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Bonne nouvelle pour les hamsters, ça monte.

Publie le samedi 20 septembre 2008 par Open-Publishing

de BOP

Bonne nouvelle pour les Hamsters.

Leur bourse monte.

On est bien content pour eux.

Cela dit il semblerait que pour le reste du genre animal, l’augmentation de la bourse des hamsters ne soit pas systématiquement analysée comme une excellente nouvelle.

Notamment en ce qui concerne les légers problèmes ayant lieu dans le monde restant en dehors des places boursières, comme la Bolivie, le Nigeria, l’Afghanistan ou même un pays comme la France où un hamster nain féconde les dindes pendant que les poulets font la gueule.

La bonne nouvelle pour ce plan de sauvetage, c’est sûrement que les foyers américains jetés à la rue à cause des prêts non garantis vont obtenir le droit de garder leur maison ...

Non ?

Je m’a gouré ?

J’ai pas tout bien compris la raison de la joie et la bonne humeur des bourses des hamsters ?

Je veux dire, tous ces milliards pour rembourser les pertes des banques qui ont volé les pauvres, il vont bien servir à rembourser les pauvres ?

Je vois Monsieur tapie qui ricane, dans le fond...

Il a des trucs à m’expliquer ?

A bon les guerres mondiales ne font pas baisser la bourse ?

C’est pas une mauvaise nouvelle pour les hamsters ?

Mais alors ils fument quel genre de truc, ces bestioles ?

Au fait, ce référendum pour l’auto détermination concernant la privatisation de la poste, ça vient ?

Non, parce que comme les banques américaines sont nationalisées, je me disais que notre hamster national allait faire comme d’habitude, copier le modèle hamster US.

J’ai encore rien compris ?

Bon, d’accord, alors la même chose, avec une paille, patron.

Pour les clopes, c’est bon, j’ai un plan en Lettonie, car 10% de plus, je peux plus ; c’est plus cher que la drogue.

Rien à foutre, je recopie les annonces des médias hamsters ;


Après un début de semaine catastrophique, les Bourses mondiales ont clôturé dans l’euphorie vendredi, toutes dopées par la perspective d’une intervention massive de l’Etat fédéral américain pour juguler
la crise financière.

En Asie, en Europe et sur le continent américain, les indices ont été tirés vendredi par la flambée des valeurs financières, massacrées ces derniers jours et dorénavant renforcées par un retour de confiance après l’annonce du plan de sauvetage de Washington.

Après un spectaculaire rebond jeudi en fin de séance, Wall Street est restée sur la même tendance vendredi : le Dow Jones a pris 3,35% —ce qui a permis de limiter ses pertes sur la semaine à 0,29% et le Nasdaq 3,40%.

Même hausse spectaculaire pour les places européennes. L’indice européen Eurostoxx 50 a bondi de 8,40%.

A Paris, le CAC-40 a fini sur une envolée jamais vue dans son histoire de 9,27%. Même cas de figure à Londres, où l’indice FTSE-100 a gagné 8,84%.

Première place financière d’Europe continentale, la Bourse de Francfort a pris 5,56% à 6.189,53 points.

Records de gains en une séance également à Madrid (+8,71%), Milan (+8,62%), Lisbonne (+8,03%), Bruxelles (+9,66%) et Vienne (11,5%).

La Bourse suisse a gagné 6,07%, l’AEX d’Amsterdam 8,58%, et celle d’Istanbul 12,89%. Les Bourses nordiques ont aussi enregistré des hausses hors normes : Helsinki a bondi de 9,73%, Stockholm de 8,24%,
Oslo de 8,86% et Copenhague de 6,81%.

En pleine déconfiture pendant la semaine, les deux Bourses de Moscou, après deux interruptions de séance, ont fermé en délire vendredi, le RTS (actions libellées en dollars) et le Micex (actions en roubles) affichant des progressions de respectivement 22,39% et 28,69%.


BULLETIN DE HAMSTER JOVIAL :

Le géant pétrolier Shell a déclaré samedi l’état de "force majeure" sur ses chargements de brut au terminal de Bonny (sud du Nigeria), qui entraîne une suspension des livraisons, suite aux récentes attaques de ses infrastructures par un groupe armé.

"Nous avons déclaré la force majeure en raison des récentes attaques de nos installations", a déclaré un porte-parole de la compagnie anglo-néerlandaise, Precious Okolobo.

La clause de "force majeure", courante dans les milieux pétroliers et déjà invoquée par Shell au Nigeria, permet à la compagnie de suspendre ses obligations contractuelles, telles que les livraisons
de pétrole et de gaz, à la suite d’événements imprévus, sans encourir de pénalités.

Depuis une semaine, le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé du sud du Nigeria, a revendiqué six attaques contre Shell après avoir proclamé une "guerre du pétrole", dont une samedi matin. La compagnie a confirmé deux de ces attaques.

"Un important oléoduc (...) appartenant à Shell Development Company a été détruit par Ouragan Barbarossa", nom de code de la "guerre du pétrole" proclamée le 14 septembre par le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend), a annoncé le groupe armé dans un communiqué.

Selon le Mend, l’attaque a eu lieu vendredi soir à Buguma Front, dans l’Etat de Rivers (sud).

Cet Etat est situé dans la région pétrolière du delta du Niger d’où le pays tire 90% de ses devises.