Accueil > Etats-Unis : la dette publique vient de franchir le plafond maximal (...)

Etats-Unis : la dette publique vient de franchir le plafond maximal autorisé par la loi.

Publie le lundi 7 décembre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Pendant l’année passée, le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique a injecté plus d’argent dans son économie en faillite que la valeur totale de tout l’or extrait du sol de toute l’histoire du monde... deux fois.

Avant de continuer, rappelons-nous que chacun de ces dollars — et des milliers de milliards de dollars répandus un peu partout par les interventionnistes bien intentionnés du monde entier — sont des dollars qui ne sont PAS disponibles pour les citoyens privés ou les milliers de PME qui pourraient tirer avantage d’un peu de liquidités supplémentaires pendant cette crise.

Le coût véritable de cette mauvaise distribution des ressources vitales va, bien évidemment, rester inconnu. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que les renflouages ont aidé le déficit budgétaire fédéral à atteindre un record post-Seconde Guerre mondiale de plus de 1 400 milliards de dollars durant l’exercice fiscal 2009.

Les dirigeants du Trésor US annoncent que la limite de la dette nationale de 12 100 milliards de dollars pourrait être atteinte et dépassée dès le mois de décembre.

(La Chronique Agora, lundi 7 décembre 2009)

The Outstanding Public Debt as of Monday December 07, 2009. is :

$ 12 102 650 151 554, 93

http://usdeficit.com/

Aux Etats-Unis, la dette publique a dépassé aujourd’hui le plafond autorisé par la loi (le plafond maximal de la dette publique était de 12 100 milliards de dollars).

Messages

  • Japon : l’endettement dépasse les revenus fiscaux pour la 1ère fois en 63 ans

    Tokyo - L’émission de dette par l’Etat japonais atteindra le montant record de 53’500 milliards de yens (405,3 milliards d’euros) lors de l’année budgétaire 2009-2010 qui s’achève en mars, et dépassera les produits des impôts pour la première fois depuis 1946, a annoncé mardi le gouvernement.

    Le ministre des Finances, Hirohisa Fujii, a indiqué que l’Etat augmentera de 9300 milliards de yens ses émissions de bons du Trésor en 2009-2010 par rapport aux prévisions initiales, afin de financer un vaste plan de relance de l’économie adopté mardi en conseil des ministres.

    Dans le même temps, les revenus fiscaux devraient chuter de 9200 milliards par rapport à l’an dernier, pour atteindre 36’900 milliards de yens, en raison de la crise économique qui affecte les bénéfices des entreprises et donc les impôts que celles-ci versent à l’Etat, a poursuivi le ministre.

    "La situation budgétaire du Japon est grave", a-t-il admis.

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la dette publique du Japon devrait prochainement dépasser les 200% du produit intérieur brut (PIB), un record absolu pour un pays développé.

    08 décembre 2009 07h30

    http://www.romandie.com/infos/News2/200912080730171AWP.asp

    Le Japon adopte un nouveau plan de relance de 184 milliards d’euros

    TOKYO - Le gouvernement japonais a annoncé mardi l’adoption d’un nouveau plan de relance totalisant 24.400 milliards de yens (184 milliards d’euros), pour soutenir la deuxième économie mondiale en proie à la déflation et toujours menacée de replonger dans la récession.

    "Le gouvernement a décidé des mesures économiques d’urgence", a annoncé le porte-parole de l’exécutif, Hirofumi Hirano, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres.

    Ce plan, le premier adopté par l’équipe du nouveau Premier ministre de centre-gauche Yukio Hatoyama, comporte 7.200 milliards de yens (54,5 milliards d’euros) de dépenses directes, le reste étant constitué de garanties, de prêts et d’autres dispositifs n’impliquant pas nécessairement un déblocage de fonds.

    Ces 7.200 milliards prendront la forme d’une rallonge budgétaire pour le reste de l’exercice 2009-2010, qui s’achève fin mars.

    Sur ce total, 4.200 milliards seront notamment destinés à financer des politiques d’aide à l’emploi, de subventions aux appareils ménagers et nouveaux immeubles respectueux de l’environnement, ou à prolonger des mesures déjà en vigueur pour inciter à l’achat de voitures économes en carburant.

    Par ailleurs, l’Etat japonais allouera 3.000 milliards de yens aux collectivités pour compenser la baisse de leurs revenus fiscaux.

    Cette rallonge budgétaire est la première décidée par le gouvernement Hatoyama depuis son arrivée au pouvoir en septembre. M. Hatoyama a promis de relancer la consommation intérieure pour mieux équilibrer la croissance économique du Japon, qui reste très lourdement dépendante des exportations.

    Le précédent gouvernement conservateur de Taro Aso avait déjà fait adopter un plan de relance exceptionnel pour l’exercice en cours, avec des dépenses de quelque 15.000 milliards de yens (113 milliards d’euros), partiellement annulées par son successeur.

    Durement frappé par la crise économique mondiale, le Japon a traversé pendant un an, d’avril 2008 à mars 2009, sa pire récession depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Un fragile redémarrage est constaté depuis, mais la déflation et le yen fort continuent à handicaper l’économie de l’archipel.

    Initialement programmée pour vendredi, l’annonce du plan de relance a été retardée en raison de négociations avec le Nouveau parti du peuple, une petite formation membre de la coalition gouvernementale de M. Hatoyama, qui réclamait 8.000 milliards de yens de dépenses supplémentaires.

    08 décembre 2009 03h28

    http://www.romandie.com/infos/News2/091208022850.9bbi8nlh.asp

  • C’est ce qu’on appelle un faux plafond ou plafond tendu. C’est très tendance dans les beaux quartiers...

    • De toute façon, la crise actuelle n’a été provoqué sciemment par les acteurs des bourses mondiales uniquement pour créer cet dette colossale des états "riches". Ainsi, une fois ces dernier endettés, la loi du marché, a savoir les multinationales avec leurs exigence de rentabilité inhumaines, pourra enfin s’appliquer au dernier bastion non marchand : les secteur publique. Un état ruiné ne pourra plus dire non aux projets des multinationales, il n’en a plus les moyens.
      Pourquoi il n’y plus d’argent nul part (à part dans les paradis fiscaux...) ? la réponse est simple : l’argent est loué donc une fois utilisé, on l’a rendu au banques centrales, avec en prime une plus value : le taux d’intérêt des banques centrales.
      Un petit cours d’économie monétaire très didactique l’exprime très bien :
      http://bankster.tv/