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Pétition de soutien aux personnels non renouvelés de Mayotte pour cause délit de militantisme

Publie le lundi 13 février 2012 par Open-Publishing

http://mayotte.snes.edu/petitions/

Epuration des contestataires de la fonction publique.

Devant les atrocités et les atteintes aux droits c’est Accepte et tais toi !

Depuis plusieurs semaines, la répression s’abat sans vergogne sur les militants de Mayotte. Qu’ils soient grévistes syndicalistes ou simples associatifs, personne ne semble épargné par cette vague de muselage décidée par les autorités et les représentants de l’état à Mayotte.
Cela se traduit par des professeurs et des membres du personnel hospitalier venus de métropole non renouvelés à l’issue de leur contrat, et ce malgré leur demande et une carence avérée de personnel. D’autres encore sont mis au placard.

Dans tous ces cas, les compétences professionnelles de ces travailleurs étaient qualifiées d’irréprochables par leur hiérarchie directe. Le refus de renouvellement de leur contrat est donc bien uniquement motivé par leurs activités associatives extra professionnelles, sur ordre de la préfecture.
Aucun milieu de la fonction publique n’est épargné : que ce soit pour 2 bénévoles de la Cimade personnels médicaux au Centre Hospitalier de Mayotte, le secrétaire locale du syndicat enseignant SNES, la webmaster du site de syndicat SUD Education, ou encore le président de l’association RESFIM (Réseau Education Sans Frontières Ile de Mayotte). Tous et toutes victimes d’une politique fasciste qui face à la libre expression ou à la contestation adopte sanctions, mise au placard ou non renouvellement de contrat.

A Mayotte le silence semble être de mise face à toutes les atteintes du droit, du moins pour qui souhaite conserver son emploi. Une île où les termes République Bananière semblent prendre un écho particulier, tant les politiques et les méthodes utilisées par les autorités ne semblent pas avoir évoluées depuis l’époque coloniale.

Cette répression des militants, des syndicats ou des associations fait écho à celle qui s’est abattue sur le mouvement social qui luttait contre la vie chère pendant 43 jours ces derniers mois.

Devant ces méthodes inadmissibles en démocratie, des procédures qui portent de graves atteintes aux droits fondamentaux et la liberté d’expression ne doivent plus être tolérées.

Les Indigné-e-s de Mayotte
indignes976@gmail.com