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Dans Gaza, y a « gaz » !

par diogène

Publie le mercredi 23 juillet 2014 par diogène - Open-Publishing

Les « sept sœurs » ont encore frappé !
Le principal cartel mondial de compagnies pétrolières et des "sept sœurs" ne recule devant rien pour s’emparer des vastes réserves de pétrole et en garder le contrôle par tout moyen. Irak, Afghanistan, Libye, Syrie..... et Palestine. Le partage de nouvelles zones de conquête se poursuit entre ces monstres, mais pas question que d’autres entrent dans le jeu. En particulier les Russes !
L’ignoble agression israélienne contre Gaza est un épisode et un élément d’une stratégie globale de colonisation qui sert en particulier les intérêts des compagnies pétrolières occidentales, et cet épisode a ses propres origines, bien précises.
On ne sait pas toujours que la « Bande de Gaza », territoire administré par l’Autorité palestinienne, (de fait par le Hamas), non reconnu internationalement comme faisant partie d’un pays quelconque, ce « territoire », donc, contrôle (comme un état) des eaux territoriales où se situe un gisement de gaz naturel, Gaza Marine. D’autres gisements de gaz et de pétrole existent en terre ferme à Gaza et en Cisjordanie.

Gaza Marine avait fait l’objet d’un contrat d’exploitation (signé par Arafat) entre une compagnie privée palestinienne et un groupe britannique. Deux puits ont été creusés mais n’ont jamais été exploités, car Israël exigeait des Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz.
Alors, Israël a considéré que « le gaz ne pouvait pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza » etagresse Gaza militairement en 2008 pour en prendre le contrôle. En 2012 la Palestine est admise à l’ONU en tant qu’« État observateur non membre » mais Gaza Marine reste bloqué.
Puis, en janvier 2014, le président palestinien Abbas envisage de confier à une compagnie russe l’exploitation du gisement de gaz dans les eaux de Gaza. Alors démarre l’opération « Barrière protectrice » contre Gaza.
Le prétexte grossier qui justifierait la guerre actuelle masque à peine le véritable enjeu : s’approprier aussi des réserves énergétiques libanaises et syriennes comprises.
Pas question que le Russe Gastrom participe au banquet !

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