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fluctuat nec mergitur

Publie le mercredi 4 février 2009 par Open-Publishing

Allez jeter un oeil sur ce site :

www.labandepassante.org

vous pourrez (sauf si votre système supporte pas la lecture vidéo) visionner la misère universitaire, et si vous êtes précaire (ça rime !), alors vous vous direz que peut-être demain (de quel mois je ne sais pas), il y aura peut-être ce truc qu’on appelle la jonction des luttes.

Les documents sont visionnables gratuitement, mais le site propose un DVD à la vente qui regroupe le tout (12 euro).

Pourquoi plaindre des étudiants inutiles qui font des études chiantes sur le dos des travailleurs ?

C’est une bonne question.

D’abord ils ne sont pas à plaindre, car s’ils choisissent le privé à la fin de leurs études, ils auront un salaire beaucoup plus que correct, même si c’est pas dans le domaine dont ils avaient rêvés.

Les universités ne devaient pas servir à fabriquer des soldats d’élites au service de l’économie de marché, mais à former des gens pour s’épanouir dans leur discipline favorite.

Bientôt les étudiants seront formatés comme dans les écoles d’ingénieurs privées, adaptés dès le départ aux notions d’éfficacité, de productivité, de pragmatisme scientifique (rentabilité).

Des ouvriers vont sourire en lisant ces lignes, eux qui connaissent ce dressage impitoyable depuis plusieurs générations.

Ma simple remarque est que devant cette convergence de l’attaque frontale des forces qui ont interêt que cela ne soit que le profit qui soit le but de nos activités, les divergences provisoires qui enchainent encore les courants anticapitalistes n’auront que peu d’importance en comparaison de la stricte necessité vitale de s’unir pour éviter qu’un jour, le matin, on ne s’aperçoive que l’air ambiant à été privatisé.