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Pascal Clément, ce n’est pas un dérapage

Publie le mardi 22 décembre 2009 par Open-Publishing
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Les raisons des propos tenus par Pascal CLEMENT "Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France"

Article du Comité « Libérez-les ! » dans son 4 pages « Apprendre pour comprendre » n° 3 de Mai 2OO7

" En décembre 2005, Pascal Clément déclarait : « Quand j’entends que d’anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors qu’ils étaient, disait-on, à l’article de la mort... cela m’est insupportable. Les malades, même atteints d’une affection grave mais qui ne sont pas au "seuil de la mort", n’ont pas à bénéficier de cette loi » (Loi Kouchner)

Déjà en septembre 1981, Pascal Clément, alors député de la Loire, s’était illustré en défendant l’idée, au nom de l’opposition, de rejeter le projet du gouvernement socialiste. Il déclarait le 17 septembre 1981 « Nous n’abolirons pas la peine de mort sans être sûrs que nous possédons les moyens de décourager le crime, d’empêcher les récidives »

Avec Robert Badinter, Philippe Séguin avait défendu l’abolition de la peine de mort en réagissant aux propos de Pascal Clément : « La peine de substitution ne doit pas être une condition de notre vote »

Pascal Clément de Fromentel (dit Pascal Clément) est né le 12 mai 1945 à Boulogne-Billancourt, il est le fils de Marcel Clément, écrivain et spécialiste de la doctrine sociale de l’Église, professeur de philosophie, il était l’éditeur jusqu’en 1998 du journal ultra conservateur catholique "L’Homme nouveau".

Ce journal prêche pour l’ultramontanisme (au-delà des monts), qui est un courant de pensée favorable à la supériorité du pouvoir du pape sur le pouvoir politique. Ce courant, propagé par des jésuites, des ligueurs, et des dévots, servira à déstabiliser les royautés et s’imposera définitivement au cours du 19éme siècle avec la mise en application de la doctrine capitaliste.

Ainsi, nous comprenons mieux la repentance demandée par P. Clément aux militants révolutionnaires d’Action Directe, au nom des dogmes de l’église catholique, et de sa haine du communisme.

Il est le « digne » successeur de Dominique Perben, lui aussi ultra catholique proche de l’Opus Dei (il va chaque jour à la messe) et ex membre des mouvements fascistes Renouveau et Occident. Il fût le Ministre, malgré une diversion politicienne, libérateur de Papon, par contre l’appel de Georges Ibrahim Abdallah fut retenu, et notre camarade, libérable depuis 1999, est toujours derrière les murs.

Dominique Perben est candidat à la Mairie de Lyon (ville de la Résistance antifasciste des années 40 où fût arrêté Jean Moulin) tout comme Raymond Barre (dont la mère était membre de l’aristocratie hongroise), ancien Maire de cette ville qui a soutenu Papon, le considérant comme un bouc émissaire et déclaré qu’il avait de l’amitié pour le négationniste avéré et n°2 du FN, Bruno Gollnich, par ailleurs lui aussi ancien membre d’Occident.

Ce dernier est l’ami intime de la très catholique Christine Boutin, actuelle ministre du logement et experte consultatif sur la famille auprès du Vatican par l’intermédiaire du cardinal Alfonso Lopez-Trujillo.

Ce cardinal est un proche de l’Alleanza Nazionale (ex MSI de Mussolini) de Gianfranco Fini (un des proches de Nicolas Sarkozy dont il a préfacé le livre "Témoignages"),et du Parti Populaire espagnol du nostalgique José-Maria Aznar, mais aussi membre imminent de la très réactionnaire et franquiste Opus Dei.

Cette Opus Dei qui participera activement à la déstabilisation politique pour la mise en place de la dictature espagnole (que notre camarade Jean-Marc Rouillan avait combattue au sein des Gari), et ensuite de la filière de fuite des nazis : Odessa.

Finalement, tout se recoupe et s’imbrique par reconstitution du puzzle, comment comprendre autrement la "répugnance" affichée des hommes au pouvoir contre Mai 68 (et ses vertus émancipatrices) ainsi que l’acharnement politique et la vengeance d’Etat contre les militants révolutionnaires communistes incarcérés d’Action Directe et du libanais G.I. Abdallah.

On comprend ainsi les rouages de cette haine contre nos camarades, la haine fasciste contre les communistes, et la pire des haines, celle de Classe, s’ils ont pratiqué la lutte politico-militaire contre les représentants publics des intérêts du grand capital ! "

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