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Shooter island

par Norvégian blood

Publie le mardi 26 juillet 2011 par Norvégian blood - Open-Publishing

Ce sont des faits que personne ne peut contredire :

600 jeunes pacifistes sur une ILE pour un meeting « politique » et pas un seul service de sécurité policier alors même qu’un ministre était sensé venir ???

Une île c’est pourtant potentiellement dangereux dans ce genre de circonstance non ?

On se réclame d’une idéologie raciste d’extrême droite visant à assassiner des arabes et on massacre des adolescents norvégiens ??? Chercher l’erreur…

Le tueur, dans son torchon de plus de mille pages, fait l’apologie du sionisme et montre, selon ce qui en a filtré, une connaissance approfondie de l’histoire politique d’Israël.
Les jeunes victimes, et le premier ministre norvégien qui devait se rendre sur l’île, étaient eux favorables aux sanctions commerciales et culturelles à l’encontre d’Israël (BDS). Chercher aussi l’erreur…

Mais le « fou furieux » aurait agit seul en deux endroits distants de dizaines de kilomètres ; et si les Luc Le Pen et Marine Besson (ils sont inénarrables ces deux minables) n’y mettaient leur grain de folie furieuse, on pourrait y voir la réalité des liens tissés dans l’Europe d’extrême droite depuis belle lurette.

Non. Complot contre le fn dit l’une (si, si ça s’invente pas). Ce massacre ne résulte pas d’une idéologie politique répond l’autre fouine…on est bien barrés hein ?

La Norvège est depuis 2009 le pays européen qui prend le plus de mesures contraignantes juridiques vis-à-vis de l’état sioniste ( Gaza 2009, le Marmara etc.). Il suffit de vérifier…

Chronologie des faits (à noter toutes les incohérences policières qui relèvent du burlesque) :

17h25 : Kaur raconte qu’une rafale tirée tout près du bâtiment provoque la panique dans son groupe, tout le monde sautant alors par la fenêtre. Certains se blessent, dont une jeune fille qui se brise la cheville, mais le tireur ne vient pas de leur côté. Prableen se réfugie avec d’autres derrière un muret en briques, appelle sa mère sur son portable et envoie un SMS à son père. "J’ai prié, prié, prié. J’ai espéré que Dieu me voie".

17h38 : La police norvégienne annonce qu’elle dépêche un commando. Ce dernier se rend à Utoya par la route et non pas à bord d’un hélicoptère. La police explique que préparer un hélicoptère au décollage aurait pris trop de temps.

17h45 : Dans un camping situé sur le continent, à 800m des berges d’Utoya, le propriétaire Brede Johbraaten dit avoir entendu d’abord des coups de feu -saccadés ou au coup par coup- pendant une bonne demi-heure. Mais il réalise pleinement l’ampleur du drame quand les premiers rescapés, qui ont eu le courage de fuir à la nage, arrivent. Aucun n’est blessé, mais tous racontent avoir vu beaucoup de leurs camarades se noyer pendant la traversée, certains parce qu’ils avaient perdu trop de sang et d’autres à cause de crampes.
M. Johbraaten, 59 ans, et quelques campeurs réunissent plusieurs embarcations qui convergent vers l’île afin d’y recueillir des nageurs ou des corps. Ce geste de courage a un effet indésirable inattendu : lorsque les policiers arrivent, ils n’ont plus aucun bateau pour se rendre sur l’île...

18h : Des témoins se cachant derrière des rochers, qui savent bien que le "policier" n’en est pas un, voient avec horreur quatre jeunes chercher secours auprès de lui. L’homme les abat tous d’une balle dans la tête.

18h20 : Le commando de police arrive enfin sur l’île et se déploie, sans savoir combien de tireurs il y a. Jorgen Benone, qui fait partie de ceux se cachant derrière un rocher, raconte : "Je me suis dit (...) qu’il valait mieux ne pas courir à découvert parce qu’il pourrait me voir". Et d’ajouter : "J’ai repensé à toutes les personnes que j’aime et je n’avais qu’une seule envie : rentrer chez moi".

18h35 : Les policiers trouvent enfin le tueur et lui ordonnent de déposer ses armes. Il s’exécute, avant d’être arrêté sur le champ. A ce moment-là, Prableen Kaur confie avoir le courage de se relever et s’aperçoit qu’elle était allongée sur le cadavre d’une adolescente. "Mon ange gardien", dit-elle. Elle saute alors dans l’eau pour rejoindre d’autres jeunes accrochés à une grosse chambre à air. Un bateau passe, mais il y est déjà plein de survivants. On leur lance donc des gilets de sauvetage.

( A noté qu’en 15 mn C réglé ! ! ! ! ! )

19h : La petite flottille de secouristes continue de faire le tour de l’île à la recherche de survivants, se rapprochant de plus en plus du rivage, la fusillade ayant pris fin. Prableen Kaur est enfin secourue, mais beaucoup de jeunes ont encore peur de sortir de leur cachette. Jorgen Benone raconte ainsi avoir vu plusieurs bateaux s’approcher, se demandant si ces secouristes ne seraient pas non plus des tueurs comme le faux policier. "Je ne savais pas si je pouvais leur faire confiance, je ne savais plus à qui faire confiance. Mais j’ai quand même agité les bras et sauté à l’eau. J’ai pleuré, c’est vous dire combien j’étais heureux. Mais j’avais tellement froid. J’étais glacé".
AP