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Le PCF est devenu "altercapitaliste". Pour un autre capitalisme ?

Publie le mercredi 23 septembre 2009 par Open-Publishing
35 commentaires

de Francis Parny, membre du Comité exécutif national (PCF) en charge des relations extérieures

Edito : Poursuivre l’avantage

Au sortir des universités, un constat, ça bouge à gauche ! Certes, avec des contradictions. Mais l’idée que dans ce capitalisme en crise une alternative réelle est à construire progresse au fil des débats. Les communistes s’en félicitent et veulent aller plus loin. D’abord clarifier les enjeux : la conquête du pouvoir n’est pas une fin en soi. Marie-George Buffet a clairement dénoncé les impasses que constituent toute alliance avec le MODEM ou l’organisation de primaires à gauche pour les présidentielles.

Ensuite concentrer nos efforts sur la construction de majorité politique clairement ancrée à gauche et capable de porter des ruptures avec les logiques capitalistes. Nous ne voulons pas être complices de renoncements au changement et nous ne voulons pas nous cantonner dans un anticapitalisme sans alternative.

Nous sommes clairement altercapitalistes . Fidèles à nos engagements, nous voulons poursuivre, enraciner, élargir la démarche du Front de gauche, sans limitation a priori du périmètre de ce front.

Comme nous l’avons fait aux élections européennes, nous partons d’une réflexion sur les contenus et nous proposons une démarche de rassemblement. C’est à nos partenaires potentiels qu’il appartient de répondre.

Agissons vite pour lancer dans tout le pays le débat citoyen nécessaire. Avec exigence sur trois questions essentielles : Quelle utilisation de l’argent ? Quel pouvoir et pour qui ? Quel nouveau type de développement ?

Le débat sur la « taxe carbone » montre bien les limites actuelles du débat à gauche. Il contourne la responsabilité sociale et écologique des entreprises et la définition des politiques publiques nécessaires à la réduction des inégalités et au respect des équilibres écologiques. Vite, démultiplions l’effet université.

Communistes N° 360 - 2 septembre 2009
 Par : Communistes (journal)
 Mis en ligne : 3 septembre

 http://www.pcf.fr/spip.php?article3863

Messages

  • Bon...Alors là... Je baisse les bras....

    Le renoncement à ce point c’est juste dingue.

    C’est beau comme du Jospin à la veille de la campagne de la présidentielle qui amena le vieux borgne au second tour...."mon programme n’est pas socialiste".

    Aujourd’hui la FRACTION du PCF qui a écrit ceci pourrait dire "notre programme n’est plus communiste".

    Camarades, selon les principes qui ont toujours été ceux du PCF et au nom desquels on a exclu tellement de camarades, je crois que votre direction est FRACTIONNISTE !!!!! Et que vous devriez, en conséquence.. l’exclure :-)

  • Mais c’est quoi cette connerie ?

    "....nous ne voulons pas nous cantonner dans un anticapitalisme sans alternative."

    Plutôt que de raconter des conneries tu ferais mieux de le préparer ce programme alternatif.Il viendra pas tout seul.Et surtout il sortira pas de la gamelle du PS.

    "vite,démultiplions l’effet université".Mais tu te crois où ? dans les salons de la "Daronne des rabats c....es" ?

    Et moi je te dis:viens donc dans les boites rencontrer les Cdes du PCF qui te raconteront leurs luttes......DE CLASSE !

    Alter...? Alter....., putain...je vais me dés....altérer !!!!

    LE REBOURSIER

  • Au travers des mots Le PC cultive le flou.

    Au départ FDG cela était présenté comme un regroupement étant à la gauche du PS, aujourd’hui c’est tout simplement synonyme d’union de la gauche (et si possible sans le NPA et autres "gauchistes".

    Anticapitaliste, le terme est clair. Pourquoi vouloir lui substituer le terme altercapitaliste ? En clair c’est quoi le sens de ce terme ? c’est comme FDG, c’est à géométrie variable, çà dépend du sens du vent, de l’âge du capitaine ?

    Bon si les militants communistes n’ont pas encore compris le dérive inéluctable de leur direction, je leur rappelle qu’il y a des organisations (Le NPA en autre) où les mots anticapitaliste, communiste et révolutionnaire gardent tout leur sens.

  • 4 septembre : dans L’Humanité, Olivier Dartigolles, porteparole du PCF, écrit : « Sommes-nous d’accord pour dire que nous devons (...) proposer des structures démocratiques de pilotage et d’orientation de l’effort industriel ? » L’heure étant au « dépassement du capitalisme ».

    Dartigolles propose de « placer cette question des politiques industrielles en bonne place dans notre bataille ». Il recommande à cet effet de faire de la Banque centrale européenne « un outil commun (...) au service de l’emploi ».

  • "Nous ne voulons pas nous cantonner dans un anticapitalisme sans alternative. Nous sommes clairement alter-capitalistes."

    Alter-capitalistes ?

    Favorables à un autre capitalisme ?

    Alter-capitalistes ?

  • Un capitalisme à visage humain ?

    "Pure illusion"

    Le capitalisme modéré ?

    "Une ingénuité"

  • La dernière trouvaille du PCF consacrée à cet "exemple américain" tant vanté par les idéologues d’un moderne "radicalisme libéral" si cher au vieux Hayek.

    Des points de vue d’analystes et de témoins américains, comme Howard Zinn, Nat Hentoff, Matthew Rothschild, William Greider, Andrew Kopkind, Thomas Frank, Gina Neff, Jamie Kalven, Daniel Raeburn, Sheldon Rampton et John Stauber, aux quelles s’ajoutent celles de Serge Halimi, Marianne Debouzy et Loïc Wacquant, évitent - pour la plupart - de céder aux illusions alter-capitalistes d’une "gauche de gauche" assez largement "mike-moorisée".

  • Etonné ! Qui peut être étonné ? Sinon ceux qui n’ont rien retenu de l’histoire !

    Je vais répéter ce que je dis depuis les années 70 et la signature du programme commun dont on sait bien où il nous a conduit : " JE NE SUIS PAS DE GAUCHE ! JE SUIS COMMUNISTE !"

    La "gauche" n’a jamais fait que gérer le capitalisme et souvent , dans cette gestion , elle a cherché à faire mieux que la droite en ce sens .

    N’est-ce pas le gouvernement Jospin , avec MGB et autre Gayssot , le gouvernement de la "gauche plurielle" qui a battu le record du nombre de privatisations ! Entre autres mérites !

    Oui , cette "gauche" a bien mérité du capital !

    Et que voulaient-ils que soit le Front de "gauche" sinon une mouture de cette gestion méritante ?

    Mitterrand avait fait mieux ! Oui , mieux dans le langage ! Il avait parlé de "rupture avec le capitalisme" , ils en sont loin ses successeurs , avant bien évidemment de prêcher les vertus du renoncement !

    Alors , il n’y a pas le choix , vraiment il faut être communiste !

    Le seul débat qui vaille : comment être communiste dans la France de ce début de 21eme siècle ?

  • POUR DES ASSISES DU COMMUNISME.

    18 juin 2007

    par Michel Peyret

    La force communiste est éclatée, désorientée, sinon désillusionnée, découragée, traumatisée. D’aucuns se prononcent pour sa disparition. Il nous faut faire revivre une perspective et l’espoir.
    Il nous apparaît qu’une force politique se réclamant du communisme est plus que jamais possible et nécessaire. Possible, parce qu’ils sont toujours plus nombreux ceux qui considèrent le capitalisme comme négatif. Les récents résultats électoraux n’effacent pas ces données primordiales confirmées par le référendum de 2005, les mouvements sociaux, dont celui contre le FNE, différentes enquêtes d’opinion ...
    Nécessaire parce que, dans son évolution financière, le capitalisme est de plus en plus exploiteur, parasitaire, prédateur, de plus en plus porteur d’aliénations et de dominations. Il détourne vers les marchés financiers le principal des richesses produites par le travail de la société au détriment des investissements socialement utiles. Des masses énormes d’argent s’accumulent entre les mains d’un nombre de plus en plus réduit de personnes et fait qu’à un autre pôle se créée et grandit une pauvreté de masse et que d’immenses besoins sociaux demeurent insatisfaits.
    A l’échelle de l’humanité, l’essentiel des richesses continue de se concentrer dans quelques pays, les inégalités de développement s’accroîssent. Des moyens financiers énormes sont stérilisés dans une course aux armements toujours plus sophistiqués, dans la prolifération nucléaire menée par les plus grandes puissances.
    Nécessaire parce que la démocratie affichée est de plus en plus surfaite. Les assemblées élues ont de moins en moins de pouvoirs réels qui se concentrent entre les mains des détenteurs des moyens de production et d’échanges, des acteurs des marchés financiers et de structures supranationales, telle l’actuelle construction européenne qui évolue vers un super-Etat européen castrateur des souverainetés populaires et nationales, dont pourtant le temps est loin d’être révolu.
    Tout nous conduit à considérer que ce système capitaliste de plus en plus inhumain a fait son temps. Il doit laisser place à une autre société.
    De long temps, notamment en France où il est né, les peuples ont baptisé cette société comme « communiste ». Des expériences, malheureuses, tragiques, ont eu lieu en son nom. Elles sont mortes d’hypertrophies étatiques, de confiscations des souverainetés et des démocraties qu’elles prétendaient vouloir établir.
    Aussi ce communisme que nous préconisons doit-il être totalement nouveau.
    Si le pouvoir capitaliste réside dans l’appropriation privée, le pouvoir du peuple, de la société doit être avant tout dans l’appropriation sociale des grands moyens de productions, d’échanges, des établissements bancaires et financiers.
    Une démocratie qui n’a pas sa base dans l’entreprise et sur les lieux de travail sera toujours une démocratie bancale, amputée.
    C’est là d’abord que la démocratie doit être participative jusqu’à la prise de décision, ce qui n’enlève en rien à sa nécessité dans la gestion de tous les territoires.
    C’est là que se produisent les richesses, c’est là que peut se décider l’emploi de ces richesses.
    C’est là aussi que peut être mis fin au productivisme capitaliste, grand pollueur et grand gaspilleur des ressources naturelles.
    C’est là également que la société peut décider de la nature des produits qu’elle désire consommer et des intrants qui font la composition de ces produits.
    L’appropriation sociale est la condition de véritables politiques écologiques, environnementales et de développement durable.
    C’est là enfin, et peut-être surtout, que le travail peut se débarrasser de l’aliénation qui lui est attachée dans toutes les sociétés antérieures et que peut naître un travail désaliéné, une nouvelle forme de travail assurant un revenu social à tous, un travail n’ayant plus rien à voir avec le salariat et l’exploitation qu’il implique.
    L’appropriation sociale permet en fait d’avancer dans le sens du dépérissement de l’Etat vers une auto-administration de la société par elle-même, hors de toute domination, exploitation, aliénation...
    Cela dessine les contours d’une véritable nouvelle république au sein de laquelle le triptyque : « liberté , égalité , fraternité » pourra prendre toutes ses significations.
    C’est cette voie vers le communisme que nous devons co-élaborer, construire avec l’ensemble du peuple.
    C’est l’objectif des Assises que nous proposons.
    Nous ne voulons rien imposer aux autres peuples qui doivent également être souverains pour déterminer leur avenir.
    Mais nous voulons avoir avec tous les peuples de notre monde des rapports de paix, d’égalité dans les échanges et les coopérations les plus élargies, les plus profitables réciproquement.
    L’ONU, réformée, démocratisée, assurant l’égalité de tous les Etats, doit devenir l’organisme essentiel de cette nouvelle conception des relations entre les peuples, hors des impérialismes et des colonisations.
    * * *
    La force communiste doit reconstruire son union et son organisation.
    Elle doit être ouverte à tous ceux qui se réclament du communisme.
    C’est dans le respect de la diversité des approches, conçue comme possibilité d’enrichissement, et des conceptions, qu’elle doit se donner des structures qui doivent être celles du 21eme siècle, tirant les leçons de l’expérience des partis du siècle précédent.

  • (...)"La mondialisation de l’état de guerre et de l’exploitation ne sont pas des « excès » ou des « accidents » du développement capitaliste, ce sont les manifestations mêmes de son développement. Nous ne sommes pas des « altercapitalistes » ; nous savons qu’il ne peut exister de « développement durable » ou « soutenable », pas plus qu’il n’existe de commerce « équitable », d’esclavage à visage humain, de guerre propre, ou de torture douce. Nous n’avons aucun intérêt à militer pour un retour en arrière vers des stades du développement capitaliste supposés plus policés. Le système, lui, va de l’avant et se transforme de manière dynamique. Il n’existe pas de machine à remonter le temps dont nous pourrions négocier l’utilisation avec ses propriétaires. Nous sommes contraints d’avancer nous aussi vers nos propres buts, l’abolition de l’exploitation capitaliste, du salariat, et la construction d’une autre société, où les relations humaines seront une richesse inépuisable, que personne ne pourra s’approprier par la force ou la surveillance électronique. La révolution est à la fois le but que nous poursuivons et le moyen que nous proposons. En effet, c’est le projet révolutionnaire - communiste et libertaire - qui rend possible tous les autres projets de transformation du monde et des rapports entre les humains."(...)

    Claude Guilllon

  • Francis Parny vice président du conseil régional d’Ile de France, conseiller municipal à Garge les Gonesses, ancien directeur du "comité de campagne" de MGB en 2007, et dans la campagne de Robert Hue en 2002, la "Liste, très intéressant, des cinq cents "citoyens" ayant présenté Monsieur Robert Hue à l’élection présidentielle de 2002" ici

    http://francisparny.fr/

    Peut-on ne pas croire que Francis ait écrit cela seul dans son coin, il est trop proche de MGB, (membre du conseil exécutif national en charge des relations extérieures) et son article est paru dans le supplément "Communistes" N° 360 - 2 septembre 2009, édité par l’Humanite, et en édito SVP...

  • Dans les luttes idéologiques, théoriques sans lesquelles la conscience des causes des difficultés et des forces pour s’y attaquer est obscurcie par les idées dominantes du "modernisme" qui ont interdit toute pensée critique du capitalisme, enterrant Lénine dans l’oubli et enfermant Marx dans l’universitarisme, la direction actuel du PC excelle...

    Signe : un adhèrent du parti, "dégoute" mais qui n’abandonne pas l’idéal communiste...

  • "altercapitaliste" ????????????

    La découverte par certains de la position d’un intellectuel repère de la "planète" altermondialiste, Toni Negri, intervenant avec vigueur pour le OUI au TCE est une opportunité. Elle permet de comprendre en quoi le discours sur la fin de la classe ouvrière, la fin du cadre national, les nouvelles formes de luttes inorganisées... sont autant d’impasses idéologiques qui ont pour principale fonction de diviser les peuples, d’interdire la renaissance d’un point de vue communiste, de laisser s’organiser en arrière plan les nouveaux réseaux altermédiatiques pendant que les "multitudes" ratent les occasions de se donner une organisation autonome. L’expérience de la carrière des héros du mai 68 officiel, devenus pour la plupart les zélés défenseurs d’un capitalisme libéral-libertaire, est instructive.

  • Quand la langue de bois sombre dans le ridicule, ça donne ça :

    En noire : la phrase qui fâche....Je sais pas pour vous, mais pour moi, "alter", ça signifie "autre". Nous voudrions donc un "autre capitalisme" ?

    Tout ça pour ne pas dire anticapitalistes ou communistes !

    Et 5 fois, les occurrences du mot "gauche".

    Une seule fois le mot "communiste", non pas pour qualifier le projet que porte le PCF, mais pour désigner ses membres....

  • Sans Le radicalisme, la gauche s’endort, s’adoucit et devient inutile.

    Le meilleure exemple est la France socialiste des année Mitterand.

    La Révolution ne se décrète pas, elle ne se rêve pas, elle se fait.

  • On se rend bien compte que la position "d’altercapitaliste" est une position démobilisatrice !!!

  • La gauche, institutionnelle est à mon avis merdique car "altercapitaliste".

    Mais tout ce que les gens ont fait dans la rue, et non dans les institutions, en croyant dans le comunisme ont quand même fait progresser les choses !

    La loi des 8 heurs de travail par jour, en France, c’est faite grâce aux gens dans la rue !!!

    C’est par une plus grande unité révolutionnaire qu’on va réussir à changer les choses !

    Tout en refusant les institutions.

  • Ouais, sauf qu’un régime mixte accouche en général de monstres, c’est comme prétendre qu’une femme peut être à moitié enceinte, elle l’est ou pas.

    Le capitalisme a partagé quand il avait peur de prendre des coups de démonte-pneus, peur de tout perdre.

    Au fond la bataille pour la démocratie n’est pas terminée. Le fond est l’objectif d’une démocratie économique, que les travailleurs dirigent leurs entreprises ;

    L’exemple des SCOP en France qui tiennent aussi bien (ou mal) que des entreprises capitalistes, montre que malgré un environnement défavorable la gestion ouvrière est meilleure, plus efficace et plus humaine.

    C’est une indication forte que les régimes "mixtes", qui mettent la démocratie de côté en laissant en leur sein d’énormes formes de despotisme que sont les entreprises (mixtes ou pas mixtes), sont toujours en danger et menacées. Elles font suffisamment peur à la bourgeoisie pour que celle-ci désire se venger de cette trouille , mais pas assez pour que ceux qui vivent du travail d’autrui soient désarmés.

    Elles finissent toujours par des sociétés très inégales et maltraitantes. Les systèmes nomenclaturistes ne sont que des variantes qui empruntent au despotisme contre les travailleurs.

    le projet du PCF, quand on enlève les effets de manche et qu’on regarde les politiques effectivement menées, fait partie de ces projets de sociétés mixtes qu’on a connu par le passé et qui, en l’absence de mobilisations populaires, n’ont jamais avancé bien loin, ont reproduit des formes violentes du capitalisme, anti-sociales.

    C’est que l’histoire ce n’est pas le pouvoir du verbe , mais des luttes de classes complexes où le verbe n’est qu’un des moyens d’action.

  • Camarade

    Tu sembles oublier l’essentiel ce pour quoi Lénine s’est battu : pour abolir les classes il faut déjà passer par la lutte des classes et celle là est plus vrai que jamais.

    De deux choses l’une, ou le PC revient à ce qui fait l’essence même de sa création, une justice sociale indéfectible et une lutte contre le capitalisme de façon acharnée(relit le Capital, Camarade !) ou il se fourvoie avec les socialistes(encore une fois !)et participe à une sociale démocratie où les travailleurs et les classes laborieuses sont toujours plus réprimées, abusées, trahies.

    A ce moment là je vous sommerai de changer le nom de votre parti !! !!

  • Moi je pense qu’il ne savent pas ce qu’est un oxymore...l’auteur de cette fable est il oxymoron ?

    communiste altercapitaliste = connerie à bouffer du foin.

    • ceux qui dirigent le PCF ne sont plus communistes de quelque façon qu’on analyse la question :

      1) pas de définition d’un objectif communiste
      2) pas de stratégie de changement de société
      3) Aucune tactique de renforcement de la classe populaire
      4) nomenclaturistes et anti-démocratiques
      5) politiques concrètes de gestions bourgeoises dans les collectivités actuellement et quand ils étaient au gouvernement , politiques anti-sociales et privatiseuses actives (pas d’auto-critique analysant ce qui les a amené là).
      6) Politiques démobilisatrices socialement , notemment, comme en début d’année, sous prétexte de front de gauche, batailler contre la centralisation de la résistance sociale.
      7) extériorité vis à vis de la classe ouvrière
      8) incapacités récurrentes à changer de ligne politique quand celle-ci a démontré son échec.
      9) les penseurs de ce parti font des analyses qui servent à justifier une ligne politique et non qui servent à la créer.

      Mais dans tout cela c’est bien plus la servilité des militants communistes vis à vis de dirigeants qui leur arrivent pas à la cheville qui est désespérante.

      Ils râlent , ils protestent mais ils iront quand même se soumettre leur direction..

      Personne ne leur demande d’aller au NPA mais bordel ils attendent quoi pour faire une organisation communiste ?

  • EN FRANCE TOUT EST A RECONSTRUIRE.....
    La République Française est de plus en plus incapable d’organiser un projet de société qui fasse vraiment progresser l’humanité, alors des partis politiques français essaient de proposer des solutions anti-capitalistes, alter......mais le problème n’est pas là dans la mesure où tous ces partis sont eux même inféodés à un projet politique français qui ne fonctionne plus. Je suis pour ma part occitan et nous avons dans des valeurs très fortes comme le "Paratge" : l’égalité dans la différence ou la "Convivéncia" ; il s’agit d’une véritable civilisation qui a inventé le concept même de " l’Amor" qui peut aujourd’hui proposer au monde entier de nouvelles valeurs pour avancer sur des bases humanistes. "PARATGE e LIBERTAT ! " ce pourrait être ce nouveau slogan pour rassembler un mouvement libérateur car il s’inscrit dans la modernité au bon sens du terme, les femmes et les hommes d’aujourd’hui ont plus que jamais besoin de maitriser leur vie, dans leur pays : c’est l’autonomie pour les peuples dans le cadre du fédéralisme et dans leur entreprise c’est ce qu’on a appellé l’autogestion. Ces principes de vie et de bon sens ne peuvent s’appliquer que si l’on se réorganise sur des bases locales qui prennent en compte la culture et l’histoire de chaque peuple, chacun progressant à son rythme et en maintenant la solidarité nécessaire au niveau d’une fédération qui reste à construire (progressivement de l’Occitane vers l’Europe et vers le monde) La nation française est aussi une réalité, je suis pour l’indépendance de l’île de France ! Pour finir je dirai que le fédéralisme me semble une bonne voie pour avançer et que tous nos vieux partis PC(F) FDG NPA... feraient mieux de se dissoudre et de se rebatir sur des bases autogestionaires et locales ! Le combat des ouvriers pour obtenir de meilleures primes de licenciement est bien triste, on pourrait quand même être plus ambitieux et occuper les entreprises pour les exploiter nous même, la révolution c’est ça non ? Mais pour cela il faut un projet collectif, il faut y croire le projet républicain n’existe plus réinventons tout ! Les basques, les corses ont des traditions de pur socialisme qu’il faut redécouvrir, les français aussi d’ailleurs (Parisiens , Lyonnais...) Que chacun innove et expérimente et inspirons nous les uns des autres, et pourquoi pas penser une citoyenneté européenne ouverte sur le monde entier.

  • "Altermondialiste", à la rigueur je pouvais comprendre...Les médias bourgeois ont inventé le terme d’antimondialisation pour semer le discredit sur ceux et celles qui luttaient contre la mondialisation libérale en leur donnant un côté chauvin, réactionnaire, souverainiste, défenseur-euse-s du terroir, etc. En forgeant ce terme ils/elles ont voulu répondre aux médias qu’ils/elles étaient partisan-e-s d’une autre mondialisation, celle des luttes des peuples ("un autre monde est possible").
    Mais "altercapitalisme" faut pas non plus déconner ! pourquoi pas altercolonialiste ou altersexiste pendant qu’on y est. Les 75 000 communistes fusillé-e-s par les fascistes pendant l’occupation se retourneraient dans leur tombe s’ils/elles apprenaient qu’ils/elles sont mort-e-s pour faire naître un autre capitalisme. C’est vraiment la montagne qui accouche d’une souris. J’imagine le slogan : "une autre exploitation de l’homme par l’homme est possible". Pourquoi pas ? Ca vaut bien "Communiste, comme un grand Ciel".
    "Communiste comme un grand Ciel" avec un grand C constellé d’étoile. Quand j’ai découvert ça j’ai trouvé que c’était con comme la lune.A la dernière fête de l’Huma, quelqu’un a posé la question à Dartigolle qui n’a rien trouvé d’autre à ré que : "on m’a dit que ça ne voulait rien dire. Peut-être...mais moi je trouve ça beau. Je trouve que ça donne un peu de rêve dans une époque terre à terre". Du rêve. Ben tiens, c’est exactement ce dont les travailleur-euse-s ont besoin en ce moment. Comme disait quelqu’un avant moi, ce n’est pas à coup de rêve que les travailleur-euse-s ont obtenu que la bourgeoisie leur reverse une partie de la richesse sociale qu’ils/elles avaient produite. C’est à coup de démonte-pneu.Il faut dire qu’à l’époque ils/elles avaient un parti révolutionnaire à leur tête.
    Mais bon...c’est dans la logique des choses. Lénine, le Parti l’avait un peu mis au placard dès les années 50-60 en renonçant à la révolution violente pour un "gouvernement d’union de la gauche ouvrant la voie au socialisme". Quand à Marx son concept de dictature du prolétariat (qu’il considérait comme le plus important de tous) avait été abandonné officiellement en 1976. Ca fait longtemps que le Parti brille comme une étoile morte (dans un grand ciel, à la rigueur, ça fera plaisir à Dartigolle). On a du boulot pour retrouver le chemin des victoires. La première chose à réaffirmer, c’est notre fierté de nous battre pour le plus bel idéal du monde : le Communisme, l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme.

  • Les taux d’intérêts bancaires,
    la spéculation sur l’argent, sont les causes premières de la crise mondiale.

    Les taux d’intérêt représentent 30% d’un prix moyen à la consommation
    Cela nous oblige à travailler au-delà de nos besoins et nous empêche
    de bénéficier pleinement des biens que nous offre le progrès technologique.
    L’endettement donne aux banquiers droit de vie ou de mort sur les entreprises, les particuliers et les Etats.
    92% de la monnaie est créée quasiment gratuitement sur ordinateur, rien que des chiffres et des lettres….
    Privilège accordé par les rois aux banquiers, les intérêts doivent être abolis.

    A l’origine de la crise mondiale une formidable contradiction.
    D’un côté, un développement technologique qui supprime massivement les emplois
    tout en produisant toujours plus de richesses… et de l’autre,
    l’obligation de travailler pour pouvoir acheter ces mêmes richesses.
    C’est absurde puisque les machines effectuent 95% du temps de production des biens et services.

    Les spéculateurs font leurs profits sur le dos des salariés, 95% de la population active.
    Par les quotas limitant les productions et la destruction massive des marchandises invendues…
    les spéculateurs créent artificiellement la misère dans l’abondance.
    Cet état de nécessité nous force à travailler à n’importe quelles conditions.
    La gratuité est l’ennemie des banquiers et des spéculateurs :
    elle réduit le temps humain nécessaire à la production et donc les profits provenant de ce temps de travail.

    Trois mesures s’imposent pour traiter la crise mondiale à la racine.
    1-Interdiction des quotas et destructions concernant les productions utiles aux populations.
    2- Allocation d’un revenu universel dissocié de l’emploi et alimenté par une monnaie sans intérêts.
    3-Accès gratuit aux procédés de production qui appartiennent au patrimoine de l’humanité.
    .
    On ne lutte pas contre le chômage en créant des emplois destructeurs d’environnement,
    Le temps de travail de chacun sera considérablement réduit puisque la monnaie ne sera créée
    qu’en fonction des productions respectant l’environnement et les droit humains.

    Mais où trouver l’argent ? Là où les banquiers le créent chaque jour…dans les banques !!!
    Les banquiers créeront la monnaie sur ordinateur comme ils le font déjà, MAIS sans intérêts,
    puisque la monnaie est électronique à 92%, La garantie or n’existe plus. C’est normal,
    la réserve totale d’or des Banques Centrales est à moins de 1% du PIB mondial !!!
    Mise à part la gestion des dossiers, la création de monnaie informatisée est quasiment gratuite…
    des chiffres et des lettres sur disques durs. Les caisses sont vides, c’est normal, c’est le progrès !!!

    Libérons La Monnaie Nantes-Le Pellerin

    PETITION INTERNATIONALE AUX PARLEMENTAIRES

    Nous exigeons une loi pour le contrôle public des Banques Centrales
    Pour un revenu d’existence dissocié de l’emploi
    alimenté par une monnaie de service public, sans intérêts privés, une monnaie d’intérêt général
    Nom prénom qualité email

    Renvoyer pétition à :
    vidal.mothes@wanadoo.fr
    « Liberons La Monnaie » 5, avenue Louis Vasseur, 44 000 Nantes
    Visitez le blog http://www.liberonslamonnaie.blogspot.com/