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Liban : Sarkozy et l’ensemble de la délégation française ont entonné "La Marseillaise"...

Publie le dimanche 8 juin 2008 par Open-Publishing
62 commentaires

La classe politique française unanime au Liban

de Nathalie BONTEMS

Le président Nicolas Sarkozy et l’ensemble de la délégation française ont entonné "La Marseillaise" sur les marches de l’ambassade de France à Beyrouth hier, devant une foule de Français habitant au Liban.

En quelques heures à Beyrouth hier, la France s’est affichée dans toutes ses composantes politiques pour affirmer son soutien au Liban.

Curieux spectacle que celui de l’impressionnante délégation française venue hier au Liban saluer l’élection de Michel Sleimane à la présidence de la République et la fin d’une crise dans laquelle le pays du cèdre était embourbé depuis 18 mois.

Pour cette visite pourtant express (cinq heures seulement), Nicolas Sarkozy s’est non seulement entouré de ses compagnons politiques (le Premier ministre François Fillon et les ministres des Affaires étrangères Bernard Kouchner et de la Défense Hervé Morin), mais aussi des chefs de partis politiques : Patrick Devedjian et Jean-François Copé (UMP), François Hollande (PS), Jean-Marie Baylet (PRG), François Bayrou (MoDem), Marie-George Buffet (PCF) et Cécile Duflot (Verts).

Une première pour la diplomatie hexagonale, visant à démontrer l’unanimité française dans son soutien à l’unité libanaise. « Avec la délégation sans précédent qui m’accompagne, je suis porteur d’un message pour le peuple libanais à qui je veux manifester l’amitié fraternelle et la solidarité totale du peuple français dans toutes ses composantes », a déclaré Nicolas Sarkozy, tandis que François Hollande parlait de donner « une image forte » et que François Bayrou affirmait qu’« on n’est pas là pour la politique française ».

Rétablir la confiance en la France

Les enjeux de cette visite sont multiples. Nicolas Sarkozy - reçu en grande pompe par son homologue libanais puis par une communauté française expatriée ayant voté à 89 % pour lui en 2007 - est le premier chef d’État occidental à se rendre au Liban depuis que Michel Sleimane a été élu, il y a deux semaines seulement. Cette visite organisée fort rapidement visait clairement à réaffirmer la force des liens unissant ce pays et la France, ancienne puissance mandataire. En effet, l’influence française au pays du cèdre avait paru furieusement mise à mal après l’échec de la médiation entreprise fin 2007 par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy souhaite reprendre pied au Liban sur tous les fronts, promettant un engagement à la fois politique, économique, culturel et affectif. François Fillon reviendra d’ailleurs à Beyrouth la semaine prochaine, à la tête d’une mission axée sur la francophonie et l’éducation.

Enfin, au-delà du Liban, le président français s’est aussi adressé indirectement à la Syrie, accusée d’entretenir le chaos chez son petit voisin et frappée d’ostracisme depuis des années, mais avec laquelle la France a repris officiellement contact. « Je ne vois pas pourquoi la France ne pourrait pas parler avec la Syrie alors qu’Israël a entamé des discussions avec elle », a-t-il affirmé, expliquant que l’élection de Sleimane était un début mais qu’il restait encore beaucoup à faire pour que le Liban se reconstruise.

Nathalie BONTEMS.

n Le ministre de la Défense français Hervé Morin est allé à Et Tiri, au Sud-Liban, pour aller saluer au nom du président Sarkozy les 1 800 soldats du contingent français de la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban).

http://www.ouest-france.fr/La-class...

Messages

  • On nage en plein délire.

    C’est déjà l’euro du foot puis on aura le tour de France et le mois d’aout !!!!!

    Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, dans notre pays.

    Très bien d’aller aider les pauvres, de les aider pour la paix MGB.

    Merci pour eux.

    REGARDEZ LES POVRES !!

    FAITES COMME NOUS, LES GENS CIVILISES : NE VOUS TIREZ PLUS DESSUS.

    PRENEZ EXEMPLE SUR LA FRANCE UNIIIIIIIIIIIIIIE .

  • Soyons sérieux, le PCF, par la présence de sa secrétaire au côté de N Sarkosy, cautionne une politique internationale alignée sur celle des Etats-Unis !!!

  • Au début, j’ai pas voulu y croire. J’ai cru à l’intox, à une boutade. C’était impossible ! MG BUFFET accompagnant SARKO, le petit dictateur ennemi des classes populaires et ami des milliardaires, le démago puant de richesse et d’orgueil...

  • il à réussi à "empaqueter" les principaux responsables politiques francais pour les emmener dans le "club med" libanais !.....ils ont tous fonçés dans la combine comme des puçes sur un chien galeux....pour faire quoi ???

  • Qu’elle bande de branquignolles cette délégation.
    Pouvait pas y aller tout seul. Il est le chef de l’état c’est lui qui doit représenter la France à l’étranger pas une cour.
    Il avait peur qu’on lui tire dessus où quoi.
    Puis le discours avinement et confettis on en entend pas parler.
    Les casques bleus français de la FINUL du sud Liban sont furieux. Pas daigné aller les voir. Même les autres casques bleus des autres pays se moquent d’eux. On a pas fini de se faire foutre de notre g....
    Dans 3 semaines la présidence de l’Europe. On va encore rigoler de nous.
    Enfin la France a le président qu’elle mérite na !

    • C’est vraiment la photo parlante.

      Je comprends pas pourquoi LES COMMUNIQUANTS n’ont pas penser à une autre mise en scène.

      Par exemple : Sarko seul en haut des escaliers en train de chanter dans la même position et les gentils accompagnateurs tous assis sur les marches, tourné, vers lui, bouches ouvertes et regard admiratifs ....

      AVEC MGB à ses pieds, une rose blanche au poing, corps tendu vers l’immense et lumineux nono,

  • On les imagine sablant le champagne portant un toast fraternel sans aménité aucune, réconciliés on ne saura jamais si c’est par les bulles ou l’angoisse de perdre leur âme...

  • Sarko , cope ,devedjian, kouchner, beyrou , hollandre , buffet .

    belle brochette de GLANDS et ou est Le pen ? manque que le facho de service.

    et nous comme des CON on continu a voter pour eux .

    RAVACHOL VITE !!!!!!!!

  • Faite ce que je dis, ne faite pas ce que je fais.

    Sarko prêche la réconciliation nationale au... Liban et la division nationale en France

  • Je suis communiste, je pense que le parti doit être proches du peuple et pas du pouvoir...

  • Comment MGB peut elle envisager sa survie à la tête d’un parti qui autoadministré des doses létales ?

    La médiocrité des certain dirigeants a toujours été proverbiale dans notre parti...

  • Ca fait des années qu’on me dit face aux renoncements des dirigeants : le parti c’est nous, c’est pas les dirigeants.

    Mais alors, la démocratie dans le Parti ?

    La vérité, c’est qu’une caste de bureaucrates verrouillent tout, jusqu’à se vendre aux sociaux-libéraux.

    D’où la descente aux enfers des militants.

    Il faut un parti vraiment contrôlé par les militants, qui alors oui, peut être anti-impérialiste et anticapitaliste.

  • Le parti est devenu invisible et inaudible.

    Il y a même quelque chose de pathétique dans l’appel, jeudi, de Marie-George Buffet "à tous les communistes qui ont des idées nouvelles, qui ont une opinion sur telle ou telle transformation, à les donner".

    Du coup, le remplacement de la secrétaire nationale, pourtant accusée de maintenir une chape de plomb sur le projet politique, ne fait pas beaucoup rêver.

    Faute de successeur un peu consensuel, elle pourrait rempiler.

    • PCF. A l’approche du conseil national du parti, sa dirigeante fait face à un front hétéroclite.

      de MATTHIEU ÉCOIFFIER

      Faire sauter la « chape de plomb ». Alors que la voix du Parti communiste reste inaudible et que Marie-George Buffet doit annoncer ce matin qu’elle a rendez-vous avec le président de France Télévisions pour exiger du temps de parole, un « front commun » inédit et hétéroclite de différents courants et personnalités communistes se construit.

      Amis de Robert Hue, proches de Jean-Claude Gayssot, refondateurs et personnalités jusqu’alors dans le sillage de la direction, doivent se rencontrer le 9 juin à Paris. Tous dénoncent une « reprise en main » de la direction du parti autour de Marie-George Buffet, pour mieux escamoter le chantier de la rénovation, objet du congrès de décembre. Selon eux, la secrétaire nationale, qui a sauvé les meubles aux municipales, après son 1,93 % à la présidentielle de 2007, en appelle à « un débat sans tabou » tout en verrouillant l’appareil avec l’appui des plus orthodoxes (lire ci-contre). « Pas de quoi inventer le communiste du XXIe siècle », se désespère un dirigeant national.

      « Transcourant ». Leur grogne pourrait « se manifester mi-juin lors du conseil national et donner lieu à un texte transcourant, alternatif à celui de la direction », explique un frondeur. « Il faut que ça gueule, c’est insupportable !lâche François Asensi, député refondateur de Seine-Saint-Denis. On a huit textes, 80 questions qui noient les vraies questions. Si cela ne bouge pas, pour beaucoup ce sera le dernier congrès. » Il croit même savoir que les tenants d’une ligne identitaire, comme Alain Bocquet, partagent son analyse… Les huistes sont aussi de cet attelage. Michel Maso, proche de l’ex-numéro un du parti, est carré : « La façon fermée dont la direction prépare ce congrès nous envoie droit dans le mur. Comme s’il y avait urgence à nous replier sur nos fondamentaux alors que l’attente dans le parti est celle d’une mise cartes sur table. Marie-George a proposé un débat sans tabou, mais ne fait rien pour qu’il ait lieu. »

      « Révolution ». Figure montante des instances dirigeantes, Marie-Pierre Vieu, 40 ans, partage l’inquiétude des militants « frustrés et découragés » de voir « Olivier Besancenot nous dépouiller en invitant Jean Ferrat chez Drucker ». Si le leader de la LCR bénéficie d’une dynamique, c’est précisément parce que le débat n’a pas lieu au PCF, jugent certains. Et que « le camp de ceux qui disent qu’il faut tout changer pour ne rien changer » l’emporte pour l’heure. « Si on ne change pas de matrice, on ne s’en sortira pas, reprend Marie-Pierre Vieu. On n’échappera pas à une révolution du PC jusqu’à se poser la question de son existence, pas pour le liquider mais pour permettre l’émergence d’une force révolutionnaire d’obédience communiste, participant au pouvoir. » Remettant en cause un des dogmes du PCF, un de ses camarades ajoute : « Pour la première fois, on va peut-être sortir du légitimisme, dans ce parti où l’on ne cogne pas sur les personnes. Si rien ne change, le meilleur successeur de Marie-George sera Marie-George. » Porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles dément tout conservatisme de la direction « car ce serait la disparition du parti ». Et confirme que Buffet, qui avait annoncé qu’elle passerait la main, « est la seule dirigeante à pouvoir mener la transformation nécessaire et rapide du parti. » Rien ne change, donc…

      http://www.liberation.fr/actualite/...

    • Ah bon ??? Parce que quand Besancenot invite Ferrat ( et que J. Ferrat y va seul comme un grand lui qui a soutenu Bové à la présidentielle- ) OB nous "dépouille" ??? Mais c’est quoi cette conception des choses ??On fait reporter notre incapacité à poursuivre nos luttes historiques sur des questions de "propriété intellectuelle" ?? - ça ne s’arrange pas....

      "Les amis de robert Hue" c’est quoi ? Un club, une assoc’ ? J’aimerais bien le savoir, car "il parait" que les "courants" sont "interdits au PC voire même selon certains (aveugles manifestement) qu’ils "n’existent pas"....

      En fait ça va finir par être drôle tout ça - MGb a nourri en son sein des vipères qui essaient aujourd’hui de la dévorer ; car je pense que un seul des objectifs diffère entre eux : le tempo. MGB ne pense pas que le parti soit prêt à être "dissout" maintenant - eux oui ils penseraient même que ça a trop tardé....

      Quelle MISERE pour NOUS !!!!!! J’espère que toute cette direction (je dis bien toute ou quasi toute) a du mal à se regarder dans la classe....

      LL

    • OUAAAPPPS

      Lapsus (mais pour le coup hyper révélateur)

      je voulais dire "se regarder dans LA GLACE" - mais "classe" ça marche aussi très bien :)

      LL

    • Joli lapsus en effet.

      Un peu dégoûté par cette photo, cette mascarade politique...

      Militants PCF, ressaisissez-vous (des rennes de votre parti) !

      (k)G.B.

    • "Les rennes" ... hi hi hi .... tu crois encore au Père Noël ????

      Biz

      La Louve

      ps : t’es pas mal non plus mon cher (K)GB :)

    • Le problème avec MP VIEU, c’est que dans les Htes Pyrénées, çà a changé, oui : en PIRE !! C’est pas une reprise en main, c’est déùocratie confisquée, magouilles et Cie ! Bien placée pour donner des leçons, la liquidatrice du PC Bigourdan

      Pedro

  • Et bientôt Nicolas, viendra chanter l’Internationale aux côtés de Marie-George à la Fête de l’Huma !!!

  • On retrouve chez certains dirigeants du parti la même médiocrité, la même capacité à trahir ses troupes, la même soumission face au pouvoir, la même maladresse d’expression, la même façon de chercher le soutien des médias par tous les moyens, que dans certains dirigeants des principaux syndicats...

  • "Ouvrons-nous ! Discutons ! Débattons !"

    Mais de quoi ?

    "Les textes de la direction noient les vraies questions" accuse François Asensi, député de Seine Saint-Denis.

    Olivier Dartigolles, explique bien l’enjeu : "Le paysage politique est très préoccupant. Le PS opère un recentrage général vers le MoDem et abandonne toute idée de transformation réelle de la société. Ce qui se passe à gauche, c’est ce dont rêvait la droite."

    Et pour ceux qui ne sont pas d’accord avec ce bipartisme ?

  • Ils n’ont plus aucune valeur, aucun principe ...ce sont des versatiles qui se positionnent en fonction de leur intérêts personnels...reste-t-il encore en France des politiques courageux et cohérents avec leur conviction et surtout respectueux de leur base politique ? Je reste persuadé que SARKO est un stratège-machiavélqiue....quant aux autres moutons.....ce sont des moutons qui font beuh, beuh.. quand SARKO leur tire la queue !

  • Le quotidien libanais d’expression française

    De l’union sacrée tricolore pour le Liban

    L’article de Mahmoud HARB

    Nicolas Sarkozy, président « d’ouverture », aime à citer Jean Jaurès et le fait bien plus que les éléphants du parti de la rose rouge. Il est quasiment impossible aujourd’hui de résister à la tentation de contourner les failles de l’anachronisme, pour suivre son exemple en saluant l’union sacrée – expression chère au leader de la SFIO – des dirigeants français pour le Liban.

    En saluant la visite à une Beyrouth martyrisée par ceux-là qui prétendent la défendre, de cette colossale délégation des plus hauts responsables de l’État français. En reconnaissant que si Nicolas Sarkozy est – et doit être – quelque part gêné aux entournures par l’échec de sa diplomatie à obtenir ce que le petit Qatar a réussi, par le piège dans lequel Bernard Kouchner a poussé le patriarche Sfeir, il s’est très bien rattrapé hier, sans même avoir à battre sa coulpe.

    En montant cette union sacrée, pour le Liban, de la République dont la majuscule est l’objet de la fierté des Français, des francophones, des démocrates.

    En France, Nicolas Sarkozy est souvent accusé de verser dans la communication volubile plutôt que dans l’action efficace. Sa visite au Liban serait-elle pour autant un coup de com’ d’un président en quête de cote de popularité, d’une hausse dans les sondages, d’une petite place sur la scène internationale ?

    La réalité semble être tout le contraire. Car si le président B.C.B.G. voulait faire dans la publicité, il se serait probablement contenté de se faire accompagner par les ténors de son parti ou par les gardes rapprochés de sa « task force » ministérielle.

    Bien au contraire, Nicolas Sarkozy a tenu à associer à sa démarche « toute la France, pour dire que le Liban a le droit de penser à l’avenir ». À commencer par son Premier ministre François Fillon, même si les relations entre les deux hommes seraient houleuses, même s il n’est pas coutume que le président de la Ve République voyage avec le chef de son gouvernement.

    Et puis François Hollande, même si le PS et l’UMP sont deux formations adversaires. Et encore François Bayrou, même si son Modem rachitique tente désespérément de chasser sur le territoire du parti de la majorité présidentielle. Sans oublier la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ni le président des Radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet.

    Ni Marie-Georges Buffet, même si la présence de cette dernière n’a ravi que Khaled Hdadé, chef du Parti communiste – fantôme – libanais, même si le PCF continue de soutenir des positions tiers-mondistes anachroniques et des résistances souvent obscurantistes, comme s’il incombait aux seuls habitants du tiers-monde de combattre le « Léviathan » de la mondialisation, sans pouvoir aspirer à la démocratie républicaine. Et certainement pas « populaire ».

    Et si tous ces dirigeants de l’opposition ont bien voulu se ranger sous la houlette de Nicolas Sarkozy, si le président français a enfreint aux coutumes protocolaires de la République, c’est parce que la France nous a très bien compris, comme aurait dit le général de Gaulle.

    C’est dire que Paris a réalisé que « la partie qui se joue actuellement au Liban intéresse de près tous les Européens », selon les mots de Régis Debray. Et il est vrai que, sur ces modestes 10 452 kilomètres carrés morcelés en périmètres de sécurité, se joue une lutte féroce entre les Lumières et l’obscurantisme, la pluralité éclairée et l’homogénéisation totalitaire, entre la nahda et l’inhitat, entre la parole et le kalachnikov, entre la démocratie confessionnelle bariolée et la théocratie monochrome, entre la croissance durable – même si souvent inéquitable – et la révolution permanente, le massacre perpétuel.

    « Il n’y aura pas de paix et de stabilité dans la région s’il n’y en a pas au Liban. » Sarkozy l’a souligné fort à propos. Si la liberté perd la bataille au Liban, les Barbares – au sens où l’entendaient les historiens antiques, c’est-à-dire ceux qui se trouvent ou se placent à l’extérieur du règne de la civilisation de l’époque – viendront frapper aux portes des Romes modernes. D’où l’importance cruciale de l’union sacrée de la France – et des puissances démocratiques – pour le Liban.

    Ces Libanais désunis n’ont pas de comptes à demander à une France à laquelle ils doivent déjà beaucoup.

    Néanmoins, au nom des valeurs tricolores de la liberté, de l’égalité et de la fraternité desquelles « procède l’attachement particulier du Liban à la France », comme l’a merveilleusement affirmé le président de la République Michel Sleiman, il est des inquiétudes libanaises que Paris devrait lever. Et notamment en ce qui concerne « cette nouvelle page (qui) est peut-être en train de s’ouvrir avec la Syrie ».

    Nicolas Sarkozy a déjà lancé quelques signes réconfortants à cet égard, en se situant dans la continuité de la politique libanaise de Jacques Chirac et en conditionnant l’amorce de la normalisation des relations entre Paris et Damas à l’ouverture d’une ambassade syrienne à Beyrouth et au respect de la paix civile et de la stabilité au Liban.

    Mais les Libanais ont vécu beaucoup trop de déceptions pour savoir qu’un petit accord entre l’Occident et les Assad entraîne souvent une grande hécatombe au Liban. Il incombe à la France qui partage avec le Liban « les grandes valeurs de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés publiques » – encore une excellente expression de Michel Sleiman – de briser cette règle assassine de l’histoire de la région. En attendant une union sacrée des Libanais, pour le Liban…

    http://www.google.com/search?q=cach...

  • La Marseillaise, pourquoi pas, et ce qu’ils avaient dans leurs assiettes, etc , bon, ce sont vraiment des "détails" compte tenu de l’enjeu de cette visite , l’enjeu POUR NICOLAS SARKOZY, LES INTERETS QU’iL REPRESENTE ET SES ALLIES, et non pas "pour le le Liban" qui fera sans doute encore les frais, et comme toujours ou presque, des appétits occidentaux sur cette région du monde.

    Ce qui me remplit d’angoisse c’est le discours de Sarkozy au Liban ( il est rapporté en partie dans l’Huma de ce jour et sera sans doute disponible en intégralité sur le site web de Sa Majesté), discours prononcé en face de personnalités politiques "de gauche",cautionnant la "légitimité" de l’Innommable à nous représenter toutes et tous, dont la présence sera instrumentalisée dans la partie d’échecs qui se joue là bas et dont, il ne faut pas se tromper, l’Iran reste actuellement la cible n°1.

    La preuve ? Sarkozy était bien au Liban mais il avait les yeux rivés sur la Syrie, dixit Al watan et l’Orient le jour notamment.

    Ce n’est pas parce qu"on" n’en parle plus que tout va bien. Je vous rappelle qu’on a découvert un très gros gisement gazier en Iran il y a qq semaines - logiquement il se pourrait donc que les pbs de ce pays s’accroissent. Comme nous avons un Pdt atlantiste, sioniste, impérialiste, bref, un vrai capitaliste quoi, je redoute le pire et j’espère que les dirigeants du parti ont bien pris la mesure de ce qu’ils faisaient car aujourd’hui, on ne parle que de cette "unité nationale de la France derrière Sarkozy"....Moi ça me rend malade.

    LL

  • Effectivement il n’y a qu’un seul chant possible, l’internationale, quand on est en mission pour la paix et la solidarité auprès d’un autre peuple, à la rigueur on peut chanter l’hymne du pays qui accueille si celui-ci est en butte à un impérialisme grand ou petit.

    Certainement pas la Marseillaise en entourant son "petit satan"....

    Une autre bouffonnerie serait que, comme certains sont guérisseurs par l’imposition des mains, la Franzunie , entre les sacs vuitton, aurait amenée la paix en cette terre martyr. Il n’en est rien , c’est bien un rapport de forces qui fait l’accalmie actuelle. La caste politique Française là dedans, elle chante .....

    Ca ne signifie pas qu’on ait aucune pression à avoir auprès de notre état sur la question de la politique étrangère, comme de soutenir une solution équitable et long terme pour les palestiniens toujours réfugiés au Liban (retour sur leurs terres ou nationalité libanaise), et qui représentent 10% de la population, protéger réellement de toute menace des généraux sionistes la terre libanaise, aider au développement économique les plus déshérités (infrastructures, éducation, santé, projets en faveur de la paysannerie et d’un développement durable, moyens en faveur des organisations ouvrières, écologie, etc).

    De la même façon que pas très loin de cela il faille installer des gros canons pour protéger la terre palestinienne et les palestiniens , ilotes de la Sparte sioniste, construire un port en eau profonde à Gaza, ouvrir la frontière entre Egypte et Gaza, imposer un corridor entre Gaza et le reste de la Palestine amenée à être terre nationale des palestiniens,

    Etc.... Mais tout cela ce sont des pressions sur l’état impérial, toujours impérial, français. On ne pactise pas avec eux.

    Par contre, des rencontres entre organisations communistes, socialistes (non social-libérales), révolutionnaires, entre organisations ouvrières (syndicats, etc) des deux états sont chaudement recommandées.

  • vendredi, juin 06, 2008

    SARKOZY AU LIBAN : POUR QUOI FAIRE ?

    De plus en plus "coincé" par le prochain sommet européen, qui ne lui fera pas de cadeau, Nicolas Sarkozy aimerait bien paraître comme un "grand" Chef d’État disposant d’une influence... en Méditerranée. Contré par Angela Merkel sur son projet d’union méditerranéenne, qu’il comptait bien présider, Sarkozy tente de convaincre les présidents algérien et tunisien de venir l’assiter à Paris avec le Roi du Maroc le 13 juillet prochain face à ses partenaires européens récalcitrants. Le succès n’étant pas assuré, il a sans doute jugé qu’il était plus facile de débarquer au Liban en prétextant apporter un soutien spectaculaire à un pays ami traditionnel de la France.

    Et pour ne pas être accusé d’ingérence dans les affaires du Liban, il a proposé aux chefs des partis de l’opposition en France de l’accompagner afin, selon lui, d’exprimer à ce malheureux pays un soutien unanime de l’opinion française. Il s’agit pour le président français d’essayer de sauver sa présidence européenne en redorant son blason là où c’est encore possible.

    D’autant que le compromis intervenu au Liban autour du général Slimane a été négocié sous l’égide du Qatar, sans la moindre participation de la France, en dépit des multiples voyages de Kouchner à Beyrouth. Ce que l’on ne comprend pas, c’est l’acceptation des politiciens français de participer à une opération purement sarkozienne. Sans doute, Hollande comme Bayrou ont-ils besoin de se faire "mousser", l’un devant ses concurrents au sein du PS, le second à la tête d’un MODEM quasi inexistant. Lorsqu’on se souvient du traitement infligé à Bayrou par Nicolas Sarkozy qui voulait vraiment lui "faire la peau" en l’étranglant, aux dernière municipales, dans sa bonne ville de Pau, on ne peut être dupe de la manoeuvre.

    Mais on peut se poser la question : la situation politique n’est-elle pas désormais plus "compliquée" en France qu’au Liban ?

    http://wwwkerlegan.blogspot.com/2008/06/sarkozy-au-liban-pour-quoi-faire.html

  • Que vont faire les verdâtres, le PC dans cette galère volante sarkosiste ?

    Un petit tour en avion, quelques bons gueuletons au frais du contribuable c’est bon à prendre, mais c’est pitoyable.

    Ils ne m’étonnent pas.

    Qd on voit le PC,le PS et les verdâtres aller soutenir 1 premier ministre pro-US, ça montre ou ils en sont : sous les paquerettes.

  • Concernant notre Parti, il y a enormément a rebatir en son sein :
    besoin de discussions profondes sur nos fonctionnements, la démocratie, l’unité d’action au plan national, les formations de nos adhérents, notre rapport a la communication politique (savoir véhiculer ses idées), nos alliances, nos leaders, nos permanents, nos élus, notre action internationale..

    Tellement a faire, qu’un seul congres ne suffira pas pour se mettre d’accord..

    PS : Sur le Liban, c’est une honte qu’elle y soit allé ! Comment la direction actuelle a t elle pu accepter cela ? Qu’avons nous a dire en commun avec Sarkozy l’allié de Bush qui produit le déséquilibre du monde, la guerre, la barbarie..??

    • Communiqué de la LCR.

      L’union nationale réalisée autour de Sarkozy lors de son voyage au Liban, pour l’intronisation du nouveau président, est sans doute une victoire d’affichage pour le président de la république française, mais certainement pas pour le camp progressiste en France ni pour les peuples du Moyen-Orient.

      La LCR condamne la présence, dans cette mascarade, des Verts, en la personne de Cécile Duflot, et du PCF, représenté par M.G.Buffet, jusqu’à présent, à nos côtés, dans la solidarité avec les peuples du Moyen-Orient et particulièrement du peuple palestinien.

      La paix au Moyen-Orient passe par la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Elle ne se fera pas en donnant la moindre caution à un président, N. Sarkozy, qui se déclare solidaire de la politique de Bush et des dirigeants israéliens.

      Le 9 juin 2008.

  • Pour exprimer sa solidarité avec le peuple libanais, le PCF aurait pu choisir un autre moment et d’autres moyens que de s’accrocher aux basckets du Président.

  • Bientôt l’Occident sous direction des Uhesses pourra déclancher la troisième guerre mondiale en Iran sans aucune opposition populaire organisée. Le prolétariat, en tant que classe consciente, a fondu dans cette région du monde comme une noix de beurre dans une poêle. L’Histoire regarde de loin cet évènement incroyable.

  • La contestation interne au PCF s’organise face à Buffet

    MARIE-GEORGE BUFFET FACE À LA CONTESTATION INTERNE AU PCF

    par Gérard Bon

    PARIS (Reuters) - Des opposants à la direction du PCF appellent Marie-George Buffet a déverrouiller le débat pour permettre une "transformation profonde" du parti dans la perspective du congrès de décembre prochain.

    Une vingtaine de personnalités ont réaffirmé leur position lors d’une réunion regroupant lundi matin à Paris des proches de l’ancien numéro un Robert Hue, tel Pierre Blotin, et de refondateurs comme Roger Martelli et Pierre Zarka, ancien directeur de l’Humanité.

    Parallèlement, les animateurs d’un deuxième front de contestation à la secrétaire nationale du PCF devaient se retrouver mardi à l’initiative de "non alignés" comme Marie-Pierre Vieu, figure montante du parti.

    Des militants soupçonnent Marie-George Buffet, qui s’était engagée à passer la main lors du congrès de décembre, de vouloir rester à la tête du PCF jusqu’aux régionales de 2010 et de maintenir à dessein le statu quo.

    La secrétaire nationale du PCF avait évoqué son départ après son score historiquement bas de la présidentielle (1,93%), en partie compensé par la bonne tenue du parti aux municipales.

    Mais Daniel Brunel, vice-président PCF du conseil régional d’Ile-de-France et initiateur de la réunion de lundi assure qu’il ne s’agit pas d’une question de leadership.

    "Elle reste, elle part, je ne suis pas obsédé par ça", dit-il à Reuters.

    Pour Daniel Brunel, le PCF ne peut pas être en situation de travailler sur une alternative à gauche s’il n’engage pas une véritable "rupture" "Soit on reste comme on est, mais le déclin est historique maintenant, ou alors on entreprend autre chose."

    DROIT DANS LE MUR ?

    Face à la montée des contestations, la secrétaire nationale s’est défendue de verrouiller le débat et a même appelé "tous les communistes qui ont des idées nouvelles, qui ont une opinion sur telle ou telle transformation à les apporter, à les donner".

    "Il n’y a aucun moyen de verrouiller le débat dans le Parti communiste français. Il ne faut pas d’autocensure", a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse la semaine dernière.

    Mais les opposants à la secrétaire nationale dénoncent une reprise en main destinée, selon eux, à faire en sorte que "rien ne change" sous une apparence de débat qui "noie les vraies questions."

    "La façon fermée dont la direction prépare ce congrès nous envoie droit dans le mur", a ainsi affirmé Michel Maso, proche de Robert Hue.

    Dans Libération, Marie-Pierre Vieu a récemment dit partager l’inquiétude des militants découragés de voir qu’Olivier Besancenot, le porte-parole de la LCR "nous dépouille en invitant Jean Ferrat chez Drucker", une émission de télévision grand public.

    Daniel Brunel, qui prévoit "d’autres initiatives", souhaite qu’on mette entre les mains des communistes "cette alternative entre rester comme on est, bouger un petit peu, ou changer radicalement, transformer."

    "Je serai respectueux des décisions mais il n’y a pas de mi-parcours, je fais un petit pas en avant, un petit pas en arrière", explique-t-il.

  • Il aura donc fallu 3 vols pour amener tout ce beau monde au Liban pour une visite de quelques heures.

    Un premier vol pour les la majorité et les membres de l’opposition.

    Un second pour le Premier Ministre.

    Un troisième pour le Président.

    Les caisses sont vides, mais le train de vie de l’etat se maintient. De plus en cette période de crise pétroliére, de défense de l’environnement, d’instauration à tour de bras d’éco-taxes, de bonus malus, ces comportements sont choquants.

    Et les participants ridicules.

    • en cette période de crise pétroliére

      Oui, c’est vrai, mais sûrement pas pour l’état ! Sarkozy se frotte les mains. je voudrais bien savoir combien cette spéculation sur le pétrole a rapporté à l’état ces derniers temps ? Entendez-vous seulement Sarkozy se plaindre de cette hausse hallucinante pour nos porte-monnaie ?
      Si ça continue les chômeurs seront en droit de refuser des emplois qui demandent un certain éloignement du domicile avec leur véhicule. Et pour les salariés proche du smig ça réprésente 25 % de leurs budget ! De quoi criser !

      Pour ce qui est de la diversion du Liban, on s’en tappe, le peuple est en train de s’affranchir des têtes qui ont des vapeurs subites, les manifs auront bien lieu avec ou sans eux, peu importe ! Il faut que notre démocratie avance dans le bon sens et pas à reculons.

  • Il n’y a pas assez de clarté entre le PCF et le PS. Il nous faut porter toute la tradition révolutionnaire.

    Je ne vois pas pourquoi le PCF limite son action à faire reculer les réformes de la droite. Le premier pilier, c’est le projet...

  • Il y aura et il y a déjà récupération. sarkosy sera forcément sur le devant de la scene. Les autres feront ce qu’ils peuvent pour exsiter. C’est pitoyable. sarkosy donne le tempo. Oublié la hausse des prix, les difficultés au quotidien. On est prié de regarder vers le Liban. Les verts se sentent humiliés de pas en etre. Ils devraient se sentir flattés. Les représentants des partis d’opposition imaginent ils un seul instant le regard du citoyen sur ce cirque ?

  • Combien coutera aux contribuables cette petite virée ?

    Une estimation, même approximative serait interessante au moment ou les caisses sont, parait-il vides.

  • A QUEL MOMENT UN PARTI EST-IL LE PLUS FORT ?

    Est-ce au point d’équilibre avant la chute progessive due à la présence d’opportunistes de tous poils l’ayant caviardé ou à ses débuts quand tout restait à faire par la base populaire ?

    N’est-il pas revenu tout simplement à son point de départ alors que la droite réac veut justement nous renvoyer au fin fond du prolétariat mendiant façon 19 e siècle ?

    Les hiérarques se regardent le nombril tandis que le peuple objectif voit bien ce qui cloche, tant en politique générale qu’au sein de ce parti à dégraisser de ses vieilles barbes pour revenir à la jeunesse combative (quelque soit l’âge) dont notre peuple a su faire preuve tout au long de son histoire depuis le rejet de la monarchie des Bourbon et de ses privilèges scandaleux qui semblent vouloir ressurgir sous couverts de mondialisation.

    Je ne parle pas ici d’un "peuple" qui ne sait plus trop à quelle sauce il va se faire becter (çà n’arrive qu’aux autres) et qui collabore plus ou moins consciemment à la mise en pièce des acquis sociaux dont une minorité non évaluée profite encore pour l’instant, mais de ceux qui sont désormais majoritairement dans la zone et en passe de se réveiller enfin.

    La boule est folle rien ne va plus... comme en ce début de 1789 où rien ne paraissait devoir changer.

  • Croire que l’idée de révolution est périmée est un acte de stupidité, Jean Jaures disait : "C’est en poussant à bout le mouvement économique que le prolétariat s’affranchira et deviendra l’humanité. "

    Etre persuadé que le prolétariat n’existe plus est le résultat d’un empoisonnement médiatique prolongé...

  • Nous som- mes dans un autre monde, où seule subsiste et s’aggrave la dimension d’exploitation.

    Saurons-nous nous extirper des schémas historiques de réponses (dirigisme, étatisme, nationalisme, volontarisme…) qui correspondaient au capitalisme du XXe siècle ?

  • Si on considère qu’une autre phase du combat peut s’ouvrir maintenant, nous sommes placés devant des responsabilités nouvelles en travaillant à la fois à une conception nouvelle du communisme et à des réponses précises à la question : quelles grandes réformes pour les cinq ou dix années à venir est-il réellement possible d’engager ?

    Les communistes auront-ils la volonté et la capacité d’un tel projet politique ?

  • L’unité française à Beyrouth

    lundi 9 juin 2008

    Lu dans L’Union, éditorial de Jean-Michel Roustand : « Si Nicolas Sarkozy voulait réellement apporter un message d’unité, c’est avec Ségolène Royal qu’il aurait dû se rendre au Liban.

    Là, en emmenant les chefs de parti, la prétendue unité française prête le flanc à la critique. D’un côté, il manquait celui du Front National qui à lui seul pèse plus lourd que plusieurs participants réunis.

    D’autre part, Bayrou comme symbole de l’unité a dû faire sourire nombre d’adhérents de l’UDF, du Nouveau Centre ou du MoDem. Enfin, qui peut, sans éclater de rire, affirmer que la présence de Cécile Duflot (Verts), du radical Jean-Michel Baylet et de la communiste Marie-George Buffet était indispensable pour changer le cours de l’histoire libanaise ?

    Bien flattés par Nicolas Sarkozy, ils ont réellement cru que la France avait besoin d’eux et qu’ils allaient porter le message universel de la France.

    Quand on n’arrive pas à conquérir Pau ou que l’on ne passe pas la barre des 3,5% à la présidentielle, ça coule de source. »

    Yves Daoudal

  • Et s’il n’était pas inutile de ne pas laisser croire (à l’étranger) que les Français et les Françaises sont tous comme Sarkosy et sa clique... ou "sarkosistes" ?

  • Je pense que vu les inegalites qui ne cessent d’augmenter entre les salaires et benefices des entreprises, vu que 850 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde... les idees communistes et marxistes ont toutes les raisons de continuer d’exister et tant mieux.