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Les paysans peuvent refroidir la planète

Publie le mardi 24 novembre 2009 par Open-Publishing
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Les paysans peuvent refroidir la planète

Un nouveau rapport, publié aujourd’hui par GRAIN, montre que l’agriculture peut réincorporer dans le sol une grande partie du dioxyde de carbone présent en excès dans l’atmosphère.....

http://www.grain.org/nfg/?id=692

Une éolienne capable de satisfaire les besoins en eau de la planète,une invention revolutionnaire pour l’agriculture nourriciere aussi :

http://www.goodplanet.info/goodplanet/index.php/eng/Contenu/News/Une-nouvelle-eolienne-transformant-l-eau-de-l-air-en-eau-potable-cherche-acquereur/(theme)/270

http://www.laprovence.com/articles/2009/10/08/932068-France-Il-transforme-l-air-en-eau-potable.php

cette alternative concrete sera peut etre presente lors des

Mobilisations paysannes contre l’OMC : « l’Organisatrice mondiale des crises »

Communiqué de presse – La Via Campesina/Uniterre

(Genève, le 24 novembre 2009) Du 27 novembre au 3 décembre prochain, le mouvement paysan international La Via Campesina et Uniterre seront présents à Genève à l’occasion de la 7ième Conférence de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Une trentaine de délégués (hommes et femmes) en provenance d’Afrique, d’Asie et d’Europe comptent rappeler aux ministres qui vont se réunir leur responsabilité dans le chaos actuel alimentaire, financier, et climatique.

Le bilan des politiques de l’OMC et des accords de libre échange est catastrophique, notamment pour l’agriculture paysanne mondiale. Le cycle de Doha - soit disant cycle du développement - est tout au plus un cycle de développement des crises.

Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC n’a de cesse de présenter les politiques de son organisation comme une solution miracle pour les économies du monde. Mais, après 15 ans d’opposition aux politiques de l’OMC, les paysans et les paysannes ont rebaptisé l’OMC « l’organisatrice mondiale des crises ».

En Europe, les exigences de l’OMC, sont à l’origine de la politique ultra libérale de la commission européenne qui fait courir à sa population agricole de grands risques de faillite. La récente grève du lait suivie par les éleveurs laitiers de 21 pays européens est directement liée à l’abandon des quotas laitiers imposé par l’OMC.

En Suisse, depuis mi septembre de nombreux paysans ont entamé la « révolte paysanne » pour dénoncer les prix trop faibles à la production et la mainmise des intermédiaires.

En Inde, la paysannerie est aussi au bord de la faillite. Ce sont par dizaine de milliers que début septembre, les paysans ont afflué dans les rues de Dehli pour mettre leur gouvernement face à ses contradictions. Alors que d’un côté, le ministre du commerce indien promet de protéger l’agriculture indienne, il avalise par ailleurs une base de négociation à l’OMC qui met en danger les moyens de subsistance de plus des 2/3 de la population indienne.

En Corée, les paysans et les paysannes vivent les mêmes difficultés que les producteurs de laits européens ou les paysans indiens puisque le prix du riz ne couvre pas leur coût de production.

Des leaders de ces différentes luttes seront présents à Genève pour porter jusqu’aux oreilles des ministres des pays membres de l’OMC le message de désespoir et de révolte des milliers de paysans et paysannes qu’ils représentent.

Ils présenteront également leur alternative aux crises actuelles, la souveraineté alimentaire, le droit de produire localement et de manière durable pour se nourrir et nourrir les communautés avoisinantes.....

http://www.viacampesina.org/main_fr/index.php?option=com_content&task=view&id=462&Itemid=1

Messages

  • Un tiers de l’humanité dans le noir, selon l’ONU

    PARIS - Près d’un tiers de l’humanité vit dans le noir faute d’accès à l’énergie, dont 80% résident dans les pays les moins développés et en Afrique sub-saharienne qui n’ont pratiquement aucune chance d’atteindre les objectifs de développement fixés pour 2015, selon un rapport de l’ONU.

    L’étude du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) insiste sur l’étroite corrélation entre extrême pauvreté et manque d’accès à l’énergie : moins de 3% des Burundais, des Tchadiens ou des Libériens ont le courant, moins de 5% au Rwanda, en République centrafricaine ou en Sierra Leone, 13% en Birmanie ou en Afghanistan.

    "Actuellement, environ 1,5 milliard d’habitants des pays en développement n’ont pas accès à l’électricité et 3 milliards dépendent de combustibles solides (biomasse, charbon) pour cuisiner et se chauffer", indiquent les auteurs.

    Le rapport, réalisé avec l’aide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), concerne 140 pays en développement, dont 50 appartiennent à la catégorie des "moins avancés" (PMA) -avec un PNB inférieur à 750 USD/habitant-, situés pour 31 d’entre eux en Afrique sub-saharienne.

    Il en ressort que "79% des populations dans les PMA et 74% en Afrique sub-saharienne sont privées d’accès à l’électricité, contre 28% en moyenne dans les pays en développement".

    "Compte tenu des niveaux actuels d’accès à l’énergie, il est clair qu’il sera particulièrement difficile à ces pays d’atteindre les Objectifs de développement du Millénaire", fixés par l’ONU en 2000 pour espérer diviser par deux la pauvreté d’ici 2015, estime Minoru Takada, responsable Energie et Environnement du PNUD à l’AFP.

    Pour atteindre ce but, il faudrait qu’environ 1,2 milliard de personnes supplémentaires bénéficient de l’électricité et 1,9 milliard de combustibles modernes pour se chauffer et cuisiner.

    "Apporter l’électricité à chaque foyer coûterait environ un dollar par personne pour un service minimum", ajoute M. Takada pour qui la "meilleure option pour équiper les zones rurales reculées serait "du petit hydraulique ou du micro-solaire voltaïque".

    Mais comme pour le service de l’eau, l’accès à l’énergie n’apparaît pas comme une priorité aux gouvernements regrette-t-il : "Ils préfèrent avoir des réalisations spectaculaires à montrer".

    Dans le monde en développement, 45% de la population utilise la biomasse (bois, résidus agricoles...) et le charbon à des fins domestiques : cette proportion passe même à 71% en zone rurale. Mais seuls 27% se servent de foyers améliorés qui garantissent une meilleure combustion et évacuation des émanations (6% dans les PMA et l’Afrique sub-saharienne).

    Or les auteurs du rapport estiment que 2 millions de décès sont occasionnés chaque année dans le monde par la pollution intérieure liée à ces combustibles.

    Les femmes (50% des décès) et les enfants (44%) sont particulièrement touchés par les pneumonies, maladies pulmonaires chroniques et cancers du poumon car ce sont eux qui restent près du foyer, soulignent-ils.

    "Dans les PMA et en Afrique sub-saharienne, plus de 50% de l’ensemble des décès sont dus à ces maladies qui peuvent être attribuées aux combustibles utilisés".

    Le futur accord climat qui doit être négocié à Copenhague à partir du 7 décembre doit garantir un financement aux pays les plus démunis pour les aider à se développer sur des modes non polluants, tout en s’adaptant à un climat déréglé.

    L’accès à l’énergie et aux technologies propres sera pour ces pays un des enjeux de cette conférence.

    23 novembre 2009 21h00

    http://www.romandie.com/infos/News2/091123200008.f3k052si.asp