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LA PALESTINE AU CINEMA A CHARLEROI(BELG)-24 04 18h:FILM ECRIVAINS DES FRONTIERES

Publie le vendredi 23 avril 2004 par Open-Publishing

Samedi 24 avril 18 heures à Charleroi (Belgique)
Au cinéma Le Park
58, rue de Montigny - 6000 Charleroi - contacts & réservations : 071/ 65 19
45
sera présenté, en avant-première belge,
dans le cadre du Festival de Films « ARRETS SUR IMAGES »
en présence de Samir ABDALLAH :

ECRIVAINS DES FRONTIERES
Un voyage en Palestine(s)
Un film documentaire de Samir Abdallah & José Reynès

« Sous Israël, chaque jour la Palestine est engloutie.
Cela ressemble de moins en moins à un pays.
C’est en train de devenir une métaphore. Puisse l’art lui donner un sens ».
Samir Abdallah et José Reynès

Résumé :
Répondant à l’appel du poète palestinien Mahmoud Darwish, membres fondateur
du Parlement international des écrivains, assiégé à Ramallah, une délégation
d’écrivains
de 8 pays est allée sur place pour manifester aux côtés des Palestiniens une
« belle collaboration linguistique » dans ces « hauts lieux de la
spiritualité » (Ramallah en arabe) où le programme israélien d’humiliation
est aussi une « guerre verbicide ».

« Nous voulons écouter et faire entendre d’autres voix dans le fracas de la
guerre,
celle des écrivains, des artistes, des universitaires, de tous ceux qui
préparent l’avenir… Opposer à la logique de la guerre, non pas une force
d’interposition mais des forces d’interprétation », dit l’écrivain français
Christian Salmon, membre de la délégation internationale, avec l’Américain
Russell Banks, le Nigérian Wole Soyinka, le Portugais José Saramago, le
Chinois Bei Dao, le Sud-africain Breyten Breytenbach, l’Espagnol Juan
Goytisolo, l’Italien Vincenzo Consolo, accompagnés de Leïla Shahid et Elias
Sanbar. Le carnet de voyage de cette délégation a été filmé et réalisé par
Samir Abdallah et José Reynès.

Production : L’Yeux Ouverts & Les Films du Cyclope
en coproduction avec C9 Télévision et le CRRAV
avec le soutien du Centre National de la Cinématographie et de la Région
Nord Pas de Calais
Film soutenu par : l’ACID, Le Monde Diplomatique, Politis, FPP
Film Classé « Art & Essai » par l’AFCAE
Durée : 80 minutes ; montage : Louis Bastin ; chant : Kamilya Jubran
Film disponible en vidéo tous formats pour programmation publique à partir
de mai 2004.
frontieres@hotmail.com - site : www.ecrivainsdesfrontieres.org
LA CRITIQUE
« Ce documentaire en forme de carnet de voyage, bercé de verbe magnifique
et de révolte poétique, inscrit ses lettres d’espoir dans un paysage
d’apocalypse . »
Sandra Benedetti, Ciné Live.

« Le récit de ce voyage en Palestine, accompli en mars 2002 par huit hommes
de lettres "venus de huit pays et de quatre continents", est beaucoup mieux
que la mise en images d’une mission de solidarité. C’est un film, dans sa
plénitude. On notera d’ailleurs que, comme en contrepoint à la narration
évidemment subjective de ces gens de livre, c’est un silence qui nous
submerge peut-être de la plus douloureuse émotion. »
Denis Sieffert, Politis.

« Quand des écrivains prennent la liberté de se mêler des affaires du monde,
ils trouvent souvent les mots justes, une autre façon de décrire la réalité,
d’en pénétrer toute la tragédie. Leurs mots résonnent dans un désert de
silence au fond duquel s’annonce le désastre.
Ils parlent simplement de la vie, celle des femmes et des hommes. Ils en
parlent avec une force et une émotion bouleversante. Dans ce film, des
écrivains prestigieux prennent la liberté d’exprimer la souffrance d’un
peuple privé de liberté. Je voudrais saluer la vigilance et le courage du
parlement des écrivains, le regard et l’écoute des cinéastes qui les ont
accompagnés. »
Michèle Lesbre, écrivain.

« Face aux multiples manifestations de brutalité, les écrivains ne portent
rien sauf l’essentiel, leurs consciences, leurs capacités à mettre en
paroles, leurs multiples langues. Intelligence face à la barbarie, paroles
face à un bétonnage compulsif, cela pourrait être le sous-titre du film.
Leurs échanges et leurs mots permettent à la fois de décrire ce qu’ils
voient, ce que nous voyons, mais aussi d’en saisir les conséquences, la
conscience du sens des actes, des gestes, des postures, postures qui nous
renvoient, encore une fois, après l’Allemagne nazie, après les guerres
Yougoslaves, après le Rwanda, l’image des abîmes d’horreur dont sont
capables les êtres humains lorsqu’ils ne voient plus l’humain chez l’autre. »
Mikael Hoare, cinéaste et critique de La Revue Documentaire

« La marque du pluriel proposée par le film interpelle la conscience
internationale, celle qui porte en elle le sens de la justice et de la
vérité. En effet, l’extrême sensibilité, la langue littéraire raffinée,
esthétique et éloignée de toute sensiblerie que nous offre ce film est le
meilleur porte-parole de la cause palestinienne dans l’univers de la
culture, des arts et de la politique ».
Rania Samara, An Nahar

« En plus de la qualité de l’information du film, celui-ci confronte (c’est
son mérite sur le plan du cinéma) les images des deux réalisateurs aux voix
de ces écrivains, voix qui remplissent en off le rôle de commentaires. Ce
jeu, entre les images et les mots, construit un dispositif subtil où la
densité des images cohabite avec la puissance des mots pour mieux démasquer
l’entreprise criminelle en cours d’exécution. Démasquer ce que la propagande
cache, masque, voile pour mieux révéler une vérité : le droit d’un peuple
sur sa terre, et appeler à se solidariser avec ce peuple. Pour toutes ces
raisons ce film est beau et important. »
Ali Akika, Acid.

« C’est un film beau et nécessaire car il permet de mettre en mots, et pas
n’importe quels mots, la tragédie palestinienne. Plusieurs grands écrivains
de ce monde ont fait le voyage dans les territoires occupés et en Israël.
Leurs paroles et celles des cinéastes se mêlent, cinéma et littérature
travaillent ensemble pour rendre compte (…) Parce que ce sont des gens de
lettre, ces hommes nous font voir autrement ce conflit dont on pensait avoir
tout dit et tout entendu ».
Laurence Petit-Jouvet, Acid

Pour en savoir plus consultez le site du film :
www.ecrivainsdesfrontieres.org
email : frontieres@hotmail.com