Problème d’échecs de fin d’année

Problème d’échec : Comment prendre le roi sans se prendre un coup de matraque ?

Le roi a été sympa , il a déployé 20 000 flics pour que les fêtes de fin d’années soient aussi fraternelles qu’amicales.

Il a sans doute prévu une attaque venant de quelque part de l’échiquier.
Des garnements, cette année encore, vont-il tester le degré d’inflammabilité des véhicules de leurs quartier ?

Il est pourtant bien protégé, planqué bien en haut à droite en H8.

Sa baisse de TVA qui augmente le revenu des restaurateurs, sa taxe carbone qui part en fumée, son spectacle solitaire à Copenhague qui termine seulement par des arrestations de personnes qui n’avaient pas de cartons d’invitations pour ce sommet au ras du bitume danois, son débat sur l’absurdité nationale qui débouche sur une empoignade de Dupont-Lajoie nostalgiques du temps des ratonnades et minaro-phobiques.

Comme résultat, une industrie du nucléaire tellement performante que bientôt il faudra faire appel à la corée du sud pour éviter un black-out d’EDF en 2010.

Dans la guerre Afghane, S.Stallone ne répond plus sur son portable.

A part l’augmentation des ventes de voitures fabriquées à l’étranger, et la relative bonne forme de Johnny, il n’a plus beaucoup de cases libres.

Jusqu’à présent sa stratégie laisse perplexe, mais on attend son coup final pour son discours de fin d’année.

En général un joueur acculé sur le bord de l’échiquier demande le nul en désespoir de cause.

Par conséquent en toute logique il devrait donc annoncer qu’il va poursuivre sa politique.

Car dans ce jeu d’échecs, c’est toujours les nuls qui gagnent.