Accueil > Du rêve à la réalité.

Du rêve à la réalité.

Publie le dimanche 13 décembre 2009 par Open-Publishing

La France des jeunes diplômés devenus indigents.

« Notre vie sous le seuil de pauvreté »

Pourquoi, faut-il faire partie d’une certaine « catégorie ou genos » pour réussir ? Nous ne somme pas de vils personnages, encore moins des canards boiteux, nos seuls péchés s’ils en sont, pourraient être la naïveté et la mollesse, celles d’avoir suivis et soutenus les idéaux de nos dirigeants pendant cette décennie écoulée, dans l’unique but de faire de notre pays « le futur Eldorado Européen des Nouvelles-Technologies », un leader compétitif face aux Etats voisins de l’UE. Le mot d’ordre prépondérant fut celui consacré à l’Education, notre chemin de croix national et fédérateur était basé sur le terme immuable des hautes études, puis études supérieures, promesses, réformes, etc. Sur ces deux secteurs tendances, la « Scolarité et la Recherche & Développement », depuis au bas mot 1998, là où divers problèmes concernant les Jeunes Diplômés ont commencés à se faire ressentir. A l’heure où la Grande Crise a accentué ce processus bien connu dès lors, il est temps de faire le point sur nos conditions de vie désastreuses dans ce pays dit des « Droits de l’Homme et du Citoyen » (pour qui ?). Constatations alarmantes généralisées, où a bien pu passer notre dignité, nous l’a-t-on volé ? Nous sommes actuellement devenus des indigents sans emplois, sans aides, sans ressources quels qu’ils soient. N’oublions pas que, ce qui jadis était une minorité quantitative ne l’est plus et représente bientôt plusieurs centaines de milliers d’âmes errantes.

Trois conséquences directes souvent méconnues :

1) Vivre au crochet des siens (comme un poids supplémentaire), eux mêmes le plus souvent endettés et à cours de moyens financiers, n’excluant pas la grande possibilité de leurs licenciements.

2) Se retrouver seul et à la rue (futur boom du SDF 2009-2010).

3) Celle-ci et non des moindres, le ras-le-bol généralisé touchant les 18 – 28 ans les poussant à mettre fin à leurs jours ! (augmentation également significative)

Sommes-nous seulement devenus les oubliés de la crise 2007 « génération sacrifiée » ? Où simplement l’indignation d’une nation périclite ?

PS : Que reste-il à un jeune ingénieur ayant poursuivi par une Admissibilité à l’ENA, parlant le français, l’anglais et le russe, après plus d’un an d’inactivité, et plus de « 340 candidatures » pour tous types de postes et de qualifications vaines, vivant en dessous du seuil de pauvreté mondial (1.25 USD par jour) ?

« La misère a parfois un visage et un nom »

Stéphane

Espérons que cette situation ne perdure pas ! Ceci est un « vœu pieux »