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Grand Débat : "Refonder l’Université française" 20/5 -17H
Publie le mardi 19 mai 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Grand Débat : "Refonder l’Université française" - EHESS
Dans le cadre des Grands Débats de l’EHESS.
Mercredi 20 mai 2009, 17h-19h, amphithéâtre, EHESS, 105 boulevard Raspail, Paris 6e.
Avec la participation d’Olivier Beaud (Paris 2), Alain Caillé (Paris 10), Marcel Gauchet (EHESS) et François Vatin (Paris 10).
A l’occasion de la parution du numéro 33 de La Revue du MAUSS, "La crise de l’Université. Mort ou résurrection ?", la présentation de ce volume sera également l’occasion d’un débat autour du "Manifeste pour refonder l’Université française", lancé ces derniers jours par 29 universitaires.
Messages
1. Grand Débat : "Refonder l’Université française" 20/5 -17H, 19 mai 2009, 23:17
Du baratin. Ce discours "refondateur" fait le jeu de la stratégie de Pécresse et contribue à faire croire que les problèmes actuels seraient des problèmes de "trouver la bonne reforme".
C’est encore une manière d’occulter la réalité de la politique de l’OMC et de l’Union Européenne.
La réalité est que, depuis 1984-86, la recherche et l’université sont sans cesse la cible de "réformes" réactionnaires, de "gauche" comme de "droite".
On remarquera d’ailleurs que ces "réformateurs" sont des défenseurs de la "sélection".
1. Grand Débat : "Refonder l’Université française" 20/5 -17H, 20 mai 2009, 11:15
Sélectionner à l’entrée, c’est refuser de donner une chance à ceux qui en ont besoin !
Puis, pour mettre les pieds dans le plat, je dirais que la sélection à l’entrée des écoles d’ingénieurs, est une vaste supercherie, parce qu’une fois entré il suffit de travailler tranquillou, voire très tranquillou, parce qu’à la fin le diplôme est quand même donné ! Et en matière de recrutement c’est simple, les ingénieurs sortis de ces écoles se recrutent entre eux, et ont un réseau béton fermé !
A la fac c’est différent, il faut se gagner sa place au soleil tout seul, la sélection se faisant en cours de route par le degré d’assiduité à apprendre, le choix de matières et les notes.
Et puis c’est pénible de réformer en permanence, créant une forme d’instabilité générale. En fait, on baigne en pleine hypocrisie car les politiques ump comme ps n’ont pas le courage de dire à l’opinion publique les stratégies qu’ils ont mis au point dans notre dos, à la Commission européenne, voire mondiale ! S’il y a une chose à leur repprocher c’est bien celle-là : ne pas dire ouvertement les buts qu’ils poursuivent dans l’ombre depuis tant d’années, faisant réformes sur réformes. Il y en a marre que l’université soit inlassablement malaxée comme de la pate à modeler, pour finir par lui donner une forme qui ne satisfait personne.