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JM Rouillan : déclaration de Libérez-les !

Publie le jeudi 16 octobre 2008 par Open-Publishing
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Le pire dans la vie d’un homme qui a voué sa vie à lutter contre l’exclusion et l’exploitation que fomente le capitalisme, l’impérialisme et le fascisme, c’est d’être contraint à se taire.

La semi prison / la semi liberté, pseudo semi conditionnelle accordée à Jean-Marc Rouillan vient d’être révoquée par décision, des juges aux ordres de la Chancellerie, puisque le journal de référence du pouvoir, le Figaro, celui qui a envenimé les propos de Jean-Marc, avait déjà annoncé le verdict quelques 10 minutes avant le prononcé définitif.

C’est donc un retour pour quelques années, sauf en cas d’appel gagnant, dans les geôles du grand capital qui a été décidé pour Jean-Marc : notre colère inonde nos yeux pendant que le champagne doit être sabré dans quelques foyers de la grande bourgeoisie bien catholique mais qui jamais ne pardonne.

Ce soir, nous pensons à Marcelle, la mère de Jean-Marc, à Nathalie, son épouse et camarade, à Madeleine et Jean-Noël, les parents de Joëlle, aux Georges, à Régis, à Bruno, à Hélyette, et à tous les camarades et amis qui ont donnés pour la libération de Jean-Marc et des autres camarades.

Aux revanchards, aux haineux des salons bourgeois, à leurs laquais des ministères feutrés, nous leurs disons « la lutte continue, le combat pour la libération continue, nous sortirons nos camarades des griffes de cette justice de classe haineuse et de ces prisons sordides »

Qu’ils le sachent et qu’ils s’y attendent, car nous allons intensifier nos mobilisations et rester visibles, comme nous avons su le faire depuis 20 ans, car un seul des nôtres en prison sera toujours un de trop.

Jean-Marc ne se taira jamais, ne reniera jamais, ne baissera jamais les bras et restera pour toujours, un homme libre, fier et debout, comme un communiste face aux armées nazies dans les faubourgs de Stalingrad.

Jean-Marc est un révolutionnaire et les révolutionnaires ne meurent jamais comme disait Georges Habache, on les assassine dans les prisons des pays où le capitalisme exprime avec ses flics, ses juges, et ses soubrettes casquettées, toute sa violence et sa haine de classe.

Pour JEAN-MARC, GEORGES, REGIS, GEORGES IBRAHIM, et tous les autres prisonniers politiques, LA LUTTE DOIT CONTINUER POUR LEURS LIBERATIONS COMPLETES SANS RESTRICTION DE PARLER !