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Lettre ouverte au secrétaire de L’ud CGT du GARD

par Le Réboursier

Publie le mardi 22 janvier 2013 par Le Réboursier - Open-Publishing

LETTRE OUVERTE de Francis IFFERNET à Alfred BAUDUCCO secrétaire Général de L’UD CGT du Gard.

Cher Camarade,

J’ai pris en référence "La Marseillaise" du 11/01/13 publiant un extrait de ton intervention en qualité de secrétaire général de l’UD du Gard,concernant la menace de licenciement de Jean-Christophe JOLBERT de l’entreprise HARIBO.Une tentative de licenciement inadmissible qui appelle notre soutien total à ce camarade.

Je sais pour l’avoir vécu (révocation),ce que signifie d’être licencié quand on est de surcroit accusé à tort pour justifier cette sanction des plus graves pour un salarié.Je sais surtout combien dans ces moments difficiles à vivre on apprécie la solidarité qui se manifeste autour de soi.

Je me permet de me saisir de tes propos forts justes sur la tentative de licenciement de Jean-Christophe JOLBERT,pour exprimer une nouvelle fois mes sentiments et mes profondes convictions sur ce qui se passe à la Fedération du Commerce,et donc à la CGT,envers certains de ses militants et salariés,dont notre Camarade Alésien : Olivier BIREAUD.

Je veux souligner que tout le contenu et les phrase de ton intervention,ET MEME AU-DELA, peuvent quasiment être transposés sur les agissement de la FD du commerce à l’encontre d’Olivier BIREAUD ( mise au placard,harcèlement,
atteinte à la vie privée,licenciement....).

Licenciement qui,comme tu le sais,a été jugé nul par le Conseil des Prud’Hommes d’Alès qui a ordonné la réintégration d’Olivier,condamnant ainsi la FD CGT du Commerce pour "discrimination politique et syndicale".

LA FEDERATION CGT DU COMMERCE CONTINUANT SON ACHARNEMENT OSE FAIRE APPEL D’UNE DECISION DES PRUD’HOMMES FAVORABLE A UN SALARIE !

Alors c’est là que je veux surtout en venir : Comment comprendre et considérer d’un côté ton intervention condamnant la répression patronale à HARIBO,et de l’autre le silence de dirigeants de la CGT,et la complicité,de part son comportement,de l’UD du Gard avec la FD du Commerce contre Olivier BIREAUD ?

La répression et l’injustice ne seraient-elles pas condamnables partout où elles se manifestent ?

Ces comportement dans la CGT déroutent beaucoup de militants,dont certains restent dans l’expectative,que je qualifierai de malsaine lorsqu’il se passe des faits aussi lourds de conséquences pour notre organisation syndicale.

Je profite de cette lettre ouverte pour interpeller ces camarades pour qu’ils viennent s’assurer par eux-même sur la base des documents et du dossier,de la véracité des faits qui démontrent que le licenciement envers Olivier BIREAUD est inadmissible pour tout militant qui se respecte.

Pour moi,de tels agissements envers des salariés doivent être combattus partout où ils se pratiquent.

J’ajouterais pour ton information que le Comité de Soutien,pour lequel j’ai accepté la Présidence,est constitué de nombreux membres,et en particulier de syndicalistes CGT qui n’acceptent pas cette discrimination car ce qui est reproché à Olivier est d’avoir exprimé un point de vue divergent lors du dernier congrès de sa Fédération.

A l’évidence cela est une faute majeure et impardonnable pour les dirigeants de la FD CGT du Commerce,qui sanctionnent sans retenue ceux qui ont osé exprimer leurs opinions.

Pourtant,tu le sais,mener et participer aux débats contradictoires,c’est le droit de tout adhérent de la CGT,et c’est ce que soulignent me semble-t-il les documents préparatoires au 50ème congrès de la CGT.

Il faut être conscient que nous ne sommes pas des moutons de Panurge,mais des militants avec des droits et des devoirs pour renforcer et faire grandir notre organisation dont les travailleurs ont besoin.

Il est évident que cela ne pourra se faire que dans le respect des règles humaines et démocratiques que certains dirigeants de la CGT veulent ignorer.Ce qui est fortement regrettable et difficile à accepter.

ALORS OUI,AVEC NOS VALEURS DE JUSTICE ET DE SOLIDARITE,SANS AUCUNE DISTINCTION,SOUTENONS :

- Jean Christophe JOLBERT,

- Olivier BIREAUD,

 et tout autre salarié victime de la répression patronale.

Salutations syndicales

Francis IFFERNET

(via LR)