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CGT, la fin d’un rêve, le début d’un calvaire !

Publie le vendredi 11 décembre 2009 par Open-Publishing
15 commentaires

"La CGT n’est pas une organisation qui peut fonctionner avec des écuries ou des tendances qui prétendraient agir dans la CGT en marge des règles de vie communes" " de tels « clivages feraient perdre à l’organisation l’unité qui fait sa force".

C’est la mise en garde du n° 1 de la CGT a ses opposants, qui devront donc soit se soumettre au réformisme, soit quitter la centrale.

Donc, les vieilles écuries ouvrières de la métallurgie ont donc tout intérêt à se ressaisir et de faire fi de leur passé révolutionnaire, car la CGT a tourné la page d’un rêve vieux de 115 ans, celle d’un changement de société par l’abolition du capitalisme.

Aujourd’hui, le grand camarade Thibault et ses délégués au 49ème congrès, désignés de manière démocratique et selon des règles de vie bien définies, a mis une fois pour toute, la CGT sur les rails du syndicalisme allemand, sur les rails de la cogestion si chère au syndicalisme européen.

Ainsi, les délégués au congrès, mandatés et démocratiques ont définitivement mis au pilori la notion de lutte de classes et de lutte de masses, et comme ceci est la volonté de 350 000 syndiqués, rien à dire.

Ainsi, les vieilles écuries de la classe ouvrière doivent désormais s’effacer devant les nouveaux métiers que sont les employés, les techniciens et les cadres.

A la CGT on ne parle plus depuis longtemps de dictature du prolétariat, mais aujourd’hui la place est faite à la dictature des cols blancs, qui ne produisent pas, mais qui surveillent la production, qui ont la science et la conscience, les ouvriers n’étant que des variables d’ajustement.

Voilà, le matérialisme historique a fait la peau de la CGT, la faute au progrès et à la science et les nouvelles technologies.

Mais au fait, et les patrons, le capital, l’impérialisme, les gouvernements... comment va-t-on les combattre ?

Le congrès a tranché, les délégués ont tranché, les orientations ont gagné, alors que la fête commence !

Dégoûtée !

Messages

  • tu as tout résumé camarade , c’est bien pour cette raison que je n’ai pas attendu le congrès 2009 pour partir , à l’issue du conflit sur les régimes spéciaux de 2007 , j’ai rendu ma carte cgt pour la prendre chez Solidaires.

    sincèrment bon courage aux nombreux militants sincères de classe de la cgt qui vont continuer avec courage et tenacité à défendre les salariés dans les boites en ce sens l’intervention Alexi Antoine ( ex-Mollex) fut à mon sens la meilleur intervention de ce congrès

    Didier Rousseau Cheminot ex militant cgt

  • Je suis un col blanc (fils de col bleu) ET partisan de la lutte des classes. :)

    CGTistes, allez au bout de votre réflexion et assumez-la (sous la forme que vous trouverez la plus juste).

    • Il faut que tous les camarades cégétistes, qui ne sont pas sur la ligne Thibault et sa clique,s’unissent (...) On n’a pas d’autre solution.

      CGT = lutte des classes !!!

    • Honte à toi camarade pour tes propos ! Thibault et sa clique c’est 80 % des adhérents de la CGT ! C’est tout simplement le résultat d’un vote démocratique

    • désolé mais pas recevable si il suffisait d’être majoritaire pour avoir raison ça ce saurait .. N’oublie pas de ce sont les minorités qui font l’histoire, la cgt de la résistance n’était pas majoritaire loin de la etc
      Et en sciences naturelles tu apprends que ce sont ceux qui ne suivent pas le troupeau qui sauvent l’espèce alors ...

      Moi ce qui me gêne et pas pour longtemps c’est de voir les cotisations partir à un syndicat la CISLl)composé d’une moitiè syndicat (csl) patronal et l’autre moitié CMT syndicat mondial chrétien .. ;

      Y a un hic NON ?

    • au Camarade qui s’affiche sous le nom Unité

      Pourquoi aurais je honte, le congrès a tranché, les patrons ont gagné, c’est un fait.

      Mon syndicat avait mandaté son représentant pour dire NON. Mon syndicat avait réuni ses adhérents, et 80 % soit 87 membres présents (qui paient 12 timbres allant de 11 à 19 euro) ont discuté un lundi soir sur le document, tous ont dit NON, pourquoi ?

      Simplement parce que notre directeur affiche un soutien à Bernard Thibault, "un homme sage" dit il, ajoutant "il est dans la réalité des entreprises, par comme vous avec vos revendications fantaisistes"

      Alors quelles sont nos revendications "un salaire de 1600 euro nets pour les catégories les plus basses, l’arrêt de la flexibilité, un 1/2 13ème mois et 50% de la mutuelle"

      Mais on est fantaisiste et trop révolutionnaire mais nos cols blancs, eux ont des salaires de 3000 et des primes bonus qu’ils obtiennent en nous faisant marner de plus en plus, en supprimant des primes, en utilisant la flexibilité, d’où le terme de variable d’ajustement.

      Le congrès a tranché, les ouvriers ont perdu, mais comme il y a de moins en moins d’ouvriers et d’ouvrières en France, remplacés par des opérateurs de lignes, des hôtesses de caisse et des techniciens de surface, et plus de travailleurs, on parle aujourd’hui de collaborateurs et d’agents...la lutte de classes est définitivement abolie...

      On ira pas à Sud ou ailleurs, on en a discuté, mais notre syndicat CGT continuera sur sa ligne, celle de la lutte des classes et des revendications de base. On ne partira pas, donc la CGT de BT devra nous mettre dehors en envoyant un courrier à notre patron pour lui dire que nous ne sommes plus CGT...

      Se sera à la CGT de s’expliquer devant les 85% de collègues qui votent pour les candidats CGT et qui les apprécient pour leur courage et leur combativité, la CGT devra leur dire que leurs revendications sont mauvaises et fantaisistes comme dit notre patron...

    • Cher syndiqué, tu as tout compris concernant la démocratie ; alors continues.
      Pour ma part, je pensais avoir trouvé un syndicat pour défendre les salariés, je n’ai trouvé q’un syndicat qui soutient les patrons, donc je vais rendre ma carte, et aller voir ailleurs.

  • Le syndicalisme demeure à reconstruire entre ses deux écueils :

     Unir la classe populaire dans ses batailles de résistance et de contre-offensive

     rompre avec les nomenclaturas qui sont des obstacles à cette ambition et têtes de pont de la bourgeoisie dans les organisations de travailleurs

    La liaison de ces deux questions rend difficile la reconstruction. Sans éjecter l’essentiel des nomenclaturas le syndicalisme continuera son cycle de défaites et surtout la classe continuera de prendre des baffes.

    Mais l’organisation même des nomenlcaturas dans le syndicalisme fait, comme le congrès l’a prouvé, qu’elles contrôlent étroitement les organisations et les bases. La culture du suivisme dans le syndicalisme fait un mal terrible.

    L’échec des nomenclaturas est pourtant impressionnant : l’orientation prônée et appliquée n’a été qu’une longue litanie d’échecs pour les travailleurs.

    Zéro sur 20 pour l’orientation.

    Les Chérèque, Thibault, etc, en personnalisant ces représentants d’une couche sociale servant la bourgeoisie dans les organisations syndicales sont des calamités qui ne cessent de maneuvrer pour survivre dans leurs positions et qui dilapident les forces des travailleurs.

    D’un autre côté la relation étroite et de nature profonde de ces oligarchies avec les organisations syndicales fait que la riposte nécessairement unitaire ne sera pas aisée.

    Ce ne sont pas tant par des concurrences entre syndicats que l’on gagnera mais bien par une démarche d’unité qui rompe avec l’orientation des demi-sels nomenclaturistes.

    Bien des CGT valent tout autant voir mieux que des SUD ou d’autres. Mais ils ont un point commun, le désir de rester sur un syndicalisme de classe non bureaucratisé.

    Il manque donc de nouvelles formes d’unité qui balayent les nomenclaturas, unissent en leur sein le syndicalisme de classe, pour pouvoir infliger des reculs au patronat.

    les courants politiques révolutionnaires, de toutes sortes, ont leur rôles dans ce travail unitaire de reconstruction . Si ils se considèrent comme des courants politiques parmi la classe populaire poussant vers le pouvoir des travailleurs et non seulement des avant-gardes 15 pas vains en avant de la classe.

  • Bin nous aussi en Meuse Haute-Marne nous avons commencé à rêver.
    Et puis ce rêve s’est brisé sur cette intervention. Notre comité de résistance ouvrière n’y a pas survécu.
    http://npa-commercy.over-blog.com/article-36306165.html
    Mais le message n’est pas perdu et il existe encore un comité ailleurs et ces comités renaîtront incessament parce qu’ils restent une alternative face à un syndicalisme réformiste (pour ne pas dire de collaboration)
    Nous avons été exigeants envers la CGT car elle représentait le fer de lance de la lutte des classes. Mais cette aura va s’estomper avec le temps et la crédibilité de la CGT s’érode inexorablement.

  • oui, on peut être révolté, un peu découragé sur le moment, mais....

    Ce n’est pas le moment de baisser les bras

    Texte du comité de soutien à la candidature Delannoy distribué à Nantes

    Alors, au boulot pour préparer la lutte, camarades !

    • Pkoi on soutiendrait qqu un qui ne fait pas les choses plus démocratiquement que les autres qu’il prétend combattre et qui nous a coupé les pattes à nous toutes e t tous les très nombreux déléguées qui ne voualient pas de ce document d’orientation mais refusaient d’en faire une question de personnes et de règlkement de compte, pourquoi on les soutiendrait cette poignée de camarades qui pourtant expérimentés ont tous fais dirait on pour emmener leur mouvement naissant dans le mur ?
      on a été nombreux sur le congrès à se rencontrer sur des désaccords de fond mais à refuser de soutenir delannoy et son réseau parce que nous refusons de nous y prendre ainsi. alors qu’il fasse avec ses amis ce que bon lui semblent mais je n’ai qu’un avi à donné en rentrant de nates : ce n’est pas delannoy qui va organiser l opposition dont nous avons réellement besoin sinon ça se saurait il aurait fait autrement, il en avait les moyens, comme la dramatisation de sa non candidature à temps qu’il aurait parfaitement pu avoir sil ne s’était ps lui décidé au dernier moment.
      la seule opposition sérieuse à ce dramatique projet adopté par le 49è congrès, va se construire dans le débat de fond sur les orientations qui ont été adoptée à la grande majorité des présents ( et quand on regardait la composition des délégués ont comprenait bien comment cela marcherait) - que delannoy participe s il le souhaite bien sur mais moi jen veux pas de lui comme "chef de file".

      un syndiqué de retour de congrès en colère

    • parceque vous croyez changer la cgt ?
      comme les opposants à la CFDT ??

      Dans 20ans vous y serez encore !quelle pitié !
      ha c’est dur psychologiquement d’admettre qu’on se fait rouler dans la farine ,on préfer continuer plutôt que de reconnaître ses erreurs

      Qaund j’étais à la cgt ,je l’ai quitté en 1981 quand celle ci est restée l’arme au pied pour pas géner les "camarades ministres"
      puis je suis revenu sur une ligne lutte de classes ???peine perdue
      j’ai donc quitté la cgt quand sud s’est créé.

      et quand SUD sera à la CSES, bgérera le sfonds de pensions ,comme le fait la cgt,quand ses permenats de sud seront dabs des clubs avec les patrons,quand SUD abandonnera les 37,5 ans comme le fit la cgt mandat.
      eh je quitterai illico sud .

      Sans morale ,sans estime de soi profonde,sans honneteté intellectuelle,on avale toutes les couleuvres.
      Ce que les militants lutte de classe qui vont rester à la cgt vont faire ,pendant des décénnies encore.

      lutter contre son patron oui ,mais
      ,contre la dérive droitiére d’une direction corrompue
      ,quelle rigolade !!

    • Le mouvement syndical est à l’image de ce que sont les salariés - POINT - 80% des salariés votent soit à droite soit dans sa déclinaisons social libérale - Quand plus de 20% des salariés votaient PCF la CGT était sur des positions de classe - En fait les syndicats CGT comprise ne sont que le reflet du niveau de conscience de ceux d’en bas. Quand à la gauche de la gauche chacun y va de sa chapelle regroupé autour de chef auto proclamé ou de gourou - C’est la bataille des EGOS
      Certaines à prétention nationale ferait tenir leur AG dans une cabine téléphonique. Ce qui ne les empêchent pas de jouer à la grenouille voulant être plus gros que le boeuf et d’émettre des ultimatums en forme d’injonction à exécuter et à avoir des exigences hors proportions. Et exigeants que la volaille PCF se contente de fournir les sous, les militants et le projet. Parce que eux le projet ils s’en balancent C’EST DES PLACES QU’ILS VEULENT (Je pense que vous aurez reconnu le PG et son leader à la cheville gonflée MELENCHON) - UN MILITANT PCF AQUITAIN

    • lutter contre son patron oui ,mais ,contre la dérive droitiére d’une direction corrompue ,quelle rigolade !!

      C’est un peu bref, un peu amer... Mais tellement juste qu’on en pleurerait.

      On ne peut pas lutter sur deux fronts : Celui des ennemis, (Qui finalement est le plus facile à maitrîser), et celui des "pseudo-amis", (Qui vous bouffe toute votre énergie et tous vos espoirs).

      G.L.

      Un qui a perdu des decennies à gaspiller ses énergies à tenter de redresser des arbres tordus au lieu d’aller se battre aux côtés de ceux qui ne l’étaient pas encore pour qu’ils ne le deviennent pas.

  • dans mon Etablissement (landy sncf) Sud et fo s’acharnent à se battre contre la CGT ca fait bien rire notre direction. le probleme de sud et fo dans mon Etablissement, c’est qu’ils font rien pour construire. Ils viennent donner des leçons quand y a la grève mais ils viennent meme pas t’expliquer pourquoi faut la faire.

    le Pire c’est quand ils appellent et que tu les voient bosser apres MDR,.

    Par Contre la CGT, toujours dans mon Etablissement, on les vois toujours et pas seulement quand y a des elections ou une grosse grève. Ils font peut etre des erreurs mais au moins ils ont pas l’air de faire semblant.
    Moi j pense que j vais rejoindre la CGT. je ne sais pas comment c’est ailleurs mais la ou je suis, sud et fo j’aime pas leurs attitude, c’est même pas que la CGT est meilleure c’est que les autres sont trop nuls.