Accueil > Maroc : les méthodes musclées d’une administration française

Maroc : les méthodes musclées d’une administration française

Publie le mercredi 2 décembre 2009 par Open-Publishing

Lutte Ouvrière n°2157 du 4 décembre 2009
DANS LE MONDE
www.lutte-ouvriere-journal.org

Maroc : les méthodes musclées d’une administration française (communiqué).

Nous recevons de l’UMT (Union marocaine du travail) un communiqué dénonçant les méthodes antisyndicales de l’administration du lycée français de Rabat, et s’adressant au proviseur de celui-ci. Visiblement, une partie de cette administration se croit encore aux temps des colonies.

Monsieur le Proviseur,

Monsieur El Karimi Mohammed, agent de service, délégué du personnel et membre du bureau du syndicat local de l’UMT, lors d’une mission syndicale dans votre établissement le mercredi 21 octobre 2009 à 9 heures du matin (après inscription de son nom et du motif de sa visite dans le cahier d’enregistrement des visiteurs à la loge), à été victime d’une agression physique barbare (un coup de tête violent) de la part du chef de l’Emop (équipe mobile du lycée professionnel) du lycée Descartes. Cet incident a été précédé par une agression verbale et des insultes très graves et des menaces d’assassinat devant les agents et les élèves au sein de l’établissement. Suite à cet acte sauvage et à cause de la violence de l’agression, Monsieur El Karimi a perdu conscience pendant quarante minutes et a été transporté au service des urgences de l’hôpital CHU (Avicenne) de Rabat, où il lui a été remis un certificat d’arrêt de travail de trente jours le jour même et un deuxième de 23 jours à partir du 20 novembre.

L’Union régionale des syndicats UMT de Rabat, Salé, Temara (...) proteste contre l’alignement de l’administration aux côtés de l’agresseur et considère que l’agression dont notre camarade était victime vise notre organisation syndicale et les militants de l’UMT. (...) Elle demande l’arrêt immédiat de toute forme de harcèlement visant l’intégrité de certains personnels syndiqués à l’UMT.

www.lutte-ouvriere-journal.org