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Le SNES-FSU en train de négocier son virage collabo

Publie le jeudi 2 juillet 2015 par Open-Publishing
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Mercredi 1 juillet 2015, à 15h, devant l’assemblée Nationale se tenait le rassemblement pour soutenir les six enseignants du collèges Bellefontaine (31), sanctionné(e)s parce qu’ils ont mené une grève déterminée contre la misère des moyens et des conditions de travail dans leur collège.

Le petit chef d’établissement s’est révélé être un patron de choc, animé par une idéologie anti-syndicale, qui se développe partout dans cette catégorie (les petits chefs d’établissement) de la fonction publique, catégorie encadrée, (c’’est tout dire ! ) par e syndicat jaune UNSA.

Comme dans les régimes facistes, la rectrice de Toulouse a estimé que la réponse aux revendications des travailleurs était la sanction collective : les six enseignant(e)s sont mutés... "dans l’ intéret du service" pour cinq d’entre eux, et d’office pour le sixième.

Une enseignante de SVT, Laure Betbder, est en grève de la faim depuis dix jours. Elle est épuisée et a grand besqin de soutien.

LE SNES "assure" les six enseignants de son soutien.

Qu’on en juge :

 Aucune information sur le rassemblement de l’assemblée nationale.
 Rien sur le site du SNES concernant ce conflit.

 Des militant(e)s ont tenté de joindre le SNES national mercredi, jour du rassemblement : une responsable du syndicat a répondu, à plusieurs reprises à plusieurs personnes que le rassemblement prévu mercredi était "reporté parce qu’il faisait trop chaud".

Il y avait au rassemblement un bureaucrate du SNES (secrétaire général adjoint) avec son petit drapeau du SNES, devant l’assemblée nationale. Il a répondu aux questions de la journaliste de F3. Il n’y avait aucun autre autre militants du SNES : la preuve par l’image que le SNES n’a pas "mobilisé" pour soutenir la collègue en grève de la faim.

Mobilisé, non, mais démobilisé, oui et avec perfection !

Le SNES s’est engagé, depuis mai 2012, dans une vraie démarche de collaboration de classe avec l’administration.

L’autre syndicat de la FSU, le SNUIPP (1er degré) avait favorisé la "réforme" des rythmes, dont le but véritable est la casse du statut, et la mise sous tutelle de l’école par les politiciens locaux et la "société civile", ce qui peut vouloir dire... entreprise et associations religieuses.

La FSU a porté une telle régression, avec ferveur.

D’une manière générale, le SNES s’abstient de dénoncer la dérive managériale des petits chefs d’établissement. Ainsi, le SNES a accepté le décret Hamon, qui organise la casse du statut des enseignants du second degré de 1950, et un accroissement s des obligations de service et des "réunions" sous la férule du petit chef d’établissement.

 Rien sur le site de la FSU concernant ce conflit de Bellefontaine, rien sur l’enseignante en grève de la faim depuis dix jours.
Même la compassion ne semble plus atteindre la FSU.

Basta !

STOP au syndicalisme jaune dans l’Education Nationale !

DEFENSE DU DROIT DE GREVE !

Défense des collègues de Bellefontaine,
Défense de LAURE EN GREVE DE LA FAIM ;

DEFENSE DU STATUT !
AUGMENTATION DES SALAIRES de tous les personnels DE 20% POUR RATTRAPER LES PERTES DEPUIS QUINZE ANS !

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