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Nucléaire et servitude

Publie le dimanche 12 juin 2011 par Open-Publishing
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Tract distribué à Paris le 11 juin

NUCLÉAIRE ET SERVITUDE
Misère de l’écologisme

Partout où l’énergie
nucléaire s’est im-
posée, l’organisation
militaro-industrielle
ayant permis son dé-
veloppement a aussi
réussi à élever et à formater des populations accep-
tant nolens volens de cohabiter avec la radioactivité.
Les batailles menées contre l’implantation généra-
lisée de centrales nucléaires, comme au Japon ou
en France, ont partout échoué dans l’isolement.

Désormais, chaque contestation antinucléaire surgissant ici où là ne porte que sur les conséquences
de choix déjà inscrits dans la réalité. Refusant de
remettre en cause l’organisation sociale du monde
qui a permis la production du monstre nucléaire, les
opposants se retrouvent dans la peau de citoyens
indignés laissant des contre-experts plus ou moins
auto-désignés ferrailler à coups de becquerels et de
millisieverts avec des experts autorisés.

tiques définis par les oligarchies, est explicite. Les
révoltes qui se déroulent aujourd’hui au Proche et
au Moyen-Orient, et le fait même qu’elles cherchent
à remettre en discussion l’organisation des choses
et des hommes, éclairent en retour la spécificité des
régimes nucléaristes où règne un silence effrayant.

La fusion en cours de plusieurs réacteurs de la
centrale de Fukushima autorise un autre parallèle.
Elle permet de mesurer les progrès de la domination et la place particulière qu’y a prise l’idéologie
catastrophiste du pouvoir depuis Tchernobyl.

En 1986, les autorités présentaient l’industrie
nucléaire comme parfaitement maîtrisée et, quelle
que soit l’ampleur du désastre, il fallait le cacher
comme cela avait été le cas en 1957 pour Tcheliabinsk
dans l’Oural et la même année à Windscale (devenu
Sellafield) en Angleterre, de crainte que la connaissance des faits ne produise une prise de conscience

la suite :

Messages

  • Il est essentiel que les chercheurs soient en phase avec les aspirations de la société. Il est aussi essentiel que la société puisse s’approprier les enjeux de la recherche afin de ne pas créer un fossé entre le peuple et les élites. Le CNR Conseil National de la Résistance a été un grand moment de cette relation avec des grands physiciens Paul LANGEVIN, Frédéric JOLIOT-CURIE animés par un engagement progressiste. Pas de coupure entre élites et société.

    • N’oublions pas que la société proposée par le CNR (en gros fondée sur le compromis De gaulle-PC) a été globalement rejeté par le mouvement de mai 1968.
      En ce sens, réactiver les idéaux du CNR me paraît être un combat d’arrière-garde.