Accueil > Faut-il relire Marx face à la crise actuelle du capitalisme ?

Faut-il relire Marx face à la crise actuelle du capitalisme ?

par AC relayant un texte Amady Aly DIENG

Publie le samedi 18 février 2012 par AC relayant un texte Amady Aly DIENG - Open-Publishing
5 commentaires

Karl Marx l’irréductible
Le Monde hors-série n°10 décembre 2011 122 pages

Il y a le mythe, le stalinisme, un siècle de puissance, et il y a Karl Marx. L’énergumène avec sa barbe d’ours, le travailleur forcené, l’amoureux passionné, l’homme Karl Marx : le personnage principal de ce numéro. Comme il s’acharne à comprendre pourquoi la vie des hommes leur est volée ! S’indigne que toute cette puissance industrielle produise tant d’ouvriers asservis, colonisés ! A la fois sociologue, historien, reporter, économiste, mathématicien, il veut expliquer les lois du capitalisme. Mener une critique totale. Montrer comment le capital fait des profits sur le travail, accapare toute la richesse, industrialise le monde. Un travail de titan, auquel Frédéric Jameson, Michel Foucault, Fernand Braudel et Louis Althusser, parmi tant d’autres, rendent ici hommage.

Depuis que le bloc soviétique s’est effondré, on veut effacer la prodigieuse quête du révolté et du chercheur Karl Marx. On le rend responsable de l’échec sanglant du communisme. On dit que Marx est mort. C’est oublier que l’exilé de Londres n’a jamais parlé de planification et refusait de se dire marxiste. Que les socialistes, les travaillistes ont humanisé le capitalisme, réformé le travail, institué des droits. Et qu’aujourd’hui, le capitalisme traverse une formidable crise. Il faut relire Marx le grand indigné.

Karl Marx naît en mai 1818 à Trêves (Prusse rhénane), dans une famille bourgeoise bien intégrée à la vie municipale. Second d’une fratrie nombreuse, Marx poursuit ses études au lycée protestant, puis commence son droit à l’Université de Bonn. Karl Marx a reçu de son père, à Trêves, le goût de la pensée et des causes politiques. Karl Marx est un héritier et il le sait. Le père est un libéral, ‘Français de tête’, mais patriote, prussien juif mais converti au protestantisme, condition pour exercer sa profession dans la Prusse victorieuse.

Après son certificat de droit de Bonn, l’étudiant Karl Marx s’oriente vers la philosophie à l’université Friedrich-Wilhelm de Berlin. Trois ans plus tard, il rédigera une thèse sur ‘Démocrite et Epicure’ qui lui donnera le titre de Doktor de l’Université d’Iéna, en avril 1841. Marx avait la passion théorique, il le prouve jeune, mais pas de perspective universitaire. Son aîné et un temps son mentor Bruno Bauer, chef de file des jeunes-hégéliens qu’il a connu au Doctorklub de Berlin, est interdit de carrière académique par le pouvoir politique pour cause d’athéisme.

Marx n’aura de cesse d’assimiler des livres pour produire la critique la plus exacte du monde qu’il a sous les yeux. Arnold Ruge, après quelques semaines de collaboration avec Marx à Paris, commentera dans une lettre à Feuerbach son comportement ‘impossible’ : ‘Il lit énormément, il travaille avec une intensité peu commune, et possède un talent critique qui parfois dégénère en une dialectique extravagante, mais il n’achève rien, interrompt à tout moment ce qu’il était en train de faire pour plonger dans une mer infinie de livres.’ La ‘Machine Marx’ ne tombe pourtant pas dans la dispersion impuissante. Marx a une ligne de conduite, on l’a dit. Et il a une méthode. Marx étudiant s’est donné un maître, Hegel, avec et contre qui il a constitué sa propre pensée. Il n’a jamais masqué sa dette. C’est à Paris, ‘cette nouvelle capitale du monde nouveau’, qu’il va justement s’en faire une idée précise, c’est là qu’il va mettre au point tout à la fois sa philosophie matérialiste de l’histoire et une nouvelle conception ’scientifique’ du communisme.

Les premières années de collaboration entre Marx et Engels permettent de ‘régler les comptes’ avec les jeunes-hégéliens leurs anciens amis, et de poser les bases d’une doctrine commune (La Sainte Famille, en 1844-1845, L’Idéologie allemande, en 1845-1846). C’est ensemble, que durant l’été 1845, ils feront un voyage quasi initiatique en Angleterre qui donnera à Marx l’occasion de prendre connaissance des écrits anglais qui dès les années 1820, ont analysé les mécanismes de l’exploitation capitaliste. Le Manifeste du parti communiste, paru en février 1848, est l’occasion pour les deux auteurs de résumer une conception politique qui rompt brutalement avec le sentimentalisme religieux qui imprégnait jusque-là le communisme.

Marx est-il mort ?

Fait-il débat ? C’est peu de le dire. Il est tant remis en question qu’il semble même sorti de la discussion publique. Pour beaucoup, Marx est mort, et c’est tant mieux. Ses conceptions économiques ont montré leur inanité avec l’implosion des pays de l’Est et la conversion de la Chine à une économie mixte. Sa pensée laisse une trace sanglante dans l’histoire : goulag, épuration de masse, liquidation des opposants, terreur policière, tortures.

Mais faut-il confondre l’auteur du Capital, prodigieuse tentative de comprendre notre temps, avec le marxisme-léninisme puis le stalinisme

 ? Assimiler cet ennemi de l’aliénation de l’homme à l’idéologie ? Un grand connaisseur du marxisme comme Raymond Aron, peu susceptible d’être pris pour un compagnon de route, le montre bien : Marx n’a jamais parlé de planification socialiste, ni théorisé le communisme réalisé. Ce sont ses descendants qui l’ont fait ; Quant à la ‘dictature du prolétariat’, Karl Marx emploie peu la formule, contrairement à Lénine, qui la met en œuvre. Elle désigne, pour Marx, un gouvernement révolutionnaire inspiré par la Commune de Paris, qui doit être de courte durée.

Alors, faut-il sauver Marx des marxistes, préserver sa critique acérée du capitalisme comme contribution au mouvement d’émancipation des ‘damnés de la terre’ ? Ou le ver du totalitarisme est-il déjà dans l’œuvre ? Ces pages en débattent. (…).

Au début des années 1990, suite à l’effondrement du communisme, le libéralisme triomphe. Pour certains, la vitalité de l’économie de marché et l’instauration de l’Etat de droit signifie ‘la fin de l’Histoire’. Pourtant, comme le montre Raymond Aron, Marx n’a jamais appelé à la planification économique ni imaginé une société despotique. Ce fut l’invention des communistes. Jacques Derrida, lui, rappelle la violence avec laquelle l’Occident libéral s’est imposé au monde. Il y a certainement des relations entre les régimes qui se réclament de la pensée de Marx et la pensée de Marx, mais elles sont beaucoup plus compliquées qu’il ne paraît au premier abord. Marx s’est défendu de dresser le plan de ce que serait le socialisme.

Le discours triomphant du libéralisme paraît relativement homogène, le plus souvent dogmatique, parfois politiquement équivoque, et, comme les dogmatismes, comme toutes les conjurations, secrètement inquiet et manifestement inquiétant… [à l’exemple] du livre de Francis Fukuyama, ‘La Fin de l’histoire et le Dernier Homme’.

Ne s’agirait-il pas d’un nouvel évangile, le plus bruyant, le plus médiatique, le plus ‘successful’ au sujet de la mort du marxisme comme fin de l’histoire ? […]. Ce livre prétend apporter une ‘réponse positive’ à une question dont la formation et la formulation ne sont jamais interrogées pour elles-mêmes. C’est la question de savoir si une ‘histoire de l‘humanité cohérente et orientée’ finira par conduire ce que l’auteur appelle tranquillement, énigmatiquement, de façon à la fois pudique et impudente, ‘la plus grande partie de l’humanité’ vers ‘la démocratie libérale’. Bien sûr, en réponse ‘oui’ à la question ainsi formée, Fukuyama avoue, sur la même page, ne pas ignorer tout ce qui permet d’en douter : les deux guerres mondiales, le colonialisme, les horreurs du totalitarisme - nazi, fasciste et stalinien -, les massacres de Pol Pot, etc. Ni les Etats-Unis ni la Communauté européenne n’ont atteint ni même approché la perfection de l‘Etat universel ou de démocratie libérale, selon Jacques Derrida (‘Spectres de Marx’, Galilée, 1993).

Alors que saluer encore chez Marx ?

D’abord, le prodigieux travailleur qui, toute sa vie, a tenté de décrypter le capitalisme, sa réussite mondiale, la brutalité de son exploitation.

Le grand historien Fernand Braudel voit en lui le théoricien prolixe qui a inventé une façon globale de penser la modernité, au carrefour de la sociologie, de la recherche historique, de l’analyse économique, de la lutte politique et de la théorie critique. Une manière dont nous sommes tous redevables.

Michel Foucault, dans un entretien jamais publié, explique comment Marx fut le premier à penser le pouvoir politique comme un rapport de force entre classes sociales. Ce faisant, Marx n’a pas tant voulu renier le pouvoir que montrer comment il naît de la tension permanente entre des intérêts antagonistes. Ne pas le voir, comme beaucoup aujourd’hui, qui idéalisent le pouvoir, relève de la naïveté ou de l‘utopie.

Pour sa part Louis Althusser, une des figures du structuralisme des années 1960-1970, a montré l’énorme travail scientifique fourni par Marx pour écrire ‘Le Capital’. Aujourd’hui, l’esprit est à l’oubli et à l’évacuation de Marx. On ne lit plus Marx. Pour certains, il est nécessaire de redécouvrir Marx. Il s’agit de lire Marx, pour rendre compte de ce qui dans sa pensée s’est refusé à la pensée.

On retrouve partout dans les écrits de Marx la métaphore obsédante de la gestation et de l’accouchement. Dans les années 1960, l’approche du philosophe communiste Louis Althusser, professeur à Normale Sup, a renouvelé l’étude du marxisme. Il pointait une ‘coupure épistémologique’ entre les textes du jeune Marx et ceux de la maturité. Ce qu’il découvrit en France, ce fut la classe ouvrière organisée, et Engels en Angleterre, le capitalisme développé.

La jeunesse de Marx conduit au marxisme, mais au prix d’un prodigieux arrachement de ses origines, au prix d’un combat héroïque contre les illusions de l’Allemagne. Certains voient dans Marx le prophète du prolétariat, assimilé au Messie qui va libérer l’humanité. D’autres, l’auteur d’une doctrine menant aux régimes totalitaires. Pourtant, explique le marxologue Maximilien Rubel, toute sa vie, Marx a cherché désespérément à comprendre l’asservissement de l’homme et à dénoncer le despotisme.

Michel Foucault nous laisse un document inédit qui s’articule autour des définitions du pouvoir et de la lutte des classes, et montre combien il se méfiait des analyses manichéennes du gauchisme d’alors. Il écrit : ‘Marx ne fait pas de la lutte des classes une rivalité pour le pouvoir.’ Les socialistes disaient : ‘Vous êtes pauvres parce qu’on vous vole. Marx a découvert les mécanismes formidables qui étaient derrière cela.’ Est-il possible de se débarrasser, enfin ! diront certains, du marxisme et de ses analyses ? L’historien Fernand Braudel montre combien nous sommes tous, quidams et chercheurs, redevables de la pensée marxienne. Comment en effet réfléchir sans utiliser des termes comme ‘force de travail’, ‘paupérisation’, ‘classe sociale’, ‘valeur d’échange’ ou ‘capitalisme’ ?

C’est seul et à ses risques et périls, comme beaucoup d’autres, et tardivement que Fernand Braudel a abordé les œuvres de Marx. François Chesnais invite ses lecteurs à lire Marx sur la finance. La lecture de Marx permet-elle de comprendre la crise du capitalisme financier ? Ses analyses sont-elles encore pertinentes ? A lire les seize chapitres du livre III du ‘Capital’, on découvre combien l’exilé de Londres, très au fait des activités de la City, avait pressenti les dangers du ‘capital fictif’ et du ‘fétichisme de l’argent’ s’emparer de la société. Marx a été aux premières loges des trois crises financières majeures, en 1857, 1866 et 1873. Il dit du rentier financier que, pour lui, ‘l’argent acquiert la propriété de créer de la valeur tout aussi naturellement que le poirier porte des poires’.

Ce numéro de Hors-série Le Monde est une immense contribution à la connaissance de la pensée de Marx qui est d’une brûlante actualité à la suite de la crise actuelle du capitalisme. Tout penseur sérieux ne peut se passer de lire attentivement l’œuvre de Marx. La jeunesse actuelle aurait tort d’ignorer la pensée de Marx qui l’aidera à comprendre le fonctionnement de son monde actuel.

Amady Aly DIENG


Gras et italiques assumés par l’expéditeur A.C

Portfolio

Messages

  • Il paraît même que la bourgeoisie par ses dirigeants, lisent et relisent Marx pour tenter d’en définir les contours dénonçant leurs tares afin de chercher à le démentir ! Il faut bien reconnaître que s’ils semblent momentanément y parvenir ils n’arrivent pas à chasser le naturel des tares capitalistes qui reviennent cycliquement au galop ! Marx ne nia pas que le capitalisme pouvait durant une certaine période apparaître ciomme porteur d’un certain progrès ! Ce qui faisait conclure à MARX, en résumé, qu’il haïssait surtout ce régime par ses crises qu’il ne peut que provoquer jusqu’à risquer de déclencher un cataclysme . Crises d’ailleurs que la bourgeoisie n’ose pas rejeter sur la fatalité puisque elle trouve toujours les coupables : les travailleursn ceux qui ne vivent de leur labeur, des chiens de payeur ! D’où KARL MARX affirmait entr’autres : L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes !

  • Un relais qui vient à point. Lire et relire. Lire ne veut pas dire "se prosterner". Marx a noté l’adresse et le numéro de téléphone, normal qu’on les recherche à la page n° nnn du Livre N si on les a oubliés. Ceux qui veulent absolument nous faire ranger Marx avec la Guerre des Gaules de Jules César trahissent leur pétoche d’un monde nouveau et le fait qu’ils ont un tout petit quelque chose à perdre. En cherchant bien. Merci AC.

  • Michel Foucault nous laisse un document inédit qui s’articule autour des définitions du pouvoir et de la lutte des classes, et montre combien il se méfiait des analyses manichéennes du gauchisme d’alors. Il écrit : ‘Marx ne fait pas de la lutte des classes une rivalité pour le pouvoir.

    Extrait d’un écrit gauchiste :

    Le but immédiat des communistes est le même que celui de tous les partis ouvriers : constitution des prolétaires en classe, renversement de la domination bourgeoise, conquête du pouvoir politique par le prolétariat.

    Si je puis dire, c’est pour cela qu’ils parlent de but immédiat , ce qui précède du texte montre que c’est un but immédiat du point de vue historique, mais c’est avant l’abolition de la propriété privée (qu’il définissent comme propriété bourgeoise en distinction d’autres types de propriété).

    Dans notre monde moderne, instruit, la classe ouvrière au sens large du terme est maintenant tout à fait capable, aisément, de diriger, gérer démocratiquement les entreprises et services.

    Bien des coopératives (pas toutes) montrent dans un environnement qui n’est pas fait pour elles une plus grande efficacité de la démocratie dans les entreprises (même avec des limites, et des retours de la division des tâches supportant des différenciations diviseuses dans ces entreprises, etc).

    Beaucoup d’entreprises sont déjà des organisations complexes où les travailleurs très directement savent collectivement exactement comment ça marche.

    Le socialisme par le pouvoir des travailleurs est d’une actualité historique immédiate.

    J’emploie ce terme compliqué pour parler de la période où les travailleurs savent collectivement exactement comment marchent leurs entreprises et leurs services, les capacités de production de richesses (et de destruction) gigantesques, et c’est une question de pouvoir.

    Ca distingue des périodes où les travailleurs ne savaient pas ou peu lire, ne connaissaient pas comment leur entreprise fonctionnait (chaque couche sociale interne de la classe étant séparée de façon étanche des autres), et n’avaient que très peu de nouvelles du monde, même déformées. Et donc où les risques de construction de couches sociales confiscatrices d’une révolution et d’un pouvoir ouvrier étaient grands.

    La lutte des classes est un affrontement pour le pouvoir.

    Mais pas le pouvoir des ventriloques.

    Elle n’a pas attendu Marx, mais Marx a aidé à la comprendre et à aider à définir une perspective émancipatrice pour la classe ouvrière et pour l’humanité.

    Mais le chemin qui s’étend devant nous n’a été écrit nulle part.

  • Reprendre la lecture de Marx c’est primordiale pour continuer les recherches critiques et sociale-scientifiques dans le but de compléter l’étude du système capitaliste, qui à marché toujours sur ses deux pieds : Le Capital positive et Le Capital Fictif ( négatif !) Abram Badal ( Fictitious Capital on Google ! )

    Le Capital : Vol. I, Vol. II , et la troisième Volume du Marx publié par Engels restait incomplet ; Engels n’ajoutant qu’un petit note en annexe du troisième volume après le chapitre restant incomplet que la bourse prenait un poids considérable à la fin du 19-ième siècle, sans référence à l’augmentation structurelle de l’accumulation des capitaux fictifs dans le système Marxien ! Donc le système présenté par Marx en 1865-70 n’en tenait pas compte du possibilité que la production et l’accumulation des capitaux fictifs pourrais dominés un jour l’accumulation des capitaux réels de la production des grandes industries en pleine essor révolutionnaire après 1800 et les grands révolutions bourgeoises en Angleterre (système hybride ), Les États Unis et La France, etc... ( système républicaines ), qui ouvraient le grands marché capitaliste mondiale sous-régulé à l’époque par les limitations nationale et les conflits d’intérêts des banques centrale nationaux !

    Lénine, Zinoviev et Rosa Luxembourg, expliquent le nouveau capitalisme dans leurs traités et articles sans faire soucis de l’augmentation structurelle du poids des capitaux fictifs par l’effet du capitaux-debts créés par banquiers ou boursiers pour créés les valeurs fictifs et "toxiques" ! L’ Impérialisme, la stade le plus évoluée du Capitalisme publié par Lénine explique le grand essor du capital fictif, mais sans évoquer le catégorisation pour distinguer les capitaux réels des capitaux fictifs, la chute des taux de profits définis par Marx dans le système réel, des capitaux fictifs en augmentation rapide et sans un chapitre pour prédire les conséquences de la domination indispensable du fictif sur réel de l’accumulation capitaliste, qui peu faire reculer l’économie mondiale à un stade de souveraineté monétaire et l’indispensable guerre monétaire et au delà ! Au delà c’est ’La Guerre Sans Limite’ définis par les communistes Chinois après 1995 que nous vivons aujourd’hui !
    Nous découvrons, tôt ou tard , après 1980 et clairement après 1989 la Nouvelle Ordre Mondiale N.W.O. ! Cette période, du domination des capitaux fictifs , ouvre une nouvelle ère dans le système capitaliste tombé au bout de souffle en fin 1960’s !

    Mais après 1997 la fragilité du nouveau capitalisme frauduleux est devenu claire avec la crise du S.E. Asiatique qui enfonce 14 pays en Asie et commence à faire le tour du monde pour frapper à la porte des pays avancés aux USA, et en Europe ! Après les dégradations continues dans le chômage de masse, les ralentissements des croissances économiques, des bulles financiers , les ’sub-primes’, aujourd’hui l’endettement des états fusionnés en intérêts financiers avec les banques centrales régionaux , nous montre l’aspect de pillages de masse structurelle du système qui s’expose à l’intérêt diamétralement opposé à La Démocratie souhaitée par les masses et les ouvriers et les travailleurs etc...

    Donc lire Marx serait indispensable pour compléter l’évolution récent dans le système capitaliste avec domination de plus de Trente à Quarante fois de masse des capitaux fictifs dominant l’accumulation capitaliste tombé en panne parasitaire et anti-sociale et mortel pour La Démocratie Bourgeoise !