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la stratégie d’union avec la CFDT est une connerie

Publie le vendredi 19 octobre 2007 par Open-Publishing
20 commentaires

le "syndicalisme rassemblé", oui, certes, mais pas sur n’importe quelle base.

Il faut que la CGT rompe avec le syndicalisme jaune du sommet

(je ne parle pas des militants de base)

Ci-dessous donc, pour comprendre les enjeux, le contenu du blog de François Fillon en mai 2006.

Je ne me souviens pas d’en avoir entendu parlé, et vous ?

P. Bardet, militant CGT


http://www.blog-fillon.com/archive-05-2006.html


Samedi 13 mai 2006

La CFDT dialogue avec l’UMP

Réunion aujourd’hui au carrousel du Louvre des cadres de l’UMP.

Décidée il y a un mois, cette rencontre avec les 1200 responsables des fédérations départementales de l’UMP était consacrée à la méthode de la Réforme.

Il s’agissait, après l’échec du CPE de démontrer que la France est réformable pour peu que l’on veuille bien respecter quelques règles simples qui s’imposent d’ailleurs dans toutes les démocraties dignes de ce nom.

Quelles sont ces règles ?

Avoir un mandat clair des Français pour engager des transformations profondes de la société. Ce mandat clair ne peut être délivré qu’au moment des élections présidentielles et législatives. Il est donc capital que la campagne qui s’engage pour les élections de 2007 soit l’occasion d’un vrai débat national et que les candidats s’engagent sur des objectifs sans ambiguïté.

Disposer d’un diagnostic partagé, comme ce fut le cas pour la réforme des retraites, qui rend impossible le recours aux slogans simplificateurs ou la défense du statu quo.

Donner toute sa place au dialogue social en recherchant toutes les voies d’accords possibles avec les partenaires sociaux quand la réforme entre dans le champ de leurs compétences.

Respecter les engagements pris à l’égard des partenaires qui acceptent d’entrer dans la voie du dialogue et de l’accord. La fermeté doit aller de
pair avec la capacité d’écoute et de compromis.

Pour débattre de cette question essentielle pour la France qui peine à entrer dans le nouveau siècle, engoncée qu’elle est dans ces habitudes et ses certitudes nous avions invité à s’exprimer un représentant du ministre Danois des affaires sociales et Jean Marie Toulisse, le numéro deux de la CFDT, avec lequel j’ai négocié l’accord sur la réforme des retraites.

La presse, hypnotisée par l’instant présent, ne retiendra de cette belle réunion que la déclaration de Nicolas Sarkozy annonçant qu’il n’avait pas, pour le moment, l’intention de quitter le gouvernement. Comme d’habitude elle passera à coté de l’essentiel.

L’essentiel est que 1200 cadres de l’UMP ont fait une ovation à un responsable de la CFDT qui pour la première fois dans l’histoire de cette centrale syndicale a accepté de venir dialoguer sans tabou avec la première formation de droite de notre pays.

Jean Marie Toulisse a d’ailleurs avoué que c’était la première fois qu’un parti politique faisait cette démarche vis-à-vis de la CFDT.

Cet évènement est considérable. Il montre que les relations entre les politiques et les syndicalistes peuvent changer du tout au tout pourvu que nous en ayons la volonté et que nous engagions, comme je l’ai maintes fois proposé sur ce blog une révolution dans notre façon de faire de gouverner et simultanément dans l’ordonnancement du paysage syndical.

Au passage Jean Marie Toulisse a pris en exemple la réforme des retraites qui constitue la preuve qu’il n’y a pas de malédiction qui pèse sur la réforme en France mais seulement une incapacité des responsables politiques de droite comme de gauche à procéder avec méthode.

Il a cruellement interpellé le parti Socialiste qui s’est engagé lors du congrès du Mans à abroger cette réforme des retraites qu’il a pourtant été incapable d’engager quand il était au pouvoir. Je crois comme la CFDT que cette réforme ne sera remise en cause par personne, quelque soit le résultat des élections. Pourquoi alors prétendre le contraire et tromper les électeurs avec des engagements dont chacun sait rue de Solferino qu’ils ne seront jamais tenus ?

Cette journée marquera un tournant dans l’histoire de notre formation politique et peut être du dialogue social en France. Elle a d’ailleurs permis à Nicolas Sarkozy de s’engager à débattre avant même les élections
présidentielles de notre projet politique avec les partenaires sociaux. Non pas pour le négocier avec eux mais pour jouer carte sur table avec eux et éviter les débats inutiles et les postures convenues qui caractérisent
souvent la relation entre la majorité est les organisations syndicales.

par Francois Fillon publié dans : Actualités

Messages

  • « .../...L’essentiel est que 1200 cadres de l’UMP ont fait une ovation à un responsable de la CFDT qui pour la première fois dans l’histoire de cette centrale syndicale a accepté de venir dialoguer sans tabou avec la première formation de droite de notre pays.

    Jean Marie Toulisse a d’ailleurs avoué que c’était la première fois qu’un parti politique faisait cette démarche vis-à-vis de la CFDT.

    Cet évènement est considérable..../... »

    C’est Fillon qui parle ou c’est la Cfdt ? Facile, et alors cela en fait il un mécréant, en fouillant un peu c’est certain qu’il serait tout aussi facile de vous la retourner cette précieuse idée de nous séparer.

    Ceci ne me persuadera pas de croire qu’il faut jeter toute l’eau du bain avec la confé, et je suis personnellement persuadé que si cette problématique démographique n’est pas intégré dans vos idées, cela risque dans ce cas a faire beaucoup plus de dégats.

    Effectivement, s’il suffisait de reprendre le pognon de Lagardère (par exemple) la problématique de retraites serait vite régler, d’ailleurs nous ne serions déjà plus là a en discuter.

    Il y a d’autre moyens pour y parvenir, c’est de geler tous les avoirs des grands bourgeois et capitalos de surcroit, mais suffit il de l’écrire ou de le crier si fort, que par peur dès lundi matin Fillon aura alors dit non, a sa réforme de passion ?

    Cette idée de «  démographie non suivie  » est le talon d’achille des forces de progrès de gauche qui n’y voit que du feu de dieu, cette faillure qui grandie de jour en jour car mise ici en évidence, par la simple présence lors d’une réunion UMP, d’un cadre Cfdt ce qui n’engage a priori aucune réelle action politique ou sociale, mème si cela me trouble, mais pas au point d’éluder cette « démographique question » , qui reste de votre part sans réponse de raison, dans un monde pas pret d’etre en révolution.

    Il est nécessaire d’y repenser sérieusement, sinon ce régime irra tout droit en privatisation. Dans ce cas là ce seront encore et alors tous les petits salaires qui seraient les grands perdants d’un «  dialogue démogaphique inexistant  ». Attention aux prétentions, vieux dicton de Scribe Phraseur sans nom.

    Skapad

    • la stratégie d’union avec la CFDT est une connerie

      Evénement

      CGT face à CFDT : le divorce syndical expliqué de l’intérieur

      Jean-Christophe Le Duigou et Jean-Marie Toulisse ont négocié la réforme des retraites. Interviews croisées.

      Par Hervé NATHAN et François WENZ-DUMAS

      samedi 24 mai 2003

      Pendant trois mois, Jean-Christophe Le Duigou (CGT) et Jean-Marie Toulisse (CFDT) ont mené les négociations sur la réforme des retraites pour leur syndicat respectif. Ils se connaissent bien. Ils ont même écrit ensemble un livre qui fait référence (1). Le 15 mai, les stratégies syndicales les ont séparés. La CFDT s’est ralliée au projet Fillon tandis que la CGT s’est arc-boutée dans une ferme opposition. Retour sur un divorce qu’ils savaient inévitable.

      Jugez-vous la réforme équitable ?

      Jean-Christophe Le Duigou (CGT) : D’abord, il faut parler de la r éforme Balladur-Fillon, puisque le projet de loi reprend le contenu des décrets de 1993, et les étend au public. La réforme est inéquitable pour trois raisons. Premièrement, 91 % de l’effort est assumé par les salariés, du public et du privé, sous forme de baisse des pensions, d’allongement de la durée de cotisation et de red éploiement des cotisations salari ées. Deuxièmement, l’amputation du niveau des retraites est toujours plus importante pour le privé que pour le public : 25 % contre 20 % ; la course au « toujours moins » ne semble pas terminée. Enfin, la r éforme va peser particulièrement sur les femmes, qui ont le plus de mal à avoir une carri ère complète. Elles supporteront à la fois l’allongement, la pénalisation par la décote et la modification à la baisse des avantages familiaux.

      Jean-Marie Toulisse (CFDT) : Que demande-t-on d’autre à une réforme si ce n’est de mettre de l’équité entre les salariés et de garantir la solidarité entre les générations ? Dans la discussion, nous avons toujours recherché cet équilibre. C’est ce qui nous a conduits à accepter l’harmonisation du régime des fonctionnaires avec celui du privé, moyennant des contreparties importantes. C’est pour cela que nous avons pu limiter les effets des mesures Balladur pour ceux qui ont des bas salaires ou des carrières longues. Et pour maintenir la solidarité intergénérationnelle, nous avons évité de charger la barque sur les jeunes générations. D’autre part, nous avons réussi à ébrécher le dogme libéral de ce gouvernement qui refusait toute augmentation des prélèvements obligatoires. Il prônait même une diminution ! Nous avons arraché 0,2 point de cotisation. Et en 2008, tous les paramètres de financement seront réexaminés.

      Cette réforme garantit-elle la retraite par répartition pour les vingt années qui viennent ?

      J.-C. L. D. (CGT) : Absolument pas. Elle repose sur un marché de dupes : la possibilité pour les salariés de poursuivre leur activité au-delà de 60 ans voire jusqu’à 65 ans, qui n’est ni assurée ni souhaitable. De fait le niveau des pensions va baisser. Un ouvrier retraité a perdu 130 euros par mois depuis 1993. En 2020, il aura perdu 250 euros. Le projet de loi crée des quasi -fonds de pension complémentaires, qui deviendront concurrents du système par répartition. Celui-ci sera profondément fragilisé, car, au nom du dogmatisme de la baisse des prélèvements obligatoires, le système solidaire n’est pas financé. C’est la porte ouverte au développement des vrais fonds de pension, qui saperont la logique de solidarité.

      J.-M. T. (CFDT) : La répartition est sauvée pour les vingt années qui viennent. Contrairement à ceux qui ne voulaient rien changer, la CFDT a obtenu cette réforme. Nous ne souhaitions pas qu’elle verrouille tous les paramètres pendant vingt ans, mais qu’elle se fasse par étapes, tous les cinq ans. Et nous avons obtenu que tous les paramètres, y compris celui de l’augmentation de la durée de cotisation, puissent être à cha que fois réexaminés. En faisant passer le taux de remplacement des salariés payés au Smic de 70 à 85 %, nous avons fait un pas décisif vers les 100 %. Le gouvernement proposait une minimesure pour que les 14-15 ans partent à 58-59 ans. Cela concernait 70 000 personnes. Finalement, après deux jours d’âpres négociations, c’est 300 000 salariés qui pourront partir en retraite en 2004, pour certains dès 56 ans. Pour les fonctionnaires, nous avons, seuls contre tous, revendiqué et obtenu la mise en place d’un régime de retraite complémentaire par répartition obligatoire. Enfin, désormais le gouvernement est obligé de négocier avec les syndicats des coups de pouce supplémentaires pour le pouvoir d’achat des retraités du public et du privé.

      Pouvait -on, ou peut-on encore, obtenir davantage ?

      J.-C. L. D. (CGT) : Dix heures de n égociation pour un tel sujet, c’est ridicule ! La CFDT a choisi d’arrêter alors que nous n’étions qu’à la phase initiale. Il fallait continuer, sans se soucier d’un calendrier imposé par le gouvernement et l’UMP. Nous réclamons la réouverture des négociations. On peut très bien conclure à l’automne, sans remettre en cause les r égimes de retraite. D’abord, il faut avancer sur la garantie du niveau de pension. S’arrêter aux seuls bas salaires, c’est programmer la smicardisation des retraites. Comme en Allemagne, il faut fixer un taux global de remplacement. Nous visons 75 % du salaire pour tous, et 100 % pour les smicards. Il faut ensuite donner un vrai droit à la retraite pour ceux qui ont fait des études, ceux qui ont dû rechercher longtemps un premier emploi, les temps partiels et les longues carrières. Les avancées du plan Fillon sont biaisées. La possibilité de racheter trois années de cotisations va coûter 30 000 euros. C’est prohibitif pour les salariés modestes. Et trois personnes sur quatre qui ont eu une carri ère longue sont exclues du départ anticipé. Ce sont, là aussi, en majorité, des femmes. Enfin, il faut des financements supplémentai res. Cela passe par une réelle politique de l’emploi et une réforme du mode de contribution au système de retraite.

      J.-M. T. (CFDT) : Obtenir davantage, c’est une angoisse que seul un syndicaliste réformateur peut éprouver. Ceux qui disent « 100 % de revendications, 100 % de résultats » ne négocient pas. Il est vrai qu’en France la culture de la négociation est loin d’être majoritaire. Elle a besoin d’être expliquée. Nous, nous considérions qu’il fallait verrouiller les points essentiels de la réforme avant le passage au Parlement. Avec la CGC, nous avons rempli notre devoir de protection des salariés.

      La question des retraites devient un enjeu politique entre gouvernement et opposition. Le syndicalisme peut-il s’inscrire encore dans le débat sans appuyer l’un ou l’autre camp ?

      J.-C. L. D. (CGT) : Que la retraite soit un enjeu politique, cela ne m’étonne ni ne m’effraie. Deux légitimités se côtoient. Les retraites font partie du travail, c’est du ressort des partenaires sociaux. Elles font partie du pacte social global, cela intéresse la représentation nationale. Ce n’est pas l’une contre l’au tre. Il faut faire progresser à la fois les intérêts des salariés et ceux de la société. Il n’y a pas de subordination du syndicalisme qui est, au contraire, l’élément structurant du d ébat social. Notre objectif n’est pas de combattre le gouvernement, mais de se battre sur des objectifs, comme nous l’aurions fait avec un gouvernement de gauche. Il est illusoire de penser qu’un parti politique peut s’accaparer la question des retraites et le mouvement social qui l’accompagne. On peut se demander, au demeurant, si ceux qui ont accepté de s’inscrire dans le calendrier voulu par l’UMP n’ont pas accepté une subordination à des impératifs politiques.

      J.-M. T. (CFDT) : C’est la raison pour laquelle la CFDT a pris ses responsabilités au moment où la balle était dans son camp. Le calendrier, tout le monde le connaissait. Dès le 15 mai au soir, on quittait le terrain social pour celui du politique. Aujourd’hui, les mobilisations qui s’annoncent, comme celle de dimanche, n’ont pas pour objet l’amélioration du texte mais son retrait. C’est une logique gauche contre droite. La CFDT a négocié avec un gouvernement des mesures. Ce sont elles que nous avons jugées, pas la couleur du gouvernement. J’aurai été ravi de négocier cette réforme avec le gouvernement précédent. Nous le lui avions demandé. Malheureusement, pendant cinq ans il a laissé se détériorer les basses pensions, et nous a refusé le départ avant 60 ans de ceux qui avaient commencé à travailler très tôt. Cela coûtait trop cher, disait-il. Je me demande comment l’opposition d’aujourd’hui peut dire qu’elle remettra en cause cette réforme, alors qu’elle n’a rien fait pour corriger la réforme Balladur.

      La CFDT et la CGT ont tenté de pratiquer le « syndicalisme rassemblé ». Pourquoi s’affrontent-elles sur la question la plus importante, celle des retraites ?

      J.-C. L. D. (CGT) : Nous sommes confrontés à ce que j’appelle pudiquement un accroc majeur. Nous connaissions nos divergences sur le fond du dossier et nous en avions débattu. Nous savions qu’elles poseraient un problème, un jour ou l’autre. Mais c’est la méthode qui ne passe pas : une négociation séparée, et pour finir, la mise au pied du mur des autres syndicats. Le 15 mai, à 17 heu res, on nous a convoqués pour entériner une décision préparée à Matignon avec la CFDT. Le syndicalisme ne peut sortir que profondément affecté d’une telle histoire. Pour autant, cela ne peut effacer le besoin de rassemblement que ressentent les salariés.

      J.-M. T. (CFDT) : Nous continuons à penser, malgré ces divergences, que l’avenir du syndicalisme passe par les relations renouvelées entre les grandes organisations syndicales. En particulier la CGT et la CFDT qui représentent les deux gran des cultures du syndicalisme français. La gestion intersyndicale du dossier des retraites a permis à la CGT et à la CFDT de mieux se compren dre, de faire un long bout de chemin ensemble, dans l’intérêt des salariés. Ce qui nous a séparés, c’est le passage de la ligne d’arrivée. La CFDT et la CGC ont négocié un compromis, la CGT s’est arrêtée avant. Nous commen çons, avec la CGT, à partager la culture de la négociation. Reste à partager celle du compromis.

      (1) L’Avenir des retraites, Editions de l’Atelier, 1999. © Libération Libération : CGT face à CFDT : le divorce syndical expliqué de l’intérieur http://www.libe.fr/imprimer.php?Article=113078 25/05/2003

    • désolé, mais depuis de très nombreuses années, c’est la ligne des dirigeants de la CFDT

      Relire le Rapport Moreau, en 1979. Il marque un véritable tournant.

      Puisque actuellement, on parle des régimes spéciaux, je rappelle que l’un des premiers régimes complémentaires a été liquidé par la CFDT en 1994 : c’est celui des employés de la Sécu.

      Pour résumer, il nous garantissait 75% du salaire de la dernière année, après 30 ans de cotisation.

      Depuis, c’est la dégringolade : je partirai avec moins de 50% de mon salaire actuel.

      Je n’évoquerai que pour l’anecdote les classifications successives de la Sécu signées par la CFDT.

      Alors que je suis entré au plus bas niveau avec 30% de plus que le SMIC (j’étais loin d’être dans la misère), que seul le BEPC était exigé, assuré de doubler mon salaire en fin de carrière, maintenant, c’est Bac+2 minimum, avec un salaire inférieur au SMIC. Et ça peut être un SMIC toute la vie.

      Merci, la CFDT !!! les mêmes qui nous ont vendu les mêmes "réformes" sont passés à SUD, soit-disant "révolutionnaires". Hier, ils n’étaient pas en grève.

      Alors, j’ai quelques raisons, y compris personnelles, d’être rancunier envers les JAUNES

      Je ne parle même pas, c’est pour mémoire, des saloperies successives faites aux chômeurs.

      Je ne citerai pas les plaintes déposées (comme les patrons) contre les intermittents qui osent lutter en les mettant en cause.

      Je citerai simplement le dernier accord AT/MP, et le sort qu’ils ont fait aux accidentés du travail, et en particulier aux amiantés : là, on touche dans l’ignoble

      http://andeva.fr/?Communique-FNATH-Andeva-tirant-le

      http://www.fnath.org/actualites/communiques/2007/050707_deficits_securite_sociale.htm

      http://www.fnath.org/actualites/communiques/2007/030907_fnath_andeva.htm

      http://www.fnath.org/handicap.html

      Mes camarades crèvent chaque jour moissonnés comme des épis de blé

      lire ex-dockers Amiantés de Dunkerque : remerciements ! la lutte continue !

      des gens qui s’allient à ce point avec le patronat, ce sont des ENNEMIS DE CLASSE

      TRAITRES UN JOUR, TRAITRES TOUJOURS

      DES JAUNES !

      qui reviennent encore ou toujours plus à leur rôle premier

      Cet article du blog de Fillon, on attend toujours un DEMENTI de la CFDT !!!

      P. Bardet

    • Et il vont réussir a l’allure ou vous vous y précépitez. Je prend date ! pas vous ? Skapad

    • ils ont déjà réussi. Tu te refuses à comprendre ? Comprenne qui pourra

      P. Bardet

  • le mode d’emploi de l’unité doit toujours être le même :

    Aucune alliance conclue seulement au sommet dans la discrétion des tractations.

    Les alliances ne se font que si, et seulement si, l’unité par la base est prépondérante, permettant ainsi d’élargir sur des bases saines.

    Avec, ou sans, la bataille est bien d’unifier les travailleurs en les intégrant aux combats (l’unité à la base avec des cédétistes n’a de sens que si elle permet d’agglomérer des couches bien plus larges de travailleurs, notamment les non-militants parmi les syndiqués ainsi que les non-syndiqués).

    Il va falloir rebatir le syndicalisme, le réunifier, les tendances centrifuges des sommets poussent vers la droite, le désarmement en rase campagne, tandis que les tendances à la base poussent vers l’inverse.

    Ce qui arrive au syndicalisme est un copier-coller de ce qui arrive à la gauche.

    Pousser les cedétistes de base à participer à des structures unitaires à la base tournées vers la résistance sociale est un enjeu décisif.
    Sans grain à moudre toléré, la dérive de la CFDT est une impasse totale. Même pour la CFDT elle-même.

    Copas

  • Je n’ai aucune sympathie pour ce syndicat créée pour briser la CGT !!

    mais ne faut-il eviter de mélanger les "appareils" des militants et adhérents, car à force d’éliminer, d’éliminer, avec qui fera-t-on le "TOUS ENSEMBLE" ?

    des militants sincères à la CFDT cela existe aussi, même s’ils sont largement minoritaires, certains dans un passé récent ont rejoint la CGT, mais cette dernière est aussi "sous influence" des pensées libérales....et plutôt ..ramollo !

    et en face, le MeRdef et le parti des "talonettes" se frottent les mains de nous voir nous diviser.

    Ce n’est pas "absoudre" les trahisons" de Chérèque et sa bande que d’appeler à la plus large union, "fou celui qui sous la grêle, fait le délicat" disait a peu près ARAGON.

    et aujourd’hui l’URGENCE à mes yeux, c’est de rassembler, rassembler pour LUTTER, les yeux grands ouverts.

    Les militants CFDT sincères n’ont aucune obligation de rester dans un syndicat si prompt à trahir la cause des salariés et au delà :

    faire un tour sur le site Rennes-Infos
    quand la CFDT fait des procès aux chômeurs :
    http://rennes-info.org/Plainte-de-la-CFDT-Quatre.html

    Roger de ANDRADE de Pluvigner en Morbihan

    • Comme beaucoup de camarades CGT,je pense, j’ai discuté avec des militants de base CFDT.Ils sont pour la plupart écoeurés par leur direction qu’ils situent eux-mêmes de plus en plus à droite.Mais cependant ces camarades ne veulent pas renoncer à la lutte pour laquelle ils se sont engagés depuis des années pour certains,voire des décennies pour d’autres.Et bien sûr ils parlent sérieusement de changer de syndicat.

      Alors pourquoi ne le font-ils pas,pourquoi attendent-ils autant de temps,alors qu’ils savent que le leur est vendu à la droite ? La réponse est simple et tout à fait claire,neuf fois sur dix elle est : "nous attendons que ton syndicat ou un autre fasse ses preuves,nous ne voulons pas recommencer..."

      Personnellement j’avoue les comprendre sans difficulté,pas vous ?

      François Pellarin.

  • Après Nota qui avait un certain âge, on continue donc à fluififier. C’est la gay pride !

  • Source : Humanité du 19 octobre

    Jean-Louis Malys,secrétaire national CFDT, chargé des retraites

    « Cette journée d’action nous paraît légitime, mais elle ne doit pas durer plus de vingt-quatre heures pour garder des munitions pour les négociations d’entreprise. » La CFDT n’est pas hostile « au principe de la réforme » ni « à l’allongement de la durée de cotisation des salariés des régimes spéciaux de 37,5 à 40 annuités », mais elle souhaite « de vraies contreparties ».

    Source : site de la CFDT, encore de Jean-Louis Malys (extrait du communiqué de presse du 18 octobre

    La CFDT qui a toujours été favorable à l’harmonisation des régimes de retraite a transmis ses contre-propositions, ce jour, au ministre du Travail Xavier Bertrand.

    Elle demande à discuter du rythme de l’allongement de la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans. De même, elle réclame une plus grande progressivité dans la mise en place de la décote et une surcote plus incitative.

    Elle considère qu’il ne faut pas écarter pour les futurs agents la prise en compte de la pénibilité par un dispositif de départ anticipé comme nous le revendiquons pour les salariés du privé.

    Concernant ses autres propositions, la CFDT insiste plus particulièrement sur la nécessité d’intégrer une partie des primes dans le calcul de la pension et de prendre en compte la question des poly pensionnés.

    P. Bardet

  • La stratégie d’union n’est pas une connerie en soi. Ce qui est une connerie c’est de s’en remettre à la seule addition de sigles pour mener la lutte. La stratégie d’union doit se décentraliser à la base pour mener le débat avec les salariés afin que l’union se réalise à la base sur un contenu revendicatif et cimente la mobilisation et la lutte. C’est une stratégie de clarté et de prise de conscience à la base. La somme de sigles n’a jamais fait avancer les revendications, c’est la lutte et l’appropriation des revendications par les salariés. L’histoire clarifie ensuite les positions colaborationistes de la CFDT, mais aussi d’autres qui ont des discours extrêmes.
    La stratégie, c’est une prise de conscience de classe du monde salarial.

    J Claude Marseille

    • C’est ce que je tente de faire passer comme message, plus les salariés seront dans l’esprit revendicatif plus la stratégie d’union a des chances de porter la mobilisation a son maximum.

      Plus le mouvement qui ne demande et qu’a s’étoffer, mais de grace la vindique des batailles perdues, ce n’est plus le moment de les remettrent sur le tapis, faut certes pas non plus les oublier, à la CFDT il y a une bonne portion qui demande aussi a faire bouger les lignes, ces divisions des centrales a pu ce réaliser, car au sein mème de notre organisation les principes de représentation sont de mon point vue usées et discalifiées et sont a réformer, (là est l’une de ces priorités, a la Cfdt ? réformer la socièté oui, réformer la CFDT ? là c’est pas gagner. Voilà mon crédo en interne, ça leur plait pas ça je vous le garanti, mais je continurais longtemps ainsi).

      La consultation de la base peut ce réaliser sans trop de diffuculté par le net, ceci permettrait certainement de faire valider ou non des accords en tenant compte des points de vues qui sont différents que ceux de nos dirigeants, le représentatif au niveau citoyen est certainement et toujours d’actualité, pour le monde militant faudrait aller aussi de l’avant.

      Les structures au sein de la CFDT sont lourdes, bureaucratiques et très administratives, cet état de fait n’est par lier a une quelconque politique souhaitée par les centrales, mais ces types de rouages doivent absolument ce réformer, a l’heure de la mèdiatisation par le net pourquoi les centrales n’utilisent elles pas ce moyen de communication pour élargir le débat démocratique et ainsi faire participer les militants de la base avant de signer n’ilmporte quoi, et de fait les stratégies et les accords au niveau national ne souffirait pas de polémiques incestueuses et contreproductives, ce qui est dit pour la Cfdt vaut également pour les autres mouvances syndicales.

      D’ailleurs en dehors du débat des régimes spéciaux, les Webmasters de Bella Ciao ne pourrait ils pas organiser un sondage des boogueurs, les questions ou le modèle d’un sondage je les pense capable de le mettre cela en chantier. enfin juste une idée, sortons de nos carcans maisons pour fonder un vrai mouvement de fond d’actions revendicatives, les futures négociations pour l’année 2008 sont a venir, pour pas ce faire niquer sur le niveau des rénumérations et annexes, préparons un vrai mouvement de fond. Voilà ce qui serait bon.

      Skapad

  • vous ne manquez pas de culot de ressortir un article du 3 mai 2006
    quelle crédibilité !!!!!