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Un accord sur le climat ? Comme un devoir d’écolier, au dernier moment...

Publie le mardi 15 décembre 2009 par Open-Publishing
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Un accord sur le climat ? Comme un devoir d’écolier, au dernier moment...

COPENHAGUE - Les ressorts psychologiques à l’oeuvre pour parvenir un accord mondial sur le climat sont similaires à ceux de l’écolier qui doit rendre un devoir : seule la pression du dimanche soir fonctionne.

Interrogée mardi, lors d’un point de presse, sur l’extrême lenteur des progrès depuis la conférence de Bali, il y a deux ans, qui avait tracé "la feuille de route" à suivre, la présidente danoise de la conférence climat de l’ONU, Connie Hedegaard, a filé la métaphore scolaire.

"C’est comme les écoliers", a-t-elle expliqué, "lorsqu’ils ont du temps devant eux pour rendre un devoir (...) ils vont toujours le rendre au tout dernier moment".

"Ce n’est que lorsque vous savez que la date approche et que vous ne pouvez pas y échapper que vous vous y mettez", a-t-elle ajouté.

"C’est aussi simple que cela. Je ne sais pas si c’est la nature humaine..."

15 décembre 2009 14h54

http://www.romandie.com/infos/News2/091215135449.yovi66dl.asp

Climat : texte commun France-Afrique avec objectifs chiffrés (Sarkozy)

PARIS, 15 déc 2009

La France et l’Afrique ont publié mardi un texte commun sur la conférence de Copenhague incluant des objectifs chiffrés sur la réduction de 2 degrés de la température globale et sur le financement, a annoncé le président français Nicolas Sarkozy avec le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi.

"Nous allons vous donner un texte commun. Avec le coordonnateur de l’Afrique sur toutes les questions de Copenhague, nous sommes d’accord sur les chiffres de réduction, l’objectif d’obtenir que l’augmentation de la température ne soit pas supérieure aux 2 degrés", a déclaré M. Sarkozy à l’issue d’un déjeuner à l’Elysée avec M. Zenawi.

"Nous sommes d’accord sur le fast start, les 10 milliards de dollars" par an pour aider les pays émergents, a-t-il poursuivi.

"Un tel enjeu pour la planète est tellement important qu’une alliance entre l’Afrique et l’Europe est absolument cruciale, c’est le discours que je vais tenir avec M. Obama", a ajouté le chef de l’Etat français.

Nicolas Sarkozy a également annoncé qu’une conférence téléphonique était prévue mardi après-midi entre lui et le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Gordon Brown pour faire le point des négociations de Copenhague.

http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=234866&PHPSESSID=12ba4e5f59be4a436ab751aecb034c74

Copenhague : projet d’accord, mais sans aucun objectif chiffré

Un nouveau projet d’accord mondial contre le réchauffement a été rendu public à Copenhague par les responsables de la négociation. Il ne contient aucun objectif chiffré, ni sur les réductions des émissions polluantes ni sur le financement.

Selon un négociateur européen, ce texte devrait être révisé dans la nuit de mardi à mercredi, quand les groupes de travail mandatés sur chacun des points sensibles auront rendu leur copie, en particulier sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés à moyen et à long terme.

A ce stade, le texte ne précise plus la volonté de limiter le réchauffement de la température moyenne de la planète à un seuil déterminé. Le précédent projet, rendu public vendredi, mentionnait deux objectifs possibles : +1,5 degré ou +2 degrés.

La formulation du premier projet avait provoqué le mécontentement des Américains, qui avaient jugé que celui-ci ne pouvait, sur la question cruciale de la réduction des émissions polluantes, servir de base de négociation.

Le principal point de désaccord portait sur le vocabulaire utilisé. Il stipulait que les pays industrialisés "doivent" prendre des engagements de réduction, alors que les pays en développement "pourraient" le faire.

"Si nous parlons de la nécessité de contenir le réchauffement en dessous de 2 degrés celsius (supplémentaires) par rapport aux niveaux industriels, on ne peut pas réellement discuter tant que les principaux pays en développement ne s’apprêtent à jouer un vrai rôle", avait souligné l’émissaire américain pour le climat, Todd Stern.

15 décembre 2009 13:28

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20091215132806770172019048000_brf037.xml

Meles Zenawi, un ex-chef de guérilla représente l’Afrique à Copenhague

ADDIS ABEBA - C’est un ex-chef de guérilla, Meles Zenawi au pouvoir depuis 18 ans en Ethiopie, qui sera la seule voix de l’Afrique - une première sur le continent - aux négociations sur le climat à Copenhague.

Les Etats de l’Union africaine ont en effet accepté une délégation de souveraineté pour ce "négociateur en chef", afin de parler d’une seule voix et tenter d’avoir plus de poids lors des négociations sur le réchauffement de la planète dont l’Afrique est la première victime.

Meles Zenawi, 54 ans, est au pouvoir en Ethiopie depuis 1991, après la chute du régime militaro-marxiste de Mengistu Hailé Mariam. Il a d’abord occupé les fonctions de président de la République (1991-1995) avant le changement de Constitution qui a fait de l’Ethiopie un régime parlementaire et d’être désigné comme Premier ministre.

Cet ancien chef politique de la guérilla (1988-1991), qui a mené le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF) à la victoire, dirige depuis son pays d’une main de fer tout en menant une série de réformes économiques.

Il fait partie, avec notamment le rwandais Paul Kagame et l’Ougandais Yoweri Museveni, de cette génération de dirigeants africains arrivés au pouvoir dans les années 90, et en qui le président américain de l’époque Bill Clinton voyait les possibles "leaders de la renaissance" africaine.

Petit de taille, un peu dégarni, portant courte moustache et bouc, ce dirigeant réputé pour sa bonne connaissance des dossiers est également depuis 2007 président du Nepad, le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique.

Etudiant en médecine avant de rejoindre la rébellion en 1974, M. Zenawi a suivi une fois au pouvoir des études supérieures en économie dans des universités européennes.

Toujours chef du TPLF, il dirige aussi depuis 1989 une coalition pro-gouvernementale, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), qui a remporté les dernières élections générale en 2005, marquées par des violences qui ont fait au moins 200 morts et l’emprisonnement des principaux leaders de l’opposition.

De nouvelles élections sont prévues en Mai 2010. M. Zenawi a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne souhaitait pas être candidat, mais son parti l’a officiellement "obligé" à rester encore cinq ans à sa tête.

Son pouvoir a été marqué par la rupture avec l’Erythrée et la guerre frontalière entre 1998 et 2000 qui a fait au moins 80.000 morts, et l’intervention en Somalie pour soutenir le Gouvernement de transition somalien fin 2006. Le corps expéditionnaire éthiopien a quitté la Somalie au début de l’année.

Né en mai 1955 à Adoua (nord), Meles Zenawi est marié à Azeb Mesfin, avec laquelle il a trois enfants.

15 décembre 2009 09h28

http://www.romandie.com/infos/News2/091215082834.ohau59y1.asp

mardi 8 décembre 2009 à 11:02

La carte climatique qui inquiète toute l’Afrique

par Claude-Marie Vadrot

Voici la carte sur les changements climatiques qui inquiète toute l’Afrique......

http://www.politis.fr/La-carte-climatique-qui-inquiete,8873.html

Messages

  • business-as-usual de permis de polluer :

    Y aura-t-il un accord sur le climat ? Un nouvel emballage pour Copenhague

    Par Brian Tokar

    L’analogie troublante soulevée par les militants internationaux entre la conférence sur le climat de Copenhague et la réunion de l’OMC à Seattle (en novembre 1999) pourrait se révéler bien plus pertinente que ce que la plupart des militants écologistes n’aurait pu imaginer.

    http://www.mouvements.info/Y-aura-t-il-un-accord-sur-le.html

    Climat : Merkel "nerveuse" quant au risque d’échec des négociations

    BERLIN - La chancelière allemande Angela Merkel s’est déclarée mardi "quelque peu nerveuse" devant le risque d’un échec au sommet sur le climat à Copenhague.

    "Nous savons qu’il reste peu de temps" pour trouver un accord contraignant, a déclaré la responsable conservatrice après une rencontre avec le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono à Berlin.

    "Je ne vais pas cacher que je suis quelque peu nerveuse (de savoir) si nous allons tout réussir", a-t-elle répondu à un journaliste qui lui demandait quels étaient ses espoirs de parvenir à un accord limitant les émissions de CO2.

    Mme Merkel a appelé les pays industrialisés et en développement à apporter une "contribution constructive" à l’obtention d’un accord. Elle a plaidé à nouveau pour une agence internationale de l’environnement comme organe de contrôle des résultats de Copenhague.

    Le président indonésien a rappelé que les négociations sur le climat qui se sont tenues à Bali en 2007 avaient aussi été au point mort pendant plusieurs jours avant de déboucher sur un accord.

    "Nous avons besoin d’un accord à Copenhague qui puisse être appliqué l’an prochain", a-t-il dit, appelant à saisir la "fenêtre d’opportunité" ouverte à Copenhague.

    Troisième bassin forestier mondial derrière l’Amazonie et l’Afrique centrale, l’Indonésie est le 3e émetteur mondial de gaz à effet de serre, essentiellement du fait de la déforestation.

    Une conférence téléphonique était prévue mardi après-midi entre Mme Merkel, les présidents américain et français Barack Obama et Nicolas Sarkozy, ainsi que le Premier ministre britannique Gordon Brown, pour faire le point des négociations de Copenhague.

    A trois jours du sommet des chefs d’Etat, la conférence sur le climat paraissait menacée alors qu’un nouveau projet d’accord mondial a été soumis aux délégués mais sans objectif chiffré.

    15 décembre 2009 16h42

    http://www.romandie.com/ats/news/091215154230.mjfzvjbj.asp

    De la vertu paradoxale de l’impuissance

    15 décembre 2009 — Nous revenons sur un problème implicite mais fondamental, qui réapparaît indirectement mais à intervalles réguliers, particulièrement depuis la crise du 15 septembre 2008.

    Il s’agit en apparence du problème du pouvoir et de la position idéologique des directions politiques ; nous disons “en apparence” parce que ce problème est, énoncé comme nous le faisons, singulièrement faux et résolu d’avance.

    Néanmoins il se pose et se repose, par l’exercice régulier de ce “pouvoir” et la manifestation régulière de cette “position idéologique” du fait des diverses pressions contradictoires de la crise en cours.

    Nous disons “diverses pressions” en constatant qu’il s’agit de pressions nécessairement contradictoires, ce qui fait évidemment l’intérêt de la situation...

    http://www.dedefensa.org/article-de_la_vertu_paradoxale_de_l_impuissance_15_12_2009.html