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Les riches sont méritants et donnent du travail

Publie le samedi 9 novembre 2013 par Open-Publishing
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Le milliardaire Pinault s’apprête à se débarrasser de la Redoute, en digne héritier de son spéculateur de père. Wikipedia nous fait un résumé des turpitudes de celui-ci :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Pinault

Enfant d’un patron de scierie, Pinault père commence son ascension dans l’entreprise de son beau-père, entreprise qu’il reprend avec un prêt de celui-ci et l’aide du Crédit Lyonnais. Il vendra cette entreprise pour 25 millions de francs.

  La spéculation sur le sucre en 1974 lui permettra de faire fructifier sa fortune.
  « Il poursuit ses acquisitions, essentiellement d’entreprises proches du dépôt de bilan en bénéficiant d’une loi avantageuse qui lui permet de dégager rapidement des plus values. »
  « Il achète, en 1987, 75 % du capital de la Chapelle Darblay, numéro un français du papier journal. Il revend en 1990 et empoche au passage une plus-value de 525 millions de francs. »
(.. rachats du Printemps en 1991 et la Redoute. En 1992, il crée Artémis, le holding patrimonial.)

En 1994, c’est la fusion de la Redoute avec Pinault-Printemps. Le nouveau groupe prend le nom de Pinault-Printemps-Redoute ( …). Il devient propriétaire de la Fnac en 1994, du magazine Le Point en 1997, de 16 % de Bouygues, de la maison de ventes aux enchères Christie’s en 1998, du magazine financier L’Agefi en 2000.

  Il profite de l’achat du Point pour ne pas payer l’impôt de solidarité sur la fortune grâce à un artifice comptable .
  Il a aussi utilisé des sociétés-écrans situées dans un paradis fiscal des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997
  Il trempe dans l’affaire executive life et s’en sort bien :

http://www.lefigaro.fr/societes/2008/08/27/04015-20080827ARTFIG00251-victoire-de-pinault-dans-l-affaire-executive-life-.php

‘Le Crédit lyonnais, qui a fait intervenir sa filiale Altus Finance et l’assureur Maaf, a été soupçonné de détourner la loi américaine interdisant à une banque de prendre le contrôle d’un assureur. Artemis a été mêlée plus tard au dossier, lorsqu’elle a racheté la compagnie d’assurance en 1994. Mais elle avait acquis, dès 1992, une partie du portefeuille de 3,25 milliards de dollars de « junk bonds » (obligations risquées) d’Executive Life.
  Or ces actifs, financés par un prêt de la banque publique, ont permis à la société de François Pinault de réaliser probablement plus d’un milliard de dollars de plus-values lors de leur revente. « 

François Pinault a été élu Breton de l’année 2006 par Armor Magazine. Avec des amis comme ça, les Bretons n’ont pas besoin d’ennemis.

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