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#Mai2001 : La vague hispanique a atteint la Grèce

Publie le jeudi 26 mai 2011 par Open-Publishing
2 commentaires

Ce mercredi soir, des dizaines de milliers de Grecs sont descendus dans les rues des principales villes du pays de manière pratiquement spontanée, à l’appel d’aucune organisation, simplement par le bouche à oreille moderne des « réseaux sociaux » de l’Internet. Les références au mouvement de contestation espagnol étaient évidentes.

A Athènes, une foule immense s’est rassemblée à partir de 17 h sur la Place Syntagma (Place de la Constitution, devant le Parlement). Jusqu’à 21 h, la foule n’a cessée de grossir. Une agence de presse grecque parle de 30 000 manifestants, des camarades sur place d’au moins 60 000. Des rassemblements ont également eu lieu à Thessalonique (8000), Patras (3000), Héraklion (1500), à Rhodes….

La suite ici :

http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1008

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Infos et analyses sur le mouvement dans l’Etat espagnol ici :

http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1007

Adelante !

Messages

  • simplement par le bouche à oreille moderne des « réseaux sociaux » de l’Internet.

    Par le bouche à oreille TOUT COURT ! Le + vieux réseau social du monde s’appelle "le téléphone arabe" :-) La moitié des participants sont là comme ça et pas grâce à Facebook.

    La Grèce ne ressemble pas en tout points à l’Espagne ; voici deux ans au moins qu’il y a des mobilisations mensuelles sinon hebdomadaires, une révolte initiée par les groupuscules anarchistes qui se réclament de tout sauf de "l’apolitisme" , un travail de fond et de conscientisation réalisé par des tas de collectifs ,de syndicats, de partis, de mouvements, anarchistes jusqu aux communistes et certains groupes chrétiens même.

    Et le mouvement grec porte d’emblée une revendication de constituante. Pas le cas pour l’instant en Espagne...

    A suivre, tout ça, et de près.

    • Oui et non avec la remarque

      beaucoup de témoignages disent que ce mercredi soir, il y avait vraiment beaucoup de gens, de très jeunes (14-15 ans) venus suite à ces appels sur les mal nommés réseaux sociaux.
      Et que même les militants (anars ou pas anars d’ailleurs) n ’y étaient pour rien et ont été surpris et ne sont venus que plus tard...

      Mais, pas plus en Grèce qu’en Espagne, ils ne sont apolitiques : ils se disent apartitistes : c’est pas du tout la même chose.