Accueil > ETA procès paris : une guerre de basse intensité est toujours une guerre

ETA procès paris : une guerre de basse intensité est toujours une guerre

Publie le jeudi 26 novembre 2009 par Open-Publishing

30+30+15...pour lui et 60 pour les autres, oui l’Etat Français est impliqué et complice dans la répression que mène les fascistes espagnols contre la résistance basque...solidarité aussi avec nos courageux jeunes basques de Segi ...et que vive donc "le processus de paix"... !

ASKATASUNA communiqué 26 novembre 09

TRÈS LOURDES CONDAMNATIONS À PARIS

Le verdict a été rendu un peu après 20h dans le procès qui a commencé à la Cour d’Assises Spéciale de Paris le 16 novembre dernier. Si nous avions
considéré que les réquisitions étaient très lourdes, certaines des peines
distribuées aujourd’hui le sont encore plus.

 Ibon Fernandez Iradi 30 ans (20 ans étaient demandés) avec 2/3 de sûreté et une interdiction définitive du territoire
 Patxi Abad 10 ans avec 2/3 de sûreté et une interdiction définitive du
territoire
 Gorka Palacios 18 ans avec 2/3 de sûreté et une interdiction définitive du
territoire
 Mikel Almendoz 12 ans avec 2/3 de sûreté et une interdiction définitive du territoire
 Jon Rubenach 15 ans avec 2/3 de sûreté et une interdiction définitive du
territoire
 Iñigo Vallejo 12 ans avec 2/3 de sûreté et une interdiction définitive du
territoire
 Garazi Aldana 5 ans dont 3 avec sursis. Elle a déjà fait un an de prison
et n’a pas été incarcérée contrairement à ce qu’avait demandé le
Procureur.

Nous demandons la désactivation immédiate de ces Tribunaux Spéciaux dont le travail n’a strictement rien à voir avec la justice, et tout à voir
avec la volonté politique des autorités françaises qui plutôt que de
rechercher une façon intelligente de régler le conflit politique basque
préfère l’aggraver encore en tentant de détruire des militants et leur
famille.

Euskal Herria, le 26 novembre 2009


commentaire personnel

Ces Etats totalitaires sont des pousse au crime !
A la volonté de négociation, ces Etats répondent la guerre par tous les moyens, étouffant toute expression politique, associative, dans un silence assourdissant des médias
Ce qu’ils vont gagner, c’est une révolte populaire de la jeunesse : s’attaquer à ce point aux militants, aux jeunes, ne devrait laisser personne indifférent
Chaque prisonnier basque est un coup de couteau donné à un règlement politique pacifique, savamment, froidement calculé