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LA CGT PORTS ET DOCKS : GREVE CONTRE LA REFORME DES PORTS

Publie le lundi 4 janvier 2010 par Open-Publishing

Avec un salut militant aux camarades CGT des ports et docks qui ont tous fait de belles prestations lors du 49ème congrès !


Economie

Grève dans les ports français ce lundi à l’appel de la CGT

AP | 04.01.2010 | 11:12

L’activité des ports français devrait être perturbée ce lundi en raison d’une grève de 24 heures à l’appel de la CGT, majoritaire dans ce secteur. L’organisation syndicale dénonce les modalités de transfert d’une partie des activités de manutention à des opérateurs privés, en premier lieu les contreparties offertes.

La CGT exige des créations de postes et l’amélioration des conditions de travail.

Ces derniers mois, la CGT des Ports et Docks a multiplié les appels à des journées de grève de 24 heures. La précédente a eu lieu le 6 novembre et une autre est d’ores et déjà prévue le 11 janvier. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20100104.FAP0834/greve_dans_les_ports_francais_ce_lundi_a_lappel_de_la_c.html


Et ça, bon, c’est Le figaro hein... ;)

La CGT lance une grève contre la réforme des ports

Le syndicat pointe la fragilité des sociétés désormais chargées de la manutention.

Au risque de faire fuir un peu plus les clients des ports français, la CGT a choisi la continuité dans sa stratégie, d’une année sur l’autre… Après une grève d’une journée, le 6 novembre dernier, et une grève des heures supplémentaires depuis cette date, la fédération des ports et docks du syndicat relance son action contre la réforme des ports, votée au Parlement le 4 juillet 2008. La CGT appelle les salariés des grands ports mari­times, où elle est majoritaire, à deux grèves de 24 heures, ce lundi et lundi prochain. Cela devrait se traduire par un nouveau blocage des terminaux des sept plus grands ports français.

« Les réponses qui nous sont parvenues n’étant pas de nature à rassurer l’ensemble des portuaires, la fédération appelle à amplifier le mouvement », indique le syndicat, dont les représentants ont rencontré le ministre des Transports, Dominique Bussereau, il y a quelques semaines.

Pour la CGT, le « plan de relance des ports » du gouvernement ne visait qu’à « privatiser les ports autonomes ». « Où sont les projets de développement des trafics ? Où sont les 30 000 emplois qu’ils devaient créer ? » demande le syndicat. Pour ce dernier, le seul projet concret depuis le vote de la réforme, celui du terminal méthanier du Verdon à Bordeaux, a été barré par le gouvernement.

Entreprises exsangues

Mais surtout, le syndicat s’oppose à la mesure phare, le transfert de l’activité de manutention portuaire (grues et personnels) des grands ports à des sociétés privées, pour lequel la procédure est en cours port par port. Compte tenu de la crise, qui a violemment affecté le trafic maritime, le moment serait particulièrement mal choisi, argumente le syndicat : « Les opérateurs et les grands armements, qui sont les grands demandeurs de cette réforme, sont aujourd’hui à l’agonie et inca­pables d’assumer le transfert des outillages et le détachement des personnels. »

À Marseille, un des sept ports concernés par la réforme, Pascal Galéoté, secrétaire général CGT du grand port maritime, propose un « moratoire pour conforter l’activité », alors que le gouvernement semble déterminé à tenir le calendrier prévu, pour être en ordre de marche dès que la re­prise interviendra.

Mais le leader cégétiste marseillais insiste : « Nous avons le sentiment que personne ne sait où nous allons. » « La réforme se révèle beaucoup plus compliquée à mettre en place en raison de la mauvaise conjoncture économique », souligne le leader syndical, qui refuse « le transfert de déficit à des entreprises exsangues ». Reste à savoir si ces blocages sont la meilleure façon d’aider les entreprises concernées à traverser cette période difficile…

http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=130507481