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La Conférence de Copenhague de 2009 sur le climat

Publie le lundi 30 novembre 2009 par Open-Publishing
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Suite logique du traitée de Kyoto

La conférence de Copenhague sera-t-elle, porteuse de ses promesses. A contrario le traité de Kyoto et ses multiples modifications, n’a pas eu l"effet escompté, notamment "le principe du pollueur payeur".

L’enjeu principal de cette conférence portait sur une limitation de l’émission des gaz à effet de serre notamment le plus connu d’entre eux, le CO2 ou dioxyde de carbone.

L’antarctique observatoire privilégié du climat de la Terre nous apprend pourquoi l’élévation du CO2 est si grave et menace l’équilibre planétaire. Voici pourquoi on associe toujours le CO2 et le réchauffement climatique.

Sur une base de recherche à la frontière Franco-Italienne plus précisément nommée Concordia, des scientifiques se livrent à des carottages pour analyse de la glace, alors âgée de plus de huit cent mille ans distance jusqu’à 3000 mètres de profondeur en 2009 . On a observé des petites bulles d’air qui ont été capturées lors la formation glaciale, qui constitue la plus vieille banque de donnée de Gaïa.
En analysant ces petites bulles d’air on peut reconstituer la chimie, l’atmosphère et même l’évolution des mouvements climatiques sur huit cent mille ans. Faire des organigrammes sur l’oscillation des périodes de réchauffement ou de glaciation sur des cycles complètement naturels. Voici donc la paléoclimatologie. Cette étude des gaz capturés par la glace est donc riche en informations et peut nous permettre de comprendre par l’analyse d’un échantillon de glace a une période donnée et d’établir des comparaisons dans les différents cycles du temps des prévisions pour mieux comprendre et l’avenir.
Les conclusions étaient que les modifications du climats sont les plus sensibles depuis 800 millions d’années.

Malgré les théories des scientifiques comme Claude Allègre, ou Bjoern Lomborg, ou encore du néophyte Georges W.Busch, entre autre qui pensent que le réchauffement de la planète serait dû uniquement à un réchauffement naturel inéluctable. Ils réfutent le terme de réchauffement pour celui de changement climatique. Je me sens plus proche des observations écologiques comme celles d’Hubert Reeves, Nicolas Hulot ou Al Gore, avec leurs recherches plus humanistes et qui place l’homme face à son empreinte écologique.
L’enjeu de la conférence de Copenhague serait de limiter la hausse de température d’ici la fin du siècle à 1,8° (Celsius). Pouvons nous encore le gérer, si nous n’y arrivons pas il faudra alors s’attendre à une hausse de 4 °(Celsius) et là le monde serait totalement diffèrent comme si on passait une zone de non retour.
Moi qui ai souvent pris l’avion malgré mon éthique sur l’écologie je suis le premier à me dire qu’il ne faudrait pas régresser mais trouver très vite de nouveaux moyens d’évoluer sur notre planète si on veut encore garder notre confort de vie.
Les technologies on les a presque toutes, les solutions sont juste encore lointaines ; par exemple pour revenir à l’aéronautique qui pourrait vivre une révolution technologique, enfin je l’espère nous l’espérons tous voici un exemple bien réel et concret.

L’avenir serait l’open retor un étonnant projet de moteur qui serait capable de dépenser 27% de carburant en moins.
Mais voilà d’après le constructeur, le groupe Safran, ils estiment qu’il ne sera pas prêt avant 2020 voir encore plus tard.
Et d’ici là il faudrait changer tous les moteurs d’avions avec des travaux d’intégration assez importants et je pense surtout qu’il faudrait un appareil complètement nouveau pour pouvoir s’adapter au moteur de l’open retor. Bref l’A380 pourrait déjà faire mine de vieux coucou.

Car dans le ciel mondial c’est dans les vingt mille avions journaliers tout de même.
Pour exemple un passager Paris New York émet autant de CO2 qu’une famille qui roule en voiture pendant 6 mois.

Même si les moteurs des avions actuels consomment moins que ceux des années 60 ils ne feront guère mieux. Il y a déjà d’autres projets comme courber les ailes comme certains avions de chasse, ça permet un meilleur aérodynamisme donc une meilleure intégration dans l’air, ce qui donne moins de consommation et de pollution.

On parle de biocarburant mais là encore je reste sceptique c’est la porte ouverte aux OGM et autres "saloperies" on n’a pas assez de nourriture sur terre pour tout le monde alors nourrir nos moteurs à la place des affamés je trouve que ça n’a pas de sens. Surtout qu’il faut tout de même le mélanger au Kérosène qui reste néanmoins indispensable.
Le trafic aérien devrait doubler d’ici 15 ans et l’avion participe grandement à l’effet de serre avec aussi la formation de nuage en haute altitude, bien sûr on parle toujours d’avion de ligne.

Un grand problème qui reste occulté dans le traité de Kyoto.
Avons-nous suffisamment d’unités de mesure pour calculer et surveiller cette expansion aérienne ?

On a souvent entendu cette phrase bateau à propos de la pollution en général, que c’était et que c’est un grand problème mais que personne n’a suffisamment de moyens pour régler ça ou réguler tout ça. Que les mises en œuvres seraient beaucoup trop importantes.
Et surtout qu’au nom de la compétitivité économique la plupart des pays ne voulaient absolument rien faire.

Pendant un moment l’Amérique de Bush se refusait à tout commentaire sur le sujet de l’environnement ce qui arrangeait bien les sceptiques mais vu le changement assez radical à la maison blanche certaines choses sont effectivement en train de changer. Personnellement je ne pense pas que ça règle tout mais je sens là une bonne évolution des mentalités là où elles sont le plus attendues et connaissant l’histoire de ce grand pays même si il commence en retard il serait bien capable d’aller plus vite que tout le monde dans ce domaine et d’inventer leurs propres standards. La Chine et l’Inde ont déjà beaucoup de réflexion sur le domaine on a l’impression qu’ils vont plus vite que les USA et le Brésil a déjà passé le cap et a une communication sur l’écologie qui a beaucoup changer, malgré l’Amazonie ou l’amiante...L’Europe parle et parle et avance comme à son habitude a tâtons.
Le changement de ton de la maison blanche pourrait effectivement peser sur la balance bien sûr il y a beaucoup d’efforts à faire ça reste tout de même le pays le plus consommateur et donc pollueur du monde. Maintenant que les Etats unis d’Amérique sortent de leur grand immobilisme espérons que l’Europe qui est tout de même porteur sur ce sujet emboîte bien le pas.

On sort de la crise économique certains sont contents de la relance mais tout de même à quel prix ?
L’état du monde est tout simplement effrayant. J’ai juste peur aussi que l’engagement du Président américain sur la santé publique ne broie un peu celui de l’environnement.
Nous petit Français on est toujours en train de critiquer des gros américains et les américains changent ; alors pour justifier de rester dans l’immobilisme on dira que de toute façon les Chinois polluent davantage, par individu, sauf que l’on oublie de dire qu’ un Français pollue plus qu’un Chinois.

Il ne faut pas oublier que ceux qui vivent du mauvais développement ce sont toujours les pauvres. Dans l’hexagone comme sur toute la surface de la planète. On revient au problème de déforestation de manque d’eau potable ...
L’écologie devrait être aussi un projet d’émancipation humaine et de justice sociale ou alors on aura bien du mal à passer le cap du 21ème siècle.

Vous rencontrez toujours des sceptiques qui vous parleront du changement climatique du Moyen âge et qui vous diront c’est déjà arrivé et c’était un phénomène naturel, sur ce point là ils ont raison mais au temps de Louis IV, il n’y avait pas de déforestation ni de pèche intensive ni industrialisation ou des voitures par centaine de millions. Mais bon c’est comme ça il faut faire avec.
Alors soit on se mobilise maintenant soit on attend car on pense que c’est un complot ou une grosse arnaque.
Comment nier l’influence de l’homme ?
Comment nier le pillage des ressources fossiles ?
Comment nier le pillage des mers et leur pollutions ?

Il faut comprendre que les nouvelles générations sont en moins bonne santé que les précédente il y a bien un impact dans tout ça. Et malgré tout ça nos enfants semblent plus responsables mais pas coupables.

Croire ou ne pas y croire ce n’est pas une raison pour ne pas se méfier des excès de l’industrie.
L’évolution par exemple ce n’est pas de vendre nos vieux bus à Madagascar ou dans les pays d’Europe de l’est parce qu’ils ne correspondent plus aux qualités environnementales européennes.

Il faut parfois raison se garder car au bout d’un moment à force de voir autant de manque d’humanisme on aurait juste envie de gueuler sans même plus argumenter.
Alors le débat de la conférence de Copenhague sera-t-il mieux que notre grenelle Franco-Français où on est revenu sur pratiquement tout ?

Il nous faudrait le recul nécessaire, alors que le temps nous est compté constater un réel changement.
Félicien Michaut
http://evolutionnaire.free.fr/confe...

Messages

  • La réponse est simple, débarassons nous du productivisme et du capitalisme qui en est le seul moteur. Tant que l’on aura pas compris ça, on pourra avancer n’importe qu’elle théorie fumeuse, avoir une attitude perso écologique, c’est du vent. Il faut changer la société, et c’est plus qu’urgent car par exemple, le permafrost qui fond dégageant énormément de méthane participe activement au rechaffement qui lui accélère la fonte ; une sorte d’effet boule de neige...

    Des rigolots comme Hulot et Al Gore ne sont que dénonciateurs bourgeois qui se réfugient dèrièrre l’écologie pour se donner bonne conscience, mais qui n’abordent pas le problème de fond, le capitalisme. L’oréal, qui par exemple utilise l’huile de palme de Malaisie, obtenue par la plantation industrien de palmier dans des Marais qui ont été asséché après avoir été drainé libérant ainsi des tonnes de méthane, ne serait pas, ou fut, par hasard, l’un des sponsor d’Hulot.

    On va encore assister à une mascarade comme celle de Kyoto, dont les capitalistes en ont tiré des enseignements en spéculant sur le droit à poluer en en faisant commerce, ce qui fait que les émanations on continé à croïtre.

    On risque d’ailleurs, on fait plus que risquer puisque cela à dèjà commencé, le bradage et l’exploitation des forêts avec le système pervers du REED.

    Et si on veut sauver la planète c’est un réflexe politique qu’il avoir avant tout !