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Nucléaire - Appel d’offre à Abou Dhabi : "Sortir du nucléaire" se félicite de l’échec de l’offre français

Publie le dimanche 27 décembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

 La vente d’un réacteur EPR à la Finlande coûte des milliards à la France

 Il est donc heureux que l’EPR ne soit pas sélectionné à Abou Dhabi

 Les projets nucléaires d’Abou Dhabi restent néanmoins virtuels

Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de ce que l’offre française, portée par EDF, Areva, Suez-GDF et Total, n’ait pas été retenue par l’Émirat d’Abou Dhabi, qui a la mauvaise idée de projeter la construction de plusieurs réacteurs nucléaires.

C’est en effet une bonne chose pour la France que le réacteur français EPR ait été recalé car, comme le montre le cas de la Finlande, la vente d’un EPR coûte de l’argent à la France au lieu de lui en rapporter. Vendu 3 milliards d’euros à la Finlande, l’EPR, dont le chantier (commencé fin 2005 et qui compte au moins 3 ans de retard) est un désastre industriel et financier, va en réalité coûter au moins 6 milliards et c’est la France qui va devoir payer cet immense surcoût.

D’ailleurs, le chantier du second EPR, actuellement en cours à Flamanville (Manche), suit le même chemin : commencé fin 2007, il compte déjà un an de retard et un milliard de surcoût. Il n’y a donc objectivement aucune raison pour l’éventuelle vente d’autres réacteurs EPR ne se solde pas à nouveau par des surcoûts à la charge de la France.

Archaïque avant même d’entrer en service (il a été conçu au début des annés 90 !), le réacteur EPR est si cher et si mauvais qu’il n’a quasiment aucune chance d’être retenu par des électriciens étrangers. Et ce d’autant que l’autorité de sûreté britannique (par la suite rejointe par les autorités de sûreté finlandaise et française, qui n’avaient elles rien détecté !) a récemment mis à jour une grave faille dans le système de sûreté de l’EPR.

Tous les réacteurs nucléaires sont dangereux et chers, mais l’EPR est assurément un des pires réacteurs nucléaires de tous les temps.

Ceci dit, comme c’est déjà le cas de la plupart des projets de nouveaux réacteurs annoncés ici ou là (*) sur Terre, le projet nucléaire d’Abou Dhabi a de bonnes chances d’être abandonné : utiliser des réacteurs nucléaires n’est pas seulement la façon la plus dangereuse et la plus polluante de produire de l’électricité, c’est aussi la plus chère.

La majorité des pays a compris que la seule bonne option était de développer simultanément les économies d’énergie et les énergies renouvelables, et de ne surtout pas investir dans une technologie archaïque comme le nucléaire.. Une fois de plus, la France atomique va dans le mur…

(*) http://www.sortirdunucleaire.org/ac...

Lien permanent vers ce communiqué :

http://www.sortirdunucleaire.org/ac...

Messages

  • Vidéo : Sarkozy à Abou Dhabi – EPR « Nous serions altesse, à vos côtés »

    mise en ligne le 26/05/09 Tps : 01:58

    http://www.dailymotion.com/video/x9...

    Sarkozy était à Abou Dhabi le 25 mai 2009 pour inaugurer la nouvelle base militaire française, mais aussi pour tenter de conclure un gros contrat dans le nucléaire civil.

    Article Bakchich

    http://www.bakchich.info/Les-coulis...

    Arte info 26 mai 2009

  • On commence à s’apercevoir que le nabot, et la clique prétentieuse qu’il représente, a le trouduc’ placé au niveau de la nuque et que ses cheveux ne frisent pas du tout, étant mal placée.

    Persiste cette "inertie" de l’illusion (l’illusion est ne pas voir ce qui est ; l’hallucination est voir ce qui n’est pas) de laquelle les gens espèrent un mieux en correspondance avec la perte de leur propre emprise sur leur propre vie.

    Et qu’on le sache : "nos espoirs sont les obus de nos ennemis" pour se le remémorer en praxis - cette jonction entre la pensée et sa manifestation pratique, même débile et mortifère.

    Le baratin est ce qui dirige le monde lorsqu’un tel monde ne vit que d’image, d’espoirs parfaitement compris comme inaccessibles, ne désire vivre que d’image et n’entend vivre que d’image, quelles qu’en soient les souffrances : ces images sont l’opium, la cocaïne et l’anesthésié de l’inachevé de ce monde bateau.

    Le chapeau de ces illusions relatives à ces déchets issus de l’exploitation de la purification outrancière d’un minéral jusqu’à sa transformation en d’autres minéraux beaucoup plus nocifs, ce rêve d’entre ces deux stades irresponsable, est ce qui nous p/oll/ue la vie aussi bien de son système général que dans cette particularité de l’exploitation des résidus issus de cette exploitation hors du commun de la vie, du vivant et de son incommensurable irresponsabilité.

    Notre base est ce que nous vivons, loin de ce qu’ils en présentent selon la formule de leur/re vivant. Et c’est sur cette base, à la fois notre possible et ce que nous en réalisons, aujourd’hui, que le tangible de nos affirmations va se retrouver dans la finitude réciproque de cette notion aberrante du TRAVAIL : la VIE n’est pas du travail, surtout celle de l’humain/e : la vie c’est du plaisir : ce plaisir de vivre, une conquête qui se retrouve dans sa propre conquête et qui formule par sa propre extraction son plaisir de vivre !