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Faillite de Dubaï : les banques européennes sont-elles exposées de 13 milliards d’euros ? Ou alors de 26

Publie le jeudi 26 novembre 2009 par Open-Publishing
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L’information du jour : l’émirat de Dubaï est en faillite.

La question du jour : à combien se monte l’exposition des banques européennes à la dette de l’émirat de Dubaï ?

Les réponses varient du simple au double !

Selon le Crédit Suisse, l’exposition des banques européennes est de 13 milliards d’euros.

Selon des analystes interrogés par Dow Jones Newswires, l’exposition serait supérieure au montant estimé par Crédit Suisse et atteindrait environ 26 milliards d’euros.

Lisez cet article :

Dubaï : l’exposition des banques européennes évaluée à 13 milliards d’euros (selon Crédit Suisse).

L’exposition des banques européennes à la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées est estimée à environ 13 milliards d’euros, selon une note publiée jeudi 26 novembre par la banque Crédit Suisse après la demande de moratoire formulée mercredi par l’émirat.

Les analystes de Crédit Suisse précisent que l’exposition des banques européennes au Moyen-Orient ne dépasse pas 1 à 2 % de leurs engagements, Dubaï n’en représentant qu’une portion.

Dans l’hypothèse où Dubaï et ses entités parapubliques feraient défaut sur 50 % de leur dette, la facture se monterait à 5 milliards d’euros pour les banques européennes, ce qui induirait une augmentation de 5 % de leurs provisions pour 2010, selon la note.

La dette totale de Dubaï était estimée à 80 milliards de dollars en 2008, dont 70 milliards de dollars à la charge des compagnies publiques. Dubaï World, société de participations de l’émirat, pèse à elle seule 59 milliards de dollars de ce montant.

Selon des analystes interrogés par Dow Jones Newswires, l’exposition serait supérieure au montant estimé par Crédit Suisse et atteindrait environ 26 milliards d’euros.

Dans sa note, Crédit Suisse cite de nombreux noms de banques européennes, notamment les britanniques HSBC, RBS et Barclays, ainsi que les françaises BNP Paribas et Calyon (Crédit Agricole), l’allemande Deutsche Bank, et la Suisse UBS.

Interrogé par l’AFP, Calyon, filiale de banque de financement et d’investissement du Crédit Agricole, a indiqué que son exposition était "faible" et qu’elle concerne notamment des crédits syndiqués (crédits accordés à une société par plusieurs banques).

Crédit Suisse a indiqué que son exposition n’était "pas significative", tandis qu’UBS s’est refusé à tout commentaire.

Le néerlandais ING a lui fait savoir que son exposition était "gérable" et qu’il n’avait "pas de raison de revoir ses prévisions de coût du risque" (impayés de clients).

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=72f9f2d4deef6a80a66de0fff9a34cf8

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