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"DEFENDEZ-NOUS COMME NOUS VOUS DEFENDONS !"

Publie le mercredi 29 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

de SNJ-CGT La Marseillaise

Notre mouvement, tel qu’il se présente aujourd’hui devant vous, a commencé il y a un peu moins de trois ans. Des échanges de mails pour se souhaiter la nouvelle année s’étaient alors transformés en échanges de points de vue pour faire évoluer le journal dans le bon sens.

Trois ans plus tard, après des pétitions, une grève inédite pour le canard, une motion de défiance, la direction reste toujours autant sourde à nos revendications salariales.

Les journalistes en lutte ont alors décidé de passer à des vitesses supérieures. La création de ce blog en est la première étape, un blog qui au jour le jour, dresse et dressera encore les réalités du journalisme au quotidien la Marseillaise. Précarisation indécente, conditions de travail indignes et perspectives d’améliorations nulles si l’on se réfère à une hiérarchie pour l’heure immobile.

Aujourd’hui, le pôle rédaction souhaite non seulement se faire entendre, mais aussi participer aux défis à relever. Dans le paysage de la PQR, il reste de l’espace pour un quotidien local de gauche innovant.

Aujourd’hui, la situation financière du journal est à l’équilibre. Un équilibre acquis sur le dos des salariés payés largement sous le seuil légal imposés par les conventions collectives.

Les journalistes ne peuvent travailler correctement dans de telles conditions de précarité. Des journalistes qui pourtant, défendent quotidiennement les travailleurs en luttes dans les entreprises et administrations de notre zone de diffusion. Des journalistes qui se font les échos de tous les combats contre l’injustice menés tant par des élus, que par des particuliers, des syndicats ou des associations.

Les journalistes en lutte de la Marseillaise le demandent désormais à ces élus, ces particuliers, ces syndicats et ces associations :

"Défendez-nous comme nous vous défendons !"

Adressez nous vos commentaires de soutiens sur notre blog

http://marsla.canalblog.com/

ou sur les mails du journal

redaction@lamarseillaise.fr

agences@lamarseillaise.fr

ou sur celui du syndicat SNJ-CGT la Marseillaise

snjcgt.mars@gmail.com

faites pression sur notre direction dont les comportements n’ont rien à envier à ceux des patrons que nous dénonçons si souvent dans nos colonnes.

Pour que nous puissions encore rendre compte de vos luttes pendant longtemps.

SNJ-CGT La Marseillaise

http://marsla.canalblog.com/archive...

Messages

  • Et oui mes camarades,certains patrons veulent au prétexte que nous sommes des militants que le code du travail on s’en torche.L’ épicier,le proprio,le banquier ne sont pas des militants.Puis comment donner des leçons,quand soit meme on applique le merdef du plus bas étage.Ils nous dégoutent d’etre militants !momo11

  • Salut les gars,

    Quand je vous lis j’ai l’impression de relire un remake d’une certaine époque.

    C’était il y a environ 20 à 23 ans dans un "canard" qu’un certain J.N.Tassez avait voulu "plein de vie" pour mieux le manger. Aidé par ceux qui sont encore là, à la Direction de celui-ci. Et dans les années qui ont suivi juste après son départ vers des horizons plus lucratifs.

    A l’époque ce n’était pas le SNJ-CGT qui se battait pour le respect du Droit du travail dans ce fameux canard. Les Journalistes n’étaient pas en première ligne, même si leur Droit du travail était aussi bafoué que le nôtre. Ceux qui y étaient c’étaient les Travailleurs du Livre, de la FILPAC-CGT, ceux de l’époque qui remplissaient la partie technique que petit à petit le Secrétariat de rédaction, puis les Rédacteurs eux-même ont accepté de prendre au rabais. Et étaient avec nous, aussi, une partie des Employés administratifs qui étaient les plus mal lotis.

    Les Travailleurs du Livre, du Pré-presse en particulier, qu’il s’agissait d’éradiquer du paysage de la production.

    Pour la majorité d’entre vous, vous étiez accupés, probablement, à naître ou à finir votre deuxième année de crèche. Mais quand je lis vos écrits, sur votre blog, j’ai l’impression de nous relire, mes camarades communistes et syndicalistes, et moi-même.

    D’ailleurs je dois vous dire que je ne conteste pas vos qualités de journalistes. Et que personne, même parmi ceux qui comme moi n’achètent plus ni ne diffusent plus le canard ne les contestent. On connaît suffisamment les conditions de travail et les pressions subies.

    Ca n’est pas vos compétences qui sont en cause comme vos dirigeants veulent vous le faire croire. Ce qui est en cause ce sont les "qualités" des décideurs et "gestionnaires" qui ont toujours privilégié les intérêts financiers des sponsors, contre les intérêts de ceux qui devraient acheter le journal, comme on achète un outil d’information et de lutte.

    Je sais que parmi vos pairs de la Rédaction locale, il y en a qui restent, de l’époque. Je ne crois pas que ça soient les plus contestataires. Mais peut-être se souviennent-il, s’ils sont honnêtes, de ces années-là.

    Faut dire que je constate que vous avez affaire aux mêmes dirigeants qui sont toujours là même après 20 ans passés. Avec les mêmes méthodes provocatrices et fascisantes. Et les mêmes résultats sur le canard et la santé mentale de ses travailleurs.

    Dommage que je ne puisse pas vous joindre directement sur votre blog, j’aurais eu pas mal de choses et d’éléments concrets à vous faire parvenir. Et de pistes à vous faire creuser. Un bon m3 de documents. Compte-rendus de CE, courriers intersyndicaux, audits etc...

    Mais vous avez le Net. C’est déjà pas mal. Et peut-être un peu moins de blocages que nous. Enfin je l’espère.

    Bon courage, bonne lutte, et peut-être un jour un "bon" canard délivré de ses démons.

    Et comme on dit ailleurs : "Hasta la Vittoria, Siempre !!!".

    Et je passe l’adresse de votre blog à tous mes Amis et Camarades. Pour leur montrer que l’espoir c’est la chose la plus difficile à tuer. Et que les "jeunes" sont au moins aussi conscient que leurs "anciens".

    G.L.