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150 millions d’euros par an pour le transport routier !

Publie le vendredi 10 septembre 2004 par Open-Publishing
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Communiqué de l’ARSMB, le 9 septembre 2004
Association pour le Respect du Site du Mont-Blanc

Mercredi 8 septembre, le ministre des transports Gilles de Robien a annoncé une série de mesures en faveur des transporteurs routiers : maintien de la ristourne sur la TIPP pour 3 ans, déplafonnement du volume de gazole détaxé, doublement du dégrèvement de la taxe professionnelle par camion.

L’ensemble de ces mesures coûtera au contribuable entre 140 et 150 millions d’euros par an. Restera-t-il quelques cents pour la relance du fret ferroviaire ?

Comme nous en avons déjà eu la preuve lors de l’annonce du « Plan Climat », le mépris du gouvernement pour les problèmes environnementaux est insondable. Alors qu’un nombre croissant de citoyens responsables adopte un comportement visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, des décideurs irresponsables favorisent un système dont les nuisances sont évidentes, alors que d’autres solutions, beaucoup plus bénéfiques à l’économie, sont possibles. Des aides supplémentaires au transport routier favoriseront encore les délocalisations, au détriment de l’emploi dans notre pays.

Lors de son entrevue avec les associations en août 2003, le premier ministre Jean-Pierre Raffarin était en accord avec elles sur le principe de la taxation du fret routier, seule solution pour réduire les transports inutiles. En 1999, au lendemain de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, le président Jacques Chirac affirmait la nécessité du transfert des marchandises sur le rail. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui est décidé, au mépris des revendications des citoyens, sous la pression évidente des lobbies routiers.

Contacts presse :
Jean-Pierre COMELIAU : 06.26.39.31.78
Christine MATTEL : 06.10.51.80.53


L’ARSMB a pour vocation, depuis 1991, de défendre l’environnement de la vallée de Chamonix, principalement en luttant contre le trafic international routier passant par le tunnel du Mont-Blanc et les nuisances qu’il génère. Le combat de l’ARSMB, comme celui de nombre d’associations locales, se situe dans l’esprit de l’adage « penser global, agir local ».

L’objectif de l’association est d’obtenir un changement radical de politique des transports, tant au niveau national qu’au niveau européen, avec le transfert des marchandises sur le rail et les voies d’eaux. Ce transfert devra s’accompagner d’une réflexion globale sur l’utilité de certains transports et leurs conséquences sur l’économie, le budget de l’état, l’environnement et la santé.


ARSMB, Maison de la Montagne, 74400 Chamonix

Messages

  • Les routiers ont tous les droits même quand ils ne l’ont pas.

    Dans l’agglomération tourangelle, existe une association de quartier, LE SECTEUR T (nom Officiel : Comité Intercommunal de Défense des Riverains du Secteur T). Nous nous battons pour améliorer notre vie quotidienne dans notre secteur (en T : l’avenue pompidou rejoignant en son centre les quais de la Loire).
    Il parait que les rives de Loire sont patrimoine mondial de l’humanité : Constatez-vous mêmes : 1000 camions par jour ciriculent allégrement dans le secteur T. Les maisons tremblent.. On a chaud, mais on ferme les fenêtres...Des vieux de 86 ans habitent en face d’un ogre routier de 3x2 voies "protégé" par un mur anti-bruit et d’une route 2x2 voies telle quelle. Ils vous racontent qu’avant il y’avait un canal ici, qu’il y avait une foire 1 fois par an. C’était cool et bien sympa. Ce n’était pas non plus au moyen age.
    Maintenant, sur cette avenue pompidou, où les camions de plus de 7.5T sont interdits dans le sens Sud-Nord, il en passe 20 à 25 à l’heure (nuit et jour) qui bravent cette interdiction. Dans l’autre sens, autoirisé celui là, 40. Comptez-vous mêmes. La police, il parait qu’elle fait des controles, mais quand ? On peine à la voir alors que nous, nous occupons le terrain : nous faisons des comptages, nous regardons d’où les camions viennent et où ils partent, nous posons des panneaux qu’une mairie (qui nous soutient) arrache quelques jours plus tard.

    La préfecture de Tours, qui a organisée une table ronde, a cessé son rôle de médiateur au bout de 2 réunions (???)
    Bref, c’est le paradis de la route, des beaux discours, des soutiens mais nada sur le terrain.

    Messieurs de Chamonix, nous espérons que vous ne perdez pas espoir. De Tours à Chamonix, gardons le moral, on ne va certainement pas lacher l’affaire

    courriel : cidrt@free.fr