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Michael Moore : "Capitalism : A Love Story"

Publie le jeudi 10 décembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

de Sergio

Après la projection du dernier "documentaire" produit et réalisé par Michael Moore "Capitalism : A Love Story", on reste un peu sur sa faim, bien que tout ou presque ait été dit durant toute la durée de la projection du documentaire (environ deux heures), sur des images d’archive ou d’actualité et étayé par un commentaire off assez percutant. Michael Moore débute son documentaire par des images de vidéosurveillance, prisent lors de multiples braquages ; que les protagonistes opèrent en bandes ou isolément, c’est du fric qu’ils veulent et tout de suite ! (il y a en même un qui ne peut s’empêcher d’embrasser les liasses qu’il vient de dérober, avant de les enfourner prestement dans son sac.)

Le concept de braquage revient tout au long du documentaire, sous bien des aspects, soit en la personne d’un expulsé qui pense à voix haute (puis se ravise aussitôt) se venger des manières brutales des pourris de banquiers et de *leurs sbires, que ces derniers envoient pour procéder à la saisie, au vidage puis à l’évacuation de leur maison en présence d’un shérif ou de représentant de la loi (*dont une certaine société « Vautours » ; ça ne s’invente pas !), (1) soit dans le commentaire en laissant entendre que les banquiers ont braqué le peuple étasunien, soit lors des fameuses vidéosurveillances.

Mais pour ne pas trop dévoiler le contenu, s’ils vous prenaient l’envie d’aller voir un film qui dévoile sans ménagement oratoire ou autres, l’envers du décors et pas qu’un peu, malgré les critiques partisanes des uns et des autres.

C’est de ces auto-proclamés critiques cinématographiques dont j’aimerai vous entretenir. L’une de ces critiques, peut-être mieux intentionnée que les autres (?) est particulièrement pernicieuse, car comme les autres, elle n’abordent que la forme et pas le fond, pourquoi ?

Tous ces "beaux" messieurs (curieusement aucune dames ou demoiselle ne donnent de point vue dans cette affaire) oublient (intentionnellement) le fond, c’est à dire les moyens que préconisent Michael Moore pour se débarrasser du capitalisme (le mal absolu selon le curé de sa paroisse ou l’évêque du curé), par exemple lorsqu’il filme in situ, des ouvriers dans leur petite fabrique et qui ont décidé de mettre en commun leur force de travail pour fonctionner en coopérative ouvrière, ou lorsqu’il préconise une répartition plus juste (l’équité c’est tellement simple qu’on ne peut pas l’oublier sottement) des richesses, que tous ces pseudo-penseurs, gardiens de la pensée unique (les chiens de garde) oublient volontiers pour nous faire leur numéro de critiques avisés, dont on se passerait volontiers.

Je ne me ferais pas le relais de ces critiques partisanes (comme celles parues dans La Nouvelle-Pravda/Le Figaro , La tribune , Libération et qui ont toutes en commun de dire à la virgule près le même chose !) ainsi que celles qui se veulent objectives et qui ne sont que des copier-coller des unes et des autres.

Allez donc voir ce film, et vous seul serez à même d’en tirer toutes les conclusions qu’il vous plaira, sans passer par le moule de poncifs et convenances sans grand intérêt.

NOTES

(1) alors que, mais on l’apprendra beaucoup plus tard, que toutes ces saisies sont parfaitement illégales, puisque les banquiers doivent produirent l’acte de propriété et non des créances ; ce procédé contraire à la loi est totalement illégal et sur tout le territoire étasunien !

PS : la loi dite de Pareto est largement dépassée et le *vingt/quatre vingt pour cent n’a plus court, car selon Michael Moore il s’agit du un/quatre vingt dix neuf pour cent qu’il faudrait dorénavant utilisé ;

*vingt pour cent d’individus possèdent quatre vingt pour cent des richesses mondiales,

ainsi que : un pour cent d’Etasuniens possèdent quatre vingt dix neuf pour cent des pouvoirs (l’argent et le pouvoir réel), alors que le peuple représentent quatre vingt dix neuf pour cent des Etasuniens…cherchez l’erreur !

Messages

  • et pendant ce temps souriant etimperturbable
    Le président américain Barack Obama a invoqué un droit à la guerre en recevant le prix Nobel de la paix jeudi à Oslo, justifiant ainsi l’envoi de 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan.

    "Dire que la guerre est parfois nécessaire n’est pas un appel au cynisme, c’est la reconnaissance de l’histoire, des imperfections de l’homme et des limites de la raison", a prétendu Obama qui s’est décrit comme "le commandant en chef d’une nation engagée dans deux guerres".

    "Comme tout autre chef d’Etat, je me réserve le droit d’agir unilatéralement si c’est nécessaire pour défendre ma nation", a-t-il ajouté, disant recevoir le prix "avec une profonde gratitude et une grande humilité".

    En donnant une véritable leçon de "guerre et paix" devant une assemblée conquise, Obama a tenté de désamorcer les critiques ravivées par sa décision, le 1er décembre, d’intensifier l’action militaire en Afghanistan, à quelques jours de la remise du Nobel.

    "Je ne peux rester inactif face aux menaces qui pèsent sur le peuple américain. Car ne vous leurrez pas : le mal existe dans le monde", a-t-il dit. La non-violence n’aurait pas suffi à stopper les armées d’Hitler, ni à convaincre Al-Qaïda de déposer les armes, a-t-il fait valoir.

    "Donc oui, les outils de guerre ont un rôle à jouer pour préserver la paix", selon lui. S’agissant de l’Iran et de la Corée du Nord, Obama s’est dit favorable à des sanctions véritablement efficaces et de fortes pressions internationales.

    "Il nous revient aussi d’insister pour que des nations comme l’Iran et la Corée du Nord ne flouent pas le système", a-t-il prétendu.

    Notons que deux Américains sur trois affirment qu’Obama ne mérite pas le Nobel de la paix, selon un sondage paru cette semaine.
    al manar

  • Bonjour,

    obama la gauche caviar américaine.

    Nous touchons le sommet de l hypocrisie bourgeoise.

    Comme il y est beau le bama, faire la guerre pour la paix ???

    Heeeu !, cela s appel un oxymore.

    Finance, arnaque et compagnie.

    Solda sans âme d déguerpi, l amour ta faussé compagnie.

    Hyoo