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Narbonne élection 28 juin

par Lili Oto

Publie le samedi 27 juin 2020 par Lili Oto - Open-Publishing

Narbonne Election Municipale 28 juin 2020 2e tour en Occitanie, Languedoc Roussillon.

Changeons d’air ! 6 ans de chaos artistique et culturel à Narbonne, ville de 55000 habitants ! ça suffit !

Narbonne est une ville de 55000 habitants, au bord du massif de la Clape, avec son littoral à Narbonne plage. Une ville aujourd’hui gélifiée, étouffée par un maire passéiste, ringard, culturellement pétainiste, qui a fait alliance pendant sa mandature avec Robert Ménard maire réactionnaire déficient et rétrograde de Béziers, une alliance à grand renfort publicitaire dans la presse écrite locale... Le maire de Narbonne a flingué la culture dans la ville pour asseoir son insignifiance, son insuffisance, sa platitude cérébrale, son dogmatisme passéiste des années 20 (1920-30). Il a refusé de donner des ateliers aux artistes narbonnais car imbu de sa personne, petit autocrate rustre, il refuse qu’on lui fasse de l’ombre... Sous sa mandature, le superbe festival Sportfollio a fermé. L’Aspirateur, bâtiment dédié a l’art contemporain a été transformé en hôtel de police municipale sans qu’un autre lieu soit affecté aux arts plastiques. La petite biennale de l’aquarelle a été supprimée. Le DB scène alternative soutenant les musiques autochtones après des coupures dans ses subventions a été mis en danger et a fini par fermer ! L’exposition du photographe Louis Jammes (figuration libre) a été fermée autoritairement par le maire au bout de deux jours, car Louis voulait exposer en extérieur sur le mur du bâtiment 2 grandes photos personnelles sur des migrants. La scène nationale Grand Narbonne : théâtre et cinéma ont vu leurs subventions de la ville s’effriter, accentuant un déficit qui a imposé 6 mois de fermeture. Les artistes plasticiens narbonnais, peintres, sculpteurs, installateurs, dessinateurs, vidéastes, photographes ont vu défiler pendant 6 ans exclusivement des artistes venant de l’extérieur du territoire notamment de France-Conté (copinage et réseautage) sans que ces artistes narbonnais puissent eux-mêmes avoir accès aux deux petites salles d’exposition. La mairie a fait crever les artistes narbonnais autochtones, pour massacrer sous toutes ses formes leur créativité artistique, pour poignarder d’éventuelles émergences artistiques hors des maigres réseaux médiocres de l’équipe municipale ! Deux librairies ont fermé leur portes avec leur lot de licenciement. Des galeries d’art ont fermé car elles n’avaient aucun soutien financier, leurs propres artistes interdits d’exposition dans les bâtiments publics de la ville affectés aux expositions. L’espace public narbonnais est verrouillé, cadenassé, asphyxié, monopolisé par la banalité et la mesquinerie intellectuelle de ce maire passéiste, égoïste, ultra conservateur, enchâssé mentalement dans sa propre finitude. Un maire qui a plongé la ville dans un désert culturel et économique. L’emploi a chuté car la ville de Narbonne n’a plus aucun ressort économique et aucune dynamique sociale, culturelle et solidaire ! Apres la crise sanitaire, dans les mois à venir, la ville de Narbonne, ses commerces, ses artisans, ses petites PME, pourraient payer au prix fort la politique clientéliste du maire axé uniquement les seniors ou les anciens excluant la jeunesse et les forces vives de la cité. Nous constatons déjà, comme le souligne aujourd’hui dans leurs colonnes, les journaux l’Indépendant et le Midi Libre, je les cite : "(...) des pancartes de cessation d’activité ou de "locaux à louer" qui fleurissent dans tout le centre-ville de Narbonne".

Ces 6 dernières années de gouvernance ont été un véritable gâchis et une honte. Un mode politique scandaleux a emprisonné et encellulé la ville. Ce mode vieillot, caverneux avec un impact social et sociétal désastreux reflet d’une gouvernance politique clanique, ultra dogmatique, fait de notre cité un ville-dortoir et une ville-mouroir pour retraités. Nous exigeons une société à visage humain rejetant cette exclusion sociale programmée, cette rupture orchestrée des relations entre l’individu (les narbonnais) et notre société ! Changeons d’ère et de mode de gouvernance locale, les petits autocrates écervelés, ça suffit !

Lili-oto, vit depuis 9 ans à Narbonne, après avoir vécu a Lyon (artiste Croix-Roussien, possédant deux ateliers d’artistes dans le quartier de l’hôtel de ville de Lyon dans le 1er arrondissent), à Paris 14e et 11e, à Montreuil avec son atelier rue de la révolution (93), à Bordeaux (avec son espace d’art contemporain "Artoong Galerie" aux Chartrons), puis à Quillan (11)...

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