF a compté aux yeux des petites gens.

    Ce qui nous a fait vivre une existence d’humanisme couillu ,qui nous a permis un militantisme dont nous pouvons être fiers !

    C’est parce que "nous"n’avons pas voulu, au niveau de la Direction Nationale, rester de ce côté de la barricade que nous avons été considérés comme étant passés de l’autre bord, vu qu’il n’ya que deux côtés

    Le Communisme en construction "nous" mettra en communion avec les masses ;

    Ou bien le Capitalisme aura nôtre peau.

    Ce docu m’a conduit à mettre en débat l’article avec le texte de BenSaïd

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article115692#forum438590

    • Objection :

      Seguy a til besoin qu’on lui rappelle , lui qui parle de son désaccord avec la décision de rupture en 1977,

      Je ne dispose pas de l’enregistrement, mais il ne me semble pas que Séguy ait parlé de son désaccord personnel, mais plutôt du désaccord des UD, de la base de la Cgt, nuance !

    • Sans vouloir figer la discussion :

      Tu as ici le moment de l’intervention de Georges au bout de48mn)

      http://www.pluzz.fr/atlantide-1-histoire-du-communisme-2011-04-01-01h45.html

      Je pense que la façon dont Seguy s’exprime , il me semble qu’il se situe sans aucun doute dans le campdes camarades de la Direction qui ont"mangé leur chapeau"

      Je te renvoie aussi aux pages 9 et 10 de ce texte de la CGT :

      http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:umfc1J9BAzcJ:www.ihs.cgt.fr/IMG/pdf_CIHS101_006.pdf+Georges+SEGUY+CGT+rupture+du+programme+Commun+1977&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESj084L-Du_CMXzCkCEvROarkT_nqphu0At2idDiGyLsZIrwqbXNFbi5gBwQLs7TXxl-CKgZCz9aCTLJi8xzVlhgrWP_jQXoT6FRpsejAGpM3S4YA4PyYNh99K7glt2L4to82xs5&sig=AHIEtbS4zl07js5ujDo5APDgXMKpTjtsAw

      Tu constateras comme moi qu’il est évident (c’estun documentCGT) que l’orga syndicale collait aux positions du Parti quant à la responsabilité du PS !

      D’ailleurs tous les textes de la CGT de septembre 77 à mars 78 confirme cette ligne.

      Seguy reécrit à sa façon cette période.

      Quand il dit que "si les syndiqués avaient été consultés , ils auraient à 80 pour cent fait porter la responsabilité de lar upture au PCF".. il oublie volontairement le CCN qui s’est tenu en décembre et qui rend compte des rencontres bilatérales avec les Partis de gauche.

      Cordialement

      A.C

    • Je pense que la façon dont Séguy s’exprime , il me semble qu’il se situe sans aucun doute dans le campdes camarades de la Direction qui ont"mangé leur chapeau"

      C’est vrai que çà manque de netteté, mais ce n’est pas Séguy qui parle de "la place que tenait Marchais autour de la table". En fait, je pense que Séguy, et les autres, Marchais, Poperen, Fiterman, Juquin etc, comme moi ou l’énorme majorité des militants du PC, croyaient que tout allait dépendre du rapport de force électoral PS-PC. Ce qui n’était pas faux mais cela sous-estimait complètement les capacités d’influence de la bourgeoisie sur le PS. Par contre ce qui, aujourd’hui, est inadmissible, c’est cette propension (Poperen, Mireille Bertrant, Fiterman, Juquin....) à décharger leur conscience petite bourgeoise dans le corbillard de Marchais. Si bien que la vrai question est peut-être la suivante : pourquoi tant de minus en haut de l’échelle ?

    • Justement "pourquoi tant de minus en haut de l’échelle" ? Parce que pour être "fonctionnaire" du PCF ou d’un autre parti, il fallait et il faut toujours être soumis. Cela me fait un peine terrible quand je vois ces camarades fiers d’être interviewés devant leur bibliothèque et parler en "sages", comme s’ils étaient arrivés désormais à un point d’équilibre moral,intellectuel, dans cette société dans laquelle ils semblent se complaire, comme si le PCF avait été une erreur de jeunesse. Ce n’est pas un hasard si on va toujours chercher les mêmes. En effet, comment leur reprocher de n’avoir pas tenu tête à Marchais, ils étaient choisis et former pour suivre cette politique qui a produit les dirigeants d’aujourd’hui, et qui ne font que continuer, jusqu’à la fin (?) la même voix d’intégration dans cette société capitaliste.
      Tout est verrouillé au PCF, à tel point qu’on ne peut y débattre de rien sous peine d’être regardé comme un corps étranger. C’est aussi ce qui explique que les camarades partent en silence, gardant pour eux la blessure de ce rejet, qui leur fait dire que les "compagnons de route" recrutés et consommés pour certaines occasions sont mieux traités que les militants dont le rôle n’est pas de réfléchir, mais d’épouser les changements de ligne et de "coller les affiches".
      J’en suis pour ma part et pour durer au PCF, (avec l’espoir toujours différé d’une prise de conscience générale) réduit à choisir, en accord avec les statuts actuels, "mes" campagnes", les tracts à distribuer ou non etc. tellement ce parti (et les autres à gauche) ne répond plus à mes soucis de retraité des "classes populaires" (de la classe ouvrière) à plus forte raison à ceux de nos enfants englués dans la précarité organisée sans même qu’il y ait à Gauche une volonté de refus quelconque à y opposer... Tous fonctionnaires ? Pourquoi pas.

    • pourquoi tant de minus en haut de l’échelle ?

      pourtant avec la cooptation et le centralisme démocratique ça n’aurait pas du arriver ?
      on m’aurait menti ?

      sinon pourquoi une échelle ?

      est ce que la société communiste est une société hiérarchique et pyramidale ?

      si non, pourquoi ceux qui en "rêvent" miment le système capitalistes ?

    • Les constructions humaines ne sont jamais parfaites, le PC comme le reste. Tant que la société des hommes ne sera pas intégralement communiste ( sans police, sans armée etc...sans état), il faudra des orgas hiérarchiques fonctionnant avec des défauts certes mais dont on peut exiger que les responsables (haut de l’échelle) aient le courage d’assumer, sinon leurs fautes, du moins leurs erreurs.

      La ligne du PCG a été décidée avant Marchais et approuvée très largement par les militants, à tous les niveaux de l’échelle (dont moi-même). Se décharger de l’échec sur quelqu’un qui ne peut plus parler est déjà ridicule pour les militants de base, mais c’est honteux pour des ex dirigeants responsables au plus haut niveau !

    • pourquoi tant de minus en haut de l’échelle

      Ni plus ni moins qu’ailleurs !

      Beaucoup de militants sincères, y compris au Bureau politique, pour ce que j ai vécu années

      Il n’est guère glorieux aujourd’hui de faire de marchais un espèce de bouc émissaire, il est pitoyable de voir une femme comme Mireille Bertrand que je connais , qui a"suivi" notre fédé, jouer la dinde qui a réalisé un beau matin de Septembre que Marchais, pour des raisons totalement inconnues,venait de de"briser" le PCG !

      Elle se fout de nous !

      Je la plains, elle qui me demandait en 1976, en pleine campagne électorale législative partielle de filer au pilon le tract national du parti qui revenait sur la condamnation par le Parti des atteintes aux libertés en URSS (affaire PLIOUTCH) !

      Le Parti communiste n’était pas un ramassis de connards obéissant à un "Marchais-Staline."

       :)

      Il y a a toujours eu les"lignards" qui te déterrent Marchais aujourd’hui pour pisser sur son cadavre, qui hier encore adorait un HUE aujourd’hui fusible de la liqidation, avant hierconsidéré héros de la mutation !

      Certains c’est vrai, tiennent à leur place d’élus , voire de permanents et autres salariés du PCF.

      On connait la vieille blague anti-coco :

      "Le top -model ne mange pas pour garder la ligne alors que le permanent garde la ligne pour pouvoir manger"

      Mais ceci dit, il y a eu tout un temps une connerie que ne comprendront pas ce qui n’avaient pas en charge militante un Parti qui, globalement, était du côté des travailleurs, et qui malgré ses virages, retrouvait face à lui, les mêmes , toujours là pour combattre une certaine idée de la dignité du travailleur , du"petit".

      Au nom d’une certaine idée de"solidité de groupe uni, oui, certains ont mangé leur chapeau.

      J’en connais, certains me font de la peine, d’autres me font hélas sourire.

      LE PCF a été une espèce de contre société fraternelle de lutte.

      L’actuelle bétise d’une direction qui conduit le char funèbre d’une Organisation qui a eu ses pages glorieuses ne peut pas conduire à traiter les militants du PCF de pov ’cons sans cervelle, obéissant sans réfléchir.

      C’est trop facile et ce serait dangereux:il suffirait donc qu’on greffe un jour des neurones plus costauds que ceux des marchais, Lajoinie ou Séguy, pour qu’un parti soit révolutionnaire ?

      Allons donc !

      A.C.