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ALERTE ! Le gouvernement veut autoriser le licenciement de fonctionnaires

Publie le vendredi 21 mars 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

Le projet de loi sur la mobilité dans la fonction publique validé sans le soutien des syndicats

Le projet de loi sur la mobilité dans la fonction publique a été adopté par le Conseil supérieur de la fonction publique d’Etat (CSFPE), mardi 18 mars, malgré l’opposition de la majorité des syndicats qui sont représentés dans cette instance de concertation paritaire. "Seuls les représentants de l’administration ont approuvé le projet de loi. FSU, CGT, FO, UNSA, Solidaires et CFTC ont voté contre, CFDT et CGC se sont abstenus", a indiqué la FSU mercredi. Ce syndicat précise que les articles 6 (accompagnement financier des mobilités liées aux restructurations), 7 (dispositif de réorientation professionnelle), 8 (cumul d’emplois à temps incomplet) et 9 (recours à l’intérim) "ont été rejetés par l’ensemble des organisations syndicales". "Il n’en a été tenu aucun compte par le ministre [du budget et de la fonction publique, Eric Woerth]. Il est grand temps de rompre avec cette pratique inadmissible pour un vrai dialogue social", ajoute le communiqué.

Le syndicat Solidaires a dénoncé de son côté "un miroir aux alouettes ayant pour seul but de détruire la fonction publique, le statut des fonctionnaires et le système de la carrière". "Avec cette loi, l’administration disposera donc de l’outil indispensable qui lui manquait pour maquiller ses milliers de suppressions d’emplois, base idéologique du dogme présidentiel", ajoute-t-il.

PROJET DE LOI EXAMINÉ EN JUIN PAR LE PARLEMENT

Mardi soir, le gouvernement indiquait dans un communiqué qu’il existait "encore des points de désaccord" mais que "des évolutions sur trois points" étaient intervenues. Il a ainsi ajouté à son texte que la réorientation professionnelle, sujet d’inquiétude pour les syndicats, "intervient en cas de restructuration et le plus en amont possible, sans attendre les suppressions d’emploi". La période maximale de deux ans pour proposer une réaffectation est supprimée, mais une "mise en disponibilité d’office" est prévue si l’agent a refusé "successivement trois emplois". Dans un second amendement, sur le cumul d’emplois à temps non complet, le gouvernement précise que "la combinaison des emplois doit comprendre un emploi à mi-temps au moins et ne peut excéder un temps plein". Il explicite enfin le recours à l’intérim.

Le secrétariat d’Etat de la fonction publique a indiqué mercredi que ce texte fera l’objet d’une communication en conseil des ministres le 9 avril, et sera examiné par le Parlement en juin.

(Le Monde 19 mars 2008)

Messages

  • Sous le règne de SARKO 1er on vire les fonctionnaires. Avec leur salaires de misère la droite nous dit qu’ils coutent cher aux francais.
    Quand il n’y aura plus d’infirmières pour torcher le cul des bourgeois et de facteurs pour porter le colis de noël à la grand mère de Neuilly , on va bien rigoler !...

    le charentais révolté.

  • GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉ !

    Et ne faisons confiance à aucun syndicat, puisqu’ils nous trahissent tous les uns après les autres. Dunlop, récemment, vient de le prouver une fois de plus !

    Montons une coordination de l’ensemble des grévistes.

    Une même coordination pour tous les grévistes quelque soit leur secteur, public ou privé, étudiants ou paysans, viticulteurs ou pêcheurs, chômeurs ou exclus de l’ANPE, etc.

    Faut foutre TOUT ce système en l’air définitivement.

    Cette fois y’en a marre !

    • D’accord avec toi !...

      le charentais révolté.

    • UN NON MUET

      A ce cauchemar diffus,je voudrais opposer un I had a dream .Ce serait

      un rêve où les femmes et les hommes du commun cesseraient d’ être

      l’ objet de Vigipirate ( destinées a la production de "spectacle social" ,au

      quadrillage de la vie ,a entretenir une peur qui passivise ,et dénuées de

      toute éfficacité disuasive et préventive contre les attentats ) ,et utiliseraient

      leur instinct de survie comme prétexte a l’organisation d’une gigantesque

      mutinerie : une desertion du travail ,du temps encadré,gouverné des

      activités dites sociales...

      Dans ce rêve ,les immigrés ,les femmes ,les jeunes gens des cités

      désespérées et violentes,les travailleurs ,les voleurs , les mendiants , les

      étudiants ,les exploités du travail matériel et immatériel et tous les autres ,

      arrêteraient leur course de fourmi , ne "penduleraient" pas , n’iraient pas

      au travail , n’enmèneraient pas leurs enfants a l’école ...Un rêve où ils ne

      vendraient pas , où ils n’achèteraient pas, où ils n’iraient ,ni ne viendraient

      UN NON MUET ...Ce silence si assourdissant , si menaçant ,que sait être

      parfois celui des masses .On peut rêver au delà : un rêve où ,de la Casbah

      d’Alger aux banlieues parisiennes ,de Bab el Oued à l ’Ile- de- France , les

      millions de femmes et d’hommes du commun feraient du plus que

      légitime et primaire instinct de conservation le mobile d’un colossal NON

      Une grève générale à outrance ,immense ,menaçante ,silencieuse ,capable

      en quarante huit heures de mettre a genoux tous les hommes de profit

      et de pouvoir ,de domination ,de crimes de guerre et de paix ,tous les

      pouvoirs constitués ,présents ,passés et futurs.

      c’est signé par l’exellent Oreste SCALZONE ( 1996 ou 1997 )

  • Le moment approche où il va falloir se déterminer clairement pour ou contre ce modèle de société à bout de souffle et qui a largement fait ses preuves en matière de capacité de destruction. La question posée n’est pas celle du prix de la paix sociale et plus précisément de savoir pour combien d’euros nous acceptons de vivre comme des larves, mais bien celle de savoir si nous avons le désir de vivre comme des femmes et des hommes libres. Tout le reste ne représente absolument aucun intérêt. Lul

  • Fonctionnaires ou pas, nous sommes pour la plupart prisonniers des traites à payer pour la bagnole, la baraque et une foule de gadgets plus ou moins utiles.
    Personnellement j’ai arrêté de participer à toute grêve parce qu’au bout de 48 heures la seule question qui se pose est : "combien aura-t-on perdu à la fin du mois ?" Autant dire que l’on part battus d’avance.
    Face aux brutes qui nous gouvernent le but d’une grêve digne de ce nom devrait être de ruiner le plus vite possible l’économie. Frapper au portefeuille, là où ça fait le plus mal aux capitalistes. Le problème est que la majorité d’entre nous ne voit pas plus loin que le petit bout de son pouvoir d’achat à la fin du mois. Sinon ça ferait un bout de temps que tous les UMPistes auraient fermé leurs grandes g...... ou, tombant le masque, rejoint le camp du fascisme.l