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crise, libéralisme, réformisme

par Frank

Publie le vendredi 11 novembre 2011 par Frank - Open-Publishing
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Le taux d’emprunt de l’Etat français et son déficit préoccupent le gouvernement qui mène des réformes pour « augmenter les recettes et diminuer les dépenses ». Les critiques qui viennent de l’opposition s’inquiètent de la « baisse du pouvoir d’achat » des travailleurs parce que cela pénaliserait l’économie par une insuffisance de la consommation. Si la relance de la consommation pouvait relancer l’économie, pourquoi ne pas le faire ? Les réformistes « interventionnistes » auraient la solution pour résoudre la crise financière mondiale et s’opposeraient au « diktat des marchés ». Le gouvernement français, le FMI, la Banque Mondiale, la BCE… seraient-elles aveuglées par leur idéologie libérale ?

La crise économique ne peut être résolue que contre les travailleurs. Si les réformistes prétendent concilier acquis sociaux, niveau de vie et résolution de la crise économique, ce n’est que pour préserver le capitalisme aux yeux des travailleurs. Les réformistes les plus réalistes disent d’ailleurs clairement qu’ils vont mener des réformes pro-capitalistes (PS).

La lutte contre la dégradation des conditions de vie doit se diriger contre le capitalisme. La crise oppose les intérêts du prolétariat et de la bourgeoisie. Dans tous les pays la classe ouvrière paye la crise pour que la bourgeoisie puisse continuer à faire des profits. Il n’y a pas d’autre solution pour que le capitalisme continu à fonctionner. Les mouvements qui s’attaquent aux conséquences de la crise doivent dénoncer le capitalisme et construire une alternative révolutionnaire, le socialisme.

http://la-feuille-militante.e-monsite.com/

Messages

  • Trois paragraphes qui se suffisent. S’attaquer aux symptômes ne résout rien même s’il faut dès maintenant s’efforcer de fournir des antalgiques. Un mal de dent n’attend pas des lendemains qui chantent. C’est le type de mobilisation qui change tout. Entre faire signer une pétition pour demander une réduction du temps de travail et occuper la boîte pour l’obtenir, il y a une marge. Jouer collectif en toute occasion et jouer sur le rapport de forces. Cesser d’être polis avec la mafia capitaliste, de discuter le bout de gras autour d’une table, cesser d’être des "interlocuteurs" valables.