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Ma couleur

par Chantal Mirail

Publie le dimanche 21 juin 2020 par Chantal Mirail - Open-Publishing
6 commentaires

Noël Mamère est un vert, Jack Ralite est un rouge et Marine le Pen une blanche.

Etre blanc n’est en rien une couleur de peau, c’est une idéologie suprématiste.
Voilà pourquoi je suis anti-blanc…

Et je ne laisserai personne dire que je suis blanche !

Messages

  • Point de vue différent

    Le blanc est le drapeau des partisans du royalisme !

    Marine Le Pen est brune, couleur de tous les fascismes, le rose celui des socio-démocrates, rouge des communistes et socialistes (pas les PS), vert les écolo, bleu des droites,...

    Le jaune était (et reste) celui du syndicalisme de trahison mais il est aussi celui des gilets jaunes.

    L’autre couleur est celle tricolore des drapeaux des nations (BBR pour la France) et des nationalismes xénophobes. Le brun peut se cacher derrière le communautarisme tout en exclusion de la nation. Quand se n’est pas le cas il importe alors d’évoquer de façon récurrente une ouverture internationaliste.

  • Ah mais à ce compte là, N Mamère aussi est blanc et puis idem pour J Ralite et puis .... moi aussi. Mais, je ne suis pas anti-blanc, ni anti-noir, ni anti-arabe.
    En fait C Mirail on s’en moque que tu sois ou pas de la couleur que tu veux, comme de la mienne puis celle des autres. Dans le monde capitaliste (si, si c’est là-dedans que nous vivons tous), la contradiction principale (donc celle à résoudre in fine pour changer réellement), est une contradiction de classe, entre la bourgeoisie, qui a le privilège de la richesse (quelque soit sa couleur de peau puisque c’est de cela dont tu veux parler) et le prolétariat qui n’a rien (quelque soit aussi sa couleur de peau). Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des contradictions secondaires qu’il faut également résoudre comme le racisme (celui ou celle qui voit des races partout, là où il n’y en a pas en fait), le sexisme, l’homophobie, ... Mais ces contradictions qui font leur lit dans le système idéologique bourgeois ne seront définitivement résolues que lorsque la contradiction principale le sera. Pour cela, il faut que les prolétaires prennent le pouvoir afin d’instaurer un régime réellement communiste.
    Sinon, se focaliser uniquement sur ces contradictions secondaires sous un régime capitaliste, sans lutter pour résoudre la contradiction principale, c’est ce qu’on appelle du sociétal. Et ça, la petite-bourgeoisie et la bourgeoisie "progressiste de gauche", le font. Ca ne remet pas en cause le fondement du système capitaliste donc, leur position de classe.

    • Décidément la théorie de couleurs de peau est tellement ancré que vous comprenez le contraire de ce que j’ai écrit !!
      ("Etre blanc n’est en rien une couleur de peau, c’est une idéologie suprématiste.")
      Tous les humains sont marrons, penser qu’il existe des blancs et des noirs de peau est juste du délire. Non , ni Ralite, ni toi Raymond ni moi ni Mamère ne sont blancs de peau.
      Je fais l’hypothèse qu’un jour ces 2 mots pour désigner des humains disparaitront et seront aussi incongrus que de parler d’hommes rouges (les premiers américains dit indiens)
      ou jaunes (asiatiques).
      J’ai donc voulu dire que "être blanc" est une couleur politique seulement : les verts qui défendent l’écologie n’ont pas la peau verte et les "blancs" qui défendent une idéologie de différence et suprématie raciale n’ont pas la peau blanche. On peut donc être "blanc" et avoir une peau marron très foncée (en banlieue on les appelle des bountys, noir dehors blanc dedans )
      Cette idéologie est au service d’un système capitaliste et impérialiste bien-sûr...
      Je n’ai pas cité le noir de l’Anarchie pour éviter encore la confusion avec une couleur de peau (...et je n’avais pas l’intention de faire une liste de toutes les couleurs politiques possibles)

      Donc ma première hypothèse est que je m’explique mal mais je me surprend à penser que votre entendement a du mal avec ce qui est écrit "noir sur blanc".

    • Ah mais comme ça je comprends mieux.
      L’ambiguïté vient de ce qu’on parle souvent de suprématistes blancs et, qu’en même temps ils sont blancs de peau. Ce sont des racistes qui croient que la (soi-disant) race blanche est supérieure. Nous avons la même chose avec les suprématistes noirs aussi.
      Je suis d’accord on ne se définit pas par sa couleur de peau. La seule définition qui vaille c’est sa définition sociale (bourgeois, prolétaires, ...) et politique si besoin était (bleu, blanc, rouge, noir, vert, ...).