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Gaza : les raids israéliens font 400 morts et 2 000 blessés

Publie le jeudi 1er janvier 2009 par Open-Publishing
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Les raids aériens israéliens sur Gaza ont causé, à ce stade, la mort de 400 civils palestiniens, dont 20% à 25% étaient des femmes et des enfants.

2 000 Palestiniens ont été blessés dans les bombardements israéliens, alors que le bilan dans les rangs israéliens était de 4 tués et de 30 blessés, par des tirs de roquettes du Hamas.

John Holmes, secrétaire général adjoint de l’ONU pour les affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence du système des Nations Unies, "Quoi qu’il en soit des chiffres concernant le nombre exact de victimes, une chose est sûre : cette opération militaire est particulièrement létale et sanglante", a-t-il relevé.

Selon M. Holmes, les hôpitaux de Gaza étaient submergés, même si ces établissements ont puê tre approvisionnés, au cours des derniers jours, en équipements de base et en personnels. Les coupures d’électricité dues aux pénuries de carburant complique la tâche du personnel hospitalier.

Il a affirmé que les besoins à Gaza concernaient d’abord la farine de blé et le carburant, ajoutant que la population avait également un besoin urgent d’argent liquide pour se procurer des produits de base.

Intervenant par liaison vidéo depuis Gaza, la commissaire générale de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Karen Koning AbuZayd, a indiqué qu’en huit ans passés à Gaza, elle avait pour la première fois, ces derniers jours, vu des gens mendier dans les rues ou fouiller les poubelles.

"Si la faim n’est pas encore un phénomène largement répandu à travers le territoire, le fait est que les habitants de Gaza ne peuvent pas manger comme ils le devraient", a-t-elle affirmé.

Elle a également précisé que l’UNRWA avait demandé que soient livrées en grandes quantités des bougies afin de pallier le manque d’électricité.

Elle a indiqué que les enfants subissaient, de manière cruelle, les effets néfastes du fracas des explosions et de l’incertitude, stressante, des frappes aériennes.

Avec Xinhua

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