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être né sous le signe de l’hexagone.

par L’iena rabbioso

Publie le mercredi 3 octobre 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Faut-il ré-introduire la gauche en France ?
La question se pose, autant cette espèce a été qualifiée de nuisible depuis 1970.
Le laxisme, l’angélisme, le droit-de-l’hommiste, le sale-flic conspiration, tout cela est en effet des éléments à charge contre cette étrange courant de pensée.

Sans compter le droit de ne pas être.
C’est à dire, le droit d’avoir sa vie opaque, le droit d’être un citoyen en excluant sa vie privée.
Tout ça c’est la gauche, et le risque est grand de le ré-introduire dans la société.
Transparence, disent-ils, et moi je dis rideau noir.

Si vous êtes né en France, vous découvrez au fur à et mesure que ce pays est un pays de petits chefs que la hiérarchie centrale tente de contrôler.

Spectacle pitoyable de l’assemblée désertée pendant que les élus locaux tirent comme au Monopoly la meilleure carte qui leur permettra de rester à vie un fonctionnaire payé, au sens strict du terme, à rien foutre.

France pays de petits chefs, qui parlent haut devant leurs administrés mais se couchent dans la hiérarchie de l’organisme auquel ils ont fait allégeance.

France pays hypocrite où les élus locaux réclament des aides de l’état tout en étant strictement incompétent concernant le gain social réel d’un projet, un autre rond point, un autre radar, un autre centre de Gendarmerie, une autre caméra de surveillance.

Ré_introduire des idée de gauche poserait un problème de fond.

Par exemple cette histoire de limitation à 80 k/h n’a strictement aucun sens dans la grande majorité des cas.
Mais il semble que la gauche, cette gauche prolétaire, a disparu.

C’est pourtant très visible, les voitures roulent à fond dans les zones non contrôlées, et par contre, dans les zones contrôlées, des embouteillages monstres se multiplient.

Il est temps que la gauche, après avoir pris un menu bio de luxe, réfléchissent à ce qui sera le non-politiquement correct de gauche.

Par exemple, un vélo électrique ne sert à rien pour celui qui doit faire 30 km pour aller au boulot.

Par exemple aussi manger bio on s’en fout s’il y a une promo sur un lot de -50% sur de la viande.

La bouffe de merde est moins cher que la bouffe bio.

Pour changer les choses, il faudrait que le Bio ne soit plus une attraction touristique.

Et que concrètement, le Bio soit proposé aux populations locales.

Pour cela il faudrait un label réel, c’est à dire quelque chose en plus du code barre, qui certifie la provenance, la date de production, d’un produit.
C’est évident à faire en terme d’informatique.
Alors pourquoi ne pas le faire ?

Au lieu de se plaindre de la malbouffe, multipliez les zones de productions de la bonne bouffe.

Rien à voir avec le patriotisme bleau-blanc-rouge.

Il s’agit juste de vivre dans une société où les agriculteurs auront enfin le privilège de nous nourrir sainement.

Pour cela il fraudait équivalent des fermes publiques.
Les Agriculteurs ne peuvent plus survivent sans aide.

Or, les aides de l’E.U sont orientées vers des types d’agricultures intensives.

Il faut donc que les petits agriculteurs soient aidés.
Pour cela, il n’y a qu’une solution : que la production soit garantie achetée par l’état.
Il y aurait un quota à respecter, et si la production est au delà des quota demandé par l’état, alors l’Agriculteur sera libre de vendre sa production dans le domaine privé.

Des villages qui meurent sont des villages sans service publics, ni commerces.
Un village sans épicerie ni école ni agence postale est un village mort.
Il est de la responsabilité de l’assemblée de fournir des services publics de bases dans tous villages.
Sinon, il serait normal que les espaces publics remboursent l’essence nécessaire pour accéder à un service publique éloigné.

En ce qui concerne le commerce, il y a effectivement des zones non rentables.
Des commerçants itinérants parcourent ces zones quasi désertiques, mais ils doivent payer cher l’essence pour aller d’un hameau à l’autre.

Alors pourquoi ne pas généralisé le concept d’épicerie solidaire ?
Elle serait nommée « Épicerie communale », les produits seraient uniquement locaux, et le responsable aurait comme obligation de fournir toutes les fournitures dont la population a un besoin immédiat, plus à son compte des objets divers qu’il seront des plus values pour lui.

L’objectif est : plus besoin de faire 15 km pour aller faire ses courses.

L’objectif est : Un village n’est plus seulement une église, une mairie, mais aussi des endroits publiques ou privés qui permettent de ne pas prendre la voiture pour chaque achat.

Est-ce une utopie ?

Non, la vérité est que c’est possible, et que c’est même la future organisation rationnelle de notre pays, La France, pays de toute influence et de toutes invasions, pays qui ne doit sa richesse qu’à l’import de extérieur.

Bâtards, voilà ce que nous sommes.
Contrairement à des pays ethniquement uniforme, la France est composée d’une multitude de bruns, de blonds, de noirs, d’arabes, de tout ce qui fait que français ne peut pas être une race ;

Le gros fantasme d’une invasion venue d’Afrique ou du Moyen-Orient, est tellement stupide d’un point historique quand on sait que la France a toujours été envahie, et que ces invasions n’ont jamais produit autre chose que : vous investissez cette terre, mais on y demeureront.

Rien à voir avec le patriotisme, le nationalisme, c’est juste une façon de dire : plus vous serez durs, et plus vos armes feront couler notre sang, et plus notre esprit de résistance, qui n’a rien à voir avec l’idolâtrie nationalise, sera comme un esprit confraternel, c’est à dire que les querelles politiques resteront fermes , mais que si un danger extérieur venait à menacer le pays, alors il n’y aura aucune sorte d’union sacrée, les deux familles culturelles de gauche et de droite s’organiseront, et il n’y aura jamais en France le besoin d’une unité.

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