LAURENT WAUQUIEZ, PARASITE DE LA SOCIÉTÉ.

Un organisme est considéré comme « parasite »
lorsque le bénéfice de la relation est unilatérale.

Une scolarité à 230 000 euros :

Laurent Wauquiez a suivi ses études en France où le principe de quasi gratuité des frais de scolarité favorise l’égalité des chances.
Ainsi, Laurent Wauquiez a pu effectuer deux années de classe préparatoire aux Lycées Louis Le Grand et Henri-IV puis, 2 années à l’École Normale Supérieure (E.N.S.), une année de préparation à l’agrégation, qu’il obtient. L’État a pris en charge l’intégralité du coût de ces 5 années de scolarité, soit 70 000 euros environ, car l’État doit former ses enseignants.
De plus, les étudiants de l’E.N.S. sont rémunérés (environ 50 000 euros sur 2 ans, charges comprises) à la condition qu’ils s’engagent, en contrepartie, à enseigner 10 années… où à rembourser.
Ce fut une chance pour Laurent Wauquiez, comme pour d’autres.

Plutôt que d’enseigner, Laurent Wauquiez a préféré poursuivre ses études : deux années à Sciences Politiques puis, 2 années à l’École Nationale d’Administration (E.N.A.). L’État a financé l’intégralité de ces 4 années de scolarité supplémentaires, soit 60 000 euros environ, car l’État doit former ses hauts fonctionnaires.
Les élèves de l’E.N.A. sont eux aussi rémunérés (environ 50 000 euros sur 2 ans, charges comprises) et signent, en contrepartie, un engagement décennal de service dans la fonction public ou à rembourser leurs frais de scolarité.
Ce fut une chance pour Laurent Wauquiez, comme pour d’autres.

Nommé auditeur au Conseil d’État le 1er avril 2001, il se mettra en disponibilité le 14 juin 2004, date de son élection comme député de Haute-Loire.

Laurent Wauquiez a donc bénéficié gracieusement d’études supérieures pour un coût d’environ 130 000 euros et il a perçu des rémunérations comme étudiant pour 100 000 euros environ, charges comprises. Mais Laurent Wauquiez n’a pas rempli ses obligations d’enseigner 10 ans ni remboursé ses frais de scolarité (à ce jour et à notre connaissance). Il n’a servi la fonction publique qu’une quarantaine de mois et, là non plus, n’a rien remboursé (à ce jour et à notre connaissance).
Par contre, Ministre de l’Enseignement Supérieur, il a poursuivi d’anciens normaliens, exigeant d’eux le remboursement du coût de leurs études (décret paru au Journal Officiel le 21 décembre 2011) !
Ceci donne une autre résonance, il faut bien l’avouer, à ses habituels refrains sur les droits et les devoirs. Un journaliste aura-t-il un jour l’audace de l’interroger à ce sujet ?

Le parasitisme est une relation biologique dans laquelle
un des protagonistes tire profit aux dépends de son hôte.

Des mandats rémunérateurs :

En tant que député, Laurent Wauquiez perçoit un salaire brut mensuel de 7 100,15 euros, comme tous les députés. Lors d’un habile exercice de communication, il a baissé (et l’a fait savoir haut et fort) ses autres indemnités électives… puisque celles-ci doivent être plafonnés à 2 757,34 euros par mois (ce qu’il a omis de préciser, bien évidemment) !
Il bénéficie également d’une indemnité représentative pour frais de mandat et de secrétariat de 5 770 euros brut, comme tous les députés.
Il bénéficie d’un crédit de 9 504 euros pour rémunérer ses collaborateurs. Il bénéficie de facilité de circulation (taxis, avions, trains,...) et de moyens bureautiques et de communication, comme tous les députés.
L’État doit donner à ceux qui légifèrent les moyens de travailler.

Cependant, Laurent Wauquiez fait partie des députés les plus absentéistes. N’ayant aucune contrainte d’assiduité, il se permet d’être fort peu présent à l’Assemblée Nationale pour exercer un peu ses autres fonctions et surtout, s’occuper de sa carrière personnelle. Il est toujours en campagne pour quelque chose.

On peut penser qu’il a l’honnêteté de n’utiliser avions, taxis, téléphones, attachés parlementaires que dans le seul cadre de sa fonction élective.

« Le parasite est celui qui vit aux dépens d’autrui
en mangeant son bien et non sa nourrice même »
Amédée Louis Michel Lepeletier, naturaliste.

Des ministères généreux :

La Cour des comptes s’est interrogée, en 2011, sur les 73 817 euros dépensés en 2008 et 2009 en sondages, par le biais notamment de la Sofres, pour interroger les Français sur « la notoriété et l’image (dynamisme, sympathie, courage, modernité, sincérité, etc…) du secrétaire d’État à l’Emploi » d’alors, Laurent Wauquiez .
Pour 2008 la facture de "debriefing" de ses prestations télévisées par Médiascopie s’élevait à 36 477 euros !
Celle de l’agence Alter et Coach BTC partners, mandatée par Laurent Wauquiez pour l’aider à « sortir de ses propres sentiers battus » et « prendre de la hauteur par rapport au quotidien » à 11 840 euros pour 2010.
La cantatrice Dominique Wenta lui devisera 15 000 euros pour lui apprendre à modeler sa voix.
Le nom de Laurent Wauquiez apparaît dans les prestations facturées sans appel d’offre par Patrick Buisson (ce qui lui vaut une mise en examen) pour des stages de « mise à niveau médiatique ».
En 2010 ou 2011, ministre chargé des Affaires Européennes, il égare son téléphone. Affolé, il le fait géolocaliser et retrouve sa trace… dans son bureau de maire. Ne pouvant patienter, il envoie un chauffeur au Puy-en-Velay, à 541 km de là, le récupérer !
L’État doit bien évidemment permettre à ses ministres d’exercer au mieux leurs fonctions.

Le gui est considéré comme un fléau.
Il figure sur la liste des organismes nuisibles.
Il utilise les ressources de son hôte.

Un bon Conseil… d’État :

Détaché du Conseil d’État où il est entré en 2004 comme auditeur, Laurent Wauquiez continue d’y avancer, et, maître des requêtes aujourd’hui, il passera conseiller d’État dans quelques années.
Il a récemment encore refusé de démissionner.

Le ténia vit à l’intérieur du corps qu’il parasite.
Il se nourrit d’une partie de la nourriture ingérée par son hôte.

Mais Laurent Wauquiez combat l’assistanat :

L’État, avec l’argent des contribuables, rétribue Laurent Wauquiez depuis qu’il a 19 ans, en 1994. Il a d’abord été payé pour se former à être enseignant puis haut fonctionnaire, en contrepartie de deux engagements successifs à exercer 10 années. Engagements qu’il n’a pas respectés (à ce jour et à notre connaissance).
Depuis 2004, il est encore rétribué par l’État pour être député, maire, ministre. L’utilisation des moyens mis à sa disposition à chaque fois, interroge fortement.
Dans le même temps, Laurent Wauquiez-le-menteur dénonce à tour de bras et à longueur d’antenne, « l’assistanat », nom qu’il donne à notre système solidaire de répartition, issu du Conseil National de la Résistance :
"Aujourd’hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au SMIC. » (mai 2011)

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il propose de « privilégier l’accès au logement social aux salariés ». (octobre 2011)

« Si jamais, quand vous tombez malade, cela n’a aucun impact sur votre indemnité et votre salaire, ce n’est pas très responsabilisant. » (novembre 2011)

Il prône de "faire table rase" du régime des intermittents du spectacle, "inacceptable" et "pervers". « Il est plus que temps d’en finir avec ce régime devenu inacceptable. Il est beaucoup plus avantageux que celui des autres salariés du privé. » (juin 2014)

Puisant dans les vieilles recettes populistes, il désigne à la vindicte populaire des boucs émissaires, qu’il nomme « profiteurs de l’assistance ». Discours cyniques, manipulateurs et délibérément mensongers : aucun allocataire ne parvient jamais a hauteur du smic, 50% des bénéficiaires potentiels du R.S.A. ne le réclame pas,…
(Lire aussi :http://charlieponot.blogspot.fr/201...)

Laurent Wauquiez devrait essayer quelque temps de vivre avec 517 euros par mois !

Puisse notre contribution permettre aux amis de la nature, de distinguer les faux assistés des vrais parasites !

Cet article est initialement paru sur le blog http://charlieponot.blogspot.fr/201...