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Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles.
Publie le mardi 8 décembre 2009 par Open-Publishing6 commentaires
Mardi 8 décembre 2009 :
Le moral des investisseurs est en berne, pénalisé par une succession de mauvaises nouvelles.
Aucune région du globe n’est épargnée.
Au Moyen-Orient, la crise à Dubaï ne s’éteint pas aussi rapidement qu’escompté. La Bourse de l’émirat de Dubaï a chuté de 6,12 % à un plus bas de 21 semaines, tandis que sa voisine d’Abou Dhabi a abandonné 3,36 % pour terminer à son plus bas niveau depuis 31 semaines. Les opérateurs attendent des éclaircissements concernant la restructuration du conglomérat public Dubai Word, qui a sollicité un moratoire de six mois sur le remboursement de 26 milliards de dollars de dettes.
Les autorités de Dubaï assurent soutenir le conglomérat mais sans garantir sa dette.
Alors que la situation tarde à s’éclaircir au Moyen-Orient, le président de la Fed, Ben Bernanke, a refroidi les investisseurs hier soir en déclarant que les Etats-Unis avaient encore un long chemin à parcourir avant que la reprise soit "autonome" et il a signifié clairement qu’un relèvement des taux n’était pas près d’arriver.
Dans cet environnement morose, la décision de l’agence Fitch Rating de dégrader la notation de la Grèce, de A- à BBB+ avec perspective négative - le lendemain de la mise sous surveillance négative par Standard & Poor’s - a fini de déstabiliser les opérateurs.
Fitch a souligné les fortes inquiétudes causées par les finances publiques du pays et les incertitudes sur la reprise économique.
La Bourse d’Athènes chute de 6 % tandis qu’à Paris, le CAC 40 s’apprête à clôturer sur une baisse de 1,55 %.
Selon certains analystes, la chute de la production de l’industrie allemande en octobre (- 1,8 %), dévoilée une heure avant l’annonce de Fitch, a également contribué à la baisse des marchés européens. Dopé par la remontée de l’aversion pour le risque, le dollar poursuit sa progression face à l’euro.
Attendu depuis des mois, le repli de la monnaie unique pourrait se prolonger. La Grèce vient d’être dégradée, mais fortement endettés et touchés de plein fouet par la crise, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne inquiètent également les économistes.
Messages
1. Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles., 8 décembre 2009, 22:11, par zorglub
Les économistes ne feraient pas de bons géologues, ils oublient qu’un tremblement de terre a toujours des répliques, et qu’il ne vient jamais vraiment seul.
Prochain rendez-vous pour l’or ?
1. Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles., 8 décembre 2009, 22:17, par apache
Oui cette crise fait penser à quelques chose de sourd mais puissant, comme la force de l’eau. Tsunami ?
2. Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles., 8 décembre 2009, 23:07, par Copas
La dégradation de la note de la Grèce et l’écroulement particulier de la bourse de cet état de l’UE montre comment à l’intérieur même de l’UE les différences sont colossales et les plus faibles des états se font en premier égorger.
L’explosion grecque de la jeunesse montre également que le volcan n’est pas éteint dans ce pays et ça joue également dans l’accélération de l’effondrement boursier.
A suivre...
1. Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles., 9 décembre 2009, 08:26
Les agences de notation c’est du pipo ( déjà maintes fois démontrés sur ce site par exemple)
et je m’étonne toujours que l’on s’en serve pour appuyer un raisonnement.
2. Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles., 9 décembre 2009, 09:18, par (k)G.B.
Leurs notations sont basées sur du vent, certes. Mais elles servent ensuite de base aux investisseurs / créditer pour décider où investir / à qui prêter.
En dégradant la Grèce, celle-ci se retrouvera davantage exsangue.
C’est un peu comme si un type dans une banque disait arbitrairement à propos des clients : Lui non. Elle ok. Elle non. Lui non. Lui ok. Et que la banque prêtait ensuite en fonction de ces paroles.
(k)G.B.
3. Finance mondiale : les Bourses se sont effondrées aujourd’hui devant l’afflux de mauvaises nouvelles., 9 décembre 2009, 13:37
....que tu crois....
est ce que tu penses un instant que les grecs ne vont pas obtenir TOUS les crédits qu’ils souhaitent ?