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FINISTERE : Les Faucheurs volontaires toujours mobilisés

Publie le dimanche 22 juillet 2007 par Open-Publishing
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NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 09:01

OGM : Quelque 500 faucheurs volontaires, dont José Bové, réunis dans le Finistère, ont prévenu qu’ils mèneraient des actions "multiples" dans les jours à venir si un moratoire n’était pas décidé par le gouvernement.

Quelque 500 faucheurs volontaires, réunis ce week-end dans une exploitation agricole du Finistère, ont prévenu, samedi 21 juillet, qu’ils mèneraient des actions "multiples" dans les jours à venir si un moratoire sur les OGM n’était pas décidé par le gouvernement. "Des actions aux formes multiples vont continuer et s’intensifier, dont des actions de fauchage dans les champs. Ca fera partie des joies de l’été", a souligné José Bové lors d’une conférence de presse. Le leader altermondialiste a réclamé l’adoption d’un moratoire avant la floraison du maïs en raison "d’un risque de pollinisation et de pollution généralisée sur le territoire". Les Faucheurs volontaires, venus de toutes les régions de France pour assister à cette assemblée générale à Riec-sur-Belon, ont planifié à huis clos leurs "actions futures" face à la politique du "fait accompli menée par le gouvernement". 

"Un choix de société" 

Une action est prévue dans l’Ouest dès lundi matin, a annoncé le Collectif national des faucheurs volontaires dans un communiqué. "On est dans l’urgence, il y a nécessité d’agir rapidement si on veut éviter une contamination généralisée notamment des AOC", a souligné Christine Thelen, faucheuse en Midi-Pyrénées. "L’Etat a laissé semer 20.000 hectares de maïs OGM, il doit lui-même détruire ces maïs qui sont en train de pousser. Si ce maïs était récolté, il n’y a aucune filière, aucun lieu de stockage prévus pour qu’il soit entreposé séparément du maïs conventionnel", a plaidé José Bové. Un moratoire consisterait à "tout remettre à plat pour que la lumière et la transparence s’organisent et pour que les Français puissent trancher éventuellement par referendum. C’est un choix de société", a résumé l’ancien leader paysan, ajoutant que si "l’OGM se développe, il n’y aura plus de filière agricole différenciée", y compris de filière biologique. Evoquant le Grenelle de l’environnement prévu en octobre, les Faucheurs volontaires -dont le mouvement n’est pas invité- ont simplement indiqué : "Si on nous demande d’y aller, on ira". 

6.700 citoyens qui agissent 

"Si c’est pour débattre du moratoire, on ira. Si c’est pour peindre la girafe, non", a expliqué José Bové. "On quittera le Grenelle si le moratoire n’est pas contenu dans les négociations", a indiqué de son côté un représentant de Greenpeace. Les Faucheurs volontaires indiquent rassembler 6.700 "citoyens qui agissent", dont 200 ont été impliqués dans des procédures judiciaires et 80 condamnés à des peines de prison, la plupart avec sursis. Evoquant sa situation personnelle, José Bové, sous la menace de devoir effectuer quatre mois de prison ferme pour avoir fauché en juillet 2004 "un pied de maïs", a souligné qu’"en gros, tout est possible à n’importe quel moment". "J’ai décidé de rester chez moi, je ne me cache pas. Si on m’envoie en prison, je pense qu’il y aura beaucoup de réactions, que les gens se mobiliseront", a-t-il commenté, ajoutant qu’une incarcération pourrait avoir "des conséquences importantes" notamment sur la tenue du Grenelle de l’environnement. (Avec AP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070722.OBS7665/les_faucheurs_volontairestoujours_mobilises.html 

Messages

  • OGM à Bléneau et en France : signez la demande de moratoire

    A vous

    Vous n’avez pas pu vous rendre toutes et tous à Bléneau ce dimanche 5 août 2007 où nous étions tout de même 250.

    Alors, vous pouvez signer et faire signer l’appel au moratoire.

    A imprimer ou à signer en ligne :
    Demande de moratoire

    Nous, citoyens du canton de Bléneau, de la région Bourgogne et d’ailleurs, demandons à l’Etat français un moratoire immédiat pour toutes les cultures de plantes génétiquement modifiées cultivées en plein champ avec destruction des parcelles actuellement cultivées.

    http://yonne.lautre.net/article.php3?id_article=2460