2020 : " I’m sorry ".

2020 : I’m sorry.

C’est la campagne de Greenpeace sur le climat qui m’a donné l’idée de ce billet, qui n’est que de la fiction. Bien sûr, tout cela est basé sur des faits plausibles, et des choses déjà modélisées (y compris l’armée US ) et peu contestées, si ce n’est par des zozos libéraux adeptes de la main invisible et du "free market" en roue libre.

Nous sommes en 2020, malgré les avertissements des années 2000, rien n’a été fait. Malgré tous les avertissements des scientifiques, de puissants lobbies ont empêché toute action collective contre les causes humaines du dérèglement climatique.

Hiver 2020. Le climat est déréglé, les glaces du pôle ont fondu, sous l’effet d’une hausse des températures de 3°C de plus en moyenne. L’emballement n’avait pas été prévu aussi rapide et aussi violent.
Cette fonte ayant déversé des milliards de tonne d’eau douce dans l’atlantique nord, le gulf-stream s’est déréglé . Désormais, l’hiver tue en Europe occidentale, ailleurs les inondations et sècheresses locales poussent des millions de réfugiés climatiques toujours sans statut. Provoquant ici ou là des conflits locaux qui se généralisent.

Cet hiver, les températures sont descendues jusqu’à - 25°C dans Paris, recouvert de 40 cm de neige, alors que l’été tue plus que la première canicule de 2003. On atteint facilement 40°C au mois d’août, comme à New York. L’hiver, la Seine gèle, les patineurs s’amusent. Fort heuresement, la grande coalition au pouvoir a eu le courage de réquisitionner tout ce qui devait l’être pour loger et occuper tout ceux qui n’avaient plus de logis ou de travail. Il n’en a pas été de même en Afrique où l’anarchie et la famine se sont installées de concert.

En 2012, Nicolas Sarkozy battu au 2nd tour par 54 % de voix avait quitté la France en 15 jours. Devenu consultant international pour de grandes banques d’affaires impliquées dans les crises financières de 2008, 2010 et 2012, il s’est opportunément basé dans un pays hors "accord d’extradition". Les langues déliées expliquaient à qui voulait les entendre les différents montages et profits privatisés, pas uniquement par la bande du Fouquet’s.

En effet, sous la pression des évènements, les Nations Unies ont convoqué un procès d’un genre inédit : entendre, déterminer les culpabilités éventuelles des anciens chefs d’états et de gouvernement et de leurs conseillers (personnes ou banques).

Il faut dire que leur impréparation (au minimum) ou leur complicité avec les pollueurs-profiteurs leur a permis une fois reconvertis dans le privé de gagner des sommes folles (on parle d’un milliard de dollars pour Sarkozy, soit 300 millions d’euros).
Par contre, les conséquences des troubles climatiques ont été d’une gravité exceptionnelle.

Si les Israéliens et Palestiniens ont fini de se mettre d’accord pour vivre ensemble et partager équitablement l’eau douce , il n’en n’a pas été de même partout. En Afrique, les conflits pour l’eau ont fait 2 millions de morts l’an passé, cela dure depuis des années. Les réfugiés du climat ou des guerres ne peuvent plus espérer trouver refuge en Europe : l’hiver leur serait fatal. Certaines nations africaines ont eu de la chance, le volume des pluies triplé leur assure l’auto-suffisance et leur permet d’exporter une partie de leur production à leur voisins.

Et n’oublions pas le conflit nucléaire "limité" de 2018 entre le Pakistan et l’Inde : 20 millions de morts en 8 heures, tout ça pour cause de migrations de populations et nationalismes exacerbés sous couvert de conflit de religions. On découvre seulement maintenant que les deux cotés ont été conseillés par les mêmes banques d’affaires, spéculant sur les profits à venir une fois la guerre terminée et envisageant de pousser l’Iran à attaquer ses voisins dont les ressources pétrolières diminuaient de manière visible.

Si le climat est irréversiblement modifié (et les stations de ski rassurées), les choses progressent : le tribunal des Nations Unies écoute les témoignages des anciennes gloires politiques. La Fédération Européenne et la Fédération de Russie alliées aux nations de l’ancien Tiers-Monde ont obtenu que les Nations Unies établissent un pacte permettant aux forces des Nations Unies de traquer la mafia financière et de saisir leurs avoirs.

On parle déjà de 50 000 milliards de dollars (soit 3,4 fois moins en euros) saisis parfois dans des opérations spéciales nocturnes et spectaculaires, comme l’invasion en 1 heure du canton de Zoug en Suisse. Ce canton est devenu ensuite zone "ONU" comme 2 autres cantons suisses, les îles anglo-normandes, le Delaware, Hong-Kong, Monaco et le Luxembourg.

Quand à Nicolas Sarkozy, une fois livré par la police des îles Caïmans (cernées par 4 porte-avions de la force des Nations Unies et soumises à une attaque EMP, ses premiers mots ont été : "J’ai changé, j’ai compris que je n’avais pas été élu pour...."

Tout cela en direct et en mondovision. Et stocké ad vitam erternam par toutes les plates-formes de réseaux sociaux. Ce jour-là, les serveurs de la Coop Facebook.coop furent soumis à une activité jamais mesurée auparavant.

Ces images provoquant l’hilarité de la planète entière désormais connectée via internet en 6G, on signale même que des combattants ont décidé d’une exceptionnelle trêve en Afrique occidentale, le temps de suivre le procès, et de rigoler du grotesque du témoignage du "nain qui valait 300 millions" et de ses complices, devenus "vieux, usés et fatigués" comme Tony Blair souffrant d’incontinence urinaire intense.
Selon certaines informations, ce conflit africain serait lié à des affrontements entre diverses mafias financières occidentales.

Pendant ce temps, un petit groupe d’activistes internet réfugiés au sud du Sahara, les "adeptes de la main invisible", continuait de nier l’influence de l’homme sur le changement climatique. Cela faisait 10 ans que cette bande de zozos chérissant des posters de Margaret Thatcher niait l’évidence, et cherchait des "bugs" dans toutes les courbes, imaginant des "climategate" tous les 2 ans.

http://www.intox2007.info/index.php?post/2009/12/05/2020%3A-I-m-sorry